Il est regrettable que l’article commence par une formule judéophobo-complotiste en parlant d « Emmanuel (Goldstein) Macron » , car l’analyse ne manque pas d’intérêt.
La question de base est la suivante : « est-ce que l’épidémie actuelle est une occasion de déployer une dictature mondialisée ? ».
Il me semble que la chronologie de cette crise montre plutôt absence de concertation et de stratégie commune, plutôt qu’une machination globale. Chaque état a plus ou moins copié et adapté ce qui se faisait ailleurs, l’OMC a été dans cette affaire suiviste et peu suivie.
L’idée qu’il y aurait tôt ou tard une pandémie sérieuse préexistait, et il aurait été bien évidemment irresponsable aux théoriciens et gouvernants de ne pas l’avoir envisagée. Mais les différents plans prévoyaient des dépistages efficaces et confinements locaux, le concept de confinement général d’un pays résulte de l’échec de ces étapes. La Chine, état autoritaire, a pu instituer et faire respecter un confinement régional (en interdisant les échanges interrégionaux et en pratiquant une mise à l’isolement sous contrainte) ; mais les états libre-circulationnistes (excusez le néologisme) ne pouvaient par nature y parvenir. Pour la petite histoire, la Chine interdit désormais les arrivées en provenance de France et une dizaines d’autres pays touchés par la recrudescence de l’épidémie.
Dans cette affaire, on voit encore une fois l’expression de deux courants antagoniques (comme concernant le climat) : les « institutionnels » (gouvernants, média, experts...) qui sur-dramatisent, et les « réfractaires » (souverainistes, individualistes, complotistes...) qui sont dans le déni et imaginent une machination concertée.
Les autorités, ne pouvant résoudre le problème, font des gesticulations et édictent des règlements coercitifs. Interdisons de respirer, car on rejette des microbes et du gaz carbonique !