« Lévy... Finkielkrault... debray... Les catholiques, tout spécialement, doivent exiger de leur pape et de toute leur hiérarchie un très explicite rejet du volet criminogène de leur religion, lequel fait de leur Église, même si c’est indirectement, une complice des fidèles de l’islam qui massacrent des mécréants, comme leur Dieu leur a commandé de le faire. »
Remarquons tout de suite que cet article est traité sous l’angle d’une « impartialité exemplaire ». On sent immédiatement qu’on est sur le point de découvrir la solution (finale) qui va « détruire la principale cause de la violence religieuse ».
Pour ceux qui cherchent encore, avec Bernard Lazare, l’histoire et les causes de l’antisémitisme, sachez qu’on en a un bel et court aperçu avec cet article d’une très mauvaise foi.
Rappelons trois choses essentielles pour comprendre les trois grandes religions modernes :
Commençons par dire qu’en remontant dans le passé pour chercher l’origine de la Religion primitive, nous découvrons qu’elle était basée sur les lois de la Nature, qu’elle était naturelle. Et c’est en cela qu’elle diffère des religions modernes qui, toutes, sont basées sur la violation de la Nature, qui sont surnaturelles.
1°) Le Judaïsme est un culte impie qui, dans le courant du premier millénaire avant notre ère, s’est substitué à la primitive religion Israélite. C’est pendant cette période que toute l’histoire des hébreux a été modifiée, falsifiée ou détruite, et qu’on a écrit la légende de Moïse.
2°) Au commencement du Moyen Âge, les Israélites dispersés s’étaient répandus sur toute l’Europe. On les appelait Juifs, quoique les vrais Juifs eussent presque tous passé au Catholicisme, et fussent devenus les plus ardents adversaires des anciens représentants des tribus d’Israël. Ce sont les Juifs christianisés, par ironie sans doute, qui donnaient aux Israélites leur nom de Juifs qui était discrédité et détesté partout.
On ne peut pas comprendre l’esprit du vrai Christianisme si l’on ne sait pas qu’il s’agit d’une lutte « particulière ».
On ne peut pas non plus comprendre dans quelles circonstances on a créé la légende de Jésus et forgé son histoire, si l’on n’a comme source que le Nouveau Testament. Il faut le rattacher à l’époque antérieure pour en comprendre la signification réelle.
En effet, il faut savoir, d’abord, que l’Ancien Testament, sur lequel le Nouveau s’appuie, était déjà un livre altéré, un livre destiné à cacher quelque chose. Si on ne sait pas qu’il y a déjà dans les anciennes Écritures quelque chose que l’on cache, on ne peut pas comprendre les nouveaux Évangiles, puisque c’est le même mensonge qui continue.
3°) C’est au milieu des luttes que l’Église catholique soutenait contre les premiers Chrétiens féministes, qui gardaient fidèlement le culte de la Déesse, que retentit un cri de révolte d’un autre genre contre l’ancienne Théogonie : « Dieu seul est Dieu, et Mohammed est son Prophète. ». L’an 630, Mohammed tombe comme une avalanche sur le territoire sacré de la Mecque, avec une armée de 10.000 hommes. La ville, incapable de résister, se rend, et Mohammed fait purifier la Kaabah (le sanctuaire) et détruire les images des anciennes Divinités pour anéantir le culte antérieur. Les Arabes imposèrent par la force leur religion aux polythéistes, leurs ennemis naturels, puisqu’ils représentaient encore, dans l’opinion du monde, le symbolisme de la Nature et le culte de la Femme laissé à côté de celui de l’homme. Mais ils furent plus doux envers ceux qui avaient déjà masculinisé la religion. Les Juifs renégats et les Catholiques pouvaient, moyennant un impôt personnel, continuer librement l’exercice de leur culte.
« Comment ne s’aperçoit-on pas, écrit René Guénon, que la prétendue « science des religions », telle qu’elle est enseignée dans les milieux universitaires, n’a jamais été en réalité autre chose qu’une machine de guerre dirigée contre la religion et, plus généralement, contre tout ce qui peut subsister encore de l’esprit traditionnel, que veulent naturellement détruire ceux qui dirigent le monde moderne dans un sens qui ne peut aboutir qu’à une catastrophe ? » (Regnabit, La Réforme de la Mentalité moderne)
Aussi, nous qui venons à la fin des temps, nous avons sous les yeux la multitude innombrable de débris dont l’histoire est jonchée : débris de livres, débris de monuments, de traditions, de langues, de rites et d’institutions. Notre tâche est d’en comprendre la signification morale et d’en extraire la Science des Religions qui n’a pas été faite jusqu’ici.
Et c’est cela qui remettra la paix dans le monde, car c’est autour du mot Religion que toutes les passions humaines se sont déchaînées. Les discussions, les luttes, les guerres ont, presque toutes, été provoquées par un mot dont, aujourd’hui, on ne comprend plus la signification.
NB : DIEU ?
09/08 11:04 - monde indien
Il existe de la violence athée tout comme il existe de la violence religieuse . La (...)
20/11 21:06 - Pierre Régnier
Pour m’en éloigner un peu, pour m’en libérer, j’ai rappelé ici mes (...)
20/11 11:07 - microf
@Pierre Régnier Merci. D´un côté, Dieu, la vie, le don, le partage des biens, l´action de (...)
20/11 10:49 - Pierre Régnier
@babelouest Comme vous avez pu le voir ici, j’accorde pour ma part de moins en moins (...)
20/11 09:28 - Pierre Régnier
@Laconique Pas de problème avec la règle sur ce genre de site, ni avec vos réactions parfois (...)
19/11 21:04 - Pierre Régnier
@Étirév Votre long commentaire intéressera peut-être les historiens lecteurs d’Agoravox. (...)
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