@Gollum
Face à des propos extrêmes, j’ai tendance à répondre de façon analogue, entre humour et sarcasme, oubliant les nuances de gris. Développer demande du temps, et l’on a guère envie de nuancer face à des individus provocateurs, simplistes, semblant sortir de plateformes d’influence, manipulant l’histoire à leur guise. J’ai mis Poutine dans le sac, car il est souvent associé aux marionnettes, qu’il instrumentalise, mais il est évident qu’il est d’une autre hauteur que ces satrapes. Il est l’héritier d’un bloc et d’une histoire, dont celle ci a été particulièrement douloureuse dans les années 90, sur fond de bradage d’un empire. « La fin de l’homme rouge » de Vassilia Alexievitch, fait de témoignages croisés sur cette histoire est une immersion saisissante pour donner une image de cet effondrement. je ne suis pas anti russe primaire, et ne comprend pas par exemple que l’occident ne reconnaisse pas la reprise de la Crimée par la Russie qui lui a été toujours associée dans l’histoire, et que Kroutchev avait déplacé dans l’Ukraine, à l’époque où cela n’avait aucune signification. Poutine est un autocrate, mais en continuité avec l’histoire russe. Il a remonté son pays alors qu’il était tombé bien bas, et que cela devenait t préoccupant pour les équilibres. C’est cette notion qui est importante. Maintenant son association avec Erdogan pose problème. Il nous considère comme un joueur d’échec le fait. Une riche héritière n’ayant plus les moyens de s’affirmer. C’est tout le problème de l’UE. Un ventre mou dérégulé, avec une image souvent déplorable, n’ayant plus comme valeurs que l’affirmation d’une liberté outrancière affirmant le droit à l’obscénité. La nuance comme vous le dites est autant impossible sur avox, qu’au PC dans les années 50. On en arrive à lire des articles ahurissants, sur fond de sectarisme et de mensonge, déformant les faits, pour qu’ils correspondent au rêve du jour, comme dans 1984. Mais il semble que tout cela devienne systémique. Bien à vous