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Commentaire de Orélien Péréol

sur Trucophobe et Trucophile sont dans un bateau


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Orélien Péréol Orélien Péréol 26 novembre 2020 12:54

Le 19 octobre 2018, je notais dans les commentaires de mon texte l’apparition, dans ma vie, du mot glottophobie. J’entends France Inter et France Culture en parler abondamment. Il semble que Philippe Blanchet ait écrit un livre sur le sujet.

Je cherche à comprendre comment on peut voir un problème à traiter publiquement longuement, d’une manière univoque, personne ne vient dire la pauvreté intellectuelle et politique du sujet !

Je vois que 1/ La plainte des victimes est le point de départ, la plainte des victimes n’est pas interrogée. (de certains victimes, en fait, et je ne sais pas bien comment trouver des constantes dans le choix des victimes à créditer et des victimes à discréditer)

2/ la mesure du problème est un situation idéale dans laquelle il n’y aurait aucune discrimination ; on ne verrait et on ne jugerait que des individus dont le comportement est a priori jugé respectable, puisque seul l’individu existe et est respectable.

3/ La loi résout les problèmes (mais ça, c’est une croyance française ancienne et qui vaut pour tout)

Je n’ai trouvé que Marianne pour titrer « la lutte contre la glottophobie, nouveau sexe des anges ».

Le journal « la dépêche » fait un appel à témoins. Je vais y répondre ici (je ne vais pas nourrir cette bêtise, qui devrait faire honte, tellement c’est bête). Je suis lyonnais. Quand je suis venu à Paris, je me suis fait moqué pour mon accent. Je m’en suis débarrassé rapidement, je ne voulais pas « m’emmerder avec ça » (avec si peu). J’ai tu également que j’étais lyonnais, car il y avait une mauvaise réputation portant sur les lyonnais. Cela ne m’a jamais fait de souffrance. Si j’avais été dans un contexte comme celui d’aujourd’hui où ce type d’arrangement de voisinage est décrit comme une horreur, une injustice, une souffrance terrible à empêcher ou réparer par la loi, cela m’aurait sûrement plus embêté.

Je vais rajouter que je trouvais les Parisiens imbus d’eux-mêmes et plutôt moins cultivés que les lyonnais, se croyant plus cultivés du fait d’être parisiens. Je me suis défait de cette impression, dont je pense qu’elle était juste, mais je ne voulais pas gardé une image un peu diminuée de mes amis parisiens.


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