@Fergus
Il est étrange de voir quelqu’un considérer que le rappel de règles est de la propagande.

Peu importe que tous les médias s’affranchissent du droit et se croient autoriser à dire qui est ou pas élu, qui est ou pas de confiance : il y a des règles et elles doivent s’appliquer. S’en affranchir, c’est le début de la loi du plus fort, du plus grand nombre, et donc, le début d’un mode de fonctionnement autoritaire qui écrase l’autre. C’est pour cela qu’il y a une constitution, des lois et des règlements : il faut empêcher ceux qui ont une morale douteuse d’imposer aux autres leurs propres lois.

Que cela vous plaise ou non, la proclamation du vainqueur à une élection doit suivre un certain nombre de règles et de contrôles. Certes, les médias ont la fâcheuse tendance à se croire autoriser à tout faire tout dire. Souvenons nous de l’annonce par les médias de la victoire d’Al Gore et de la suite en décembre 2020 : finalement, c’est M. Bush qui a été déclaré président élu.

Ce qu’il faut bien retenir dans cette affaire, c’est qu’elle dépasse les personnes de M. Trump ou de M. Biden. Peu importe qui est victime d’une violation de la constitution, ce qui compte, c’est que la constitution est violée. Evidemment, ceux qui veulent couvrir ce viol essayent de noyer le poisson en se rabattant sur la personnalité controversée de M.Trump pour dire, en substance, ce viol c’est pas grave car c’est lui la victime.

Quand on commence à avoir une morale et une rigueur à géométrie variable, en fonction de qui est la victime d’une malversation, alors on bascule dans un fonctionnement propre aux fascistes qui arbitraient entre qui a le droit de parler ou non, et pire, car plus on autorise des déviances, plus les gens peu scrupuleux en profitent, on en arrive à qui a le droit de vivre ou pas.

Aujourd’hui l’élection présidentielle américaine est déclarée terminée par des médias qui n’ont aucune compétence pour le dire : demain ces médias vous diront si vous, moi ou votre voisin aura des droits ou pas dans la société. 

C’est pour cela qu’il faut se hisser hors du débat Trump/Biden, pour exiger le respect de la loi, même pour M. Trump. Il n’y a pas d’accommodement avec le viol que ce soit le viol de la loi, de son esprit ou le viol d’un être humain.