« La honte, deux fois la honte pour ceux qui liquident la République au nom de la République » dit Lordon le 10 novembre en voyant la dérive de l’Etat français vers quelque chose qu’il appelle « fascisme ». Plantu (de mémoire) pourrait ressortir ce dessin des années 1970 où on voyait des journalistes interroger un passant sous Pinochet. Et le passant de dire « On ne peut pas se plaindre » faisant penser au lecteur que ce n’est pas si terrible finalement... Le dessin suivant on voyait distinctement que ce qu’on prenait pour des perches de micro étaient en fait des canons de mitraillette avec des militaires souriants au bout. En effet, ils ne pouvaient pas se plaindre... Nous allons bientôt passer à ce stade au rythme où vont les choses. Ce ne sont plus simplement les opinions que veut contrôler l’Etat en diabolisant ceux qui interrogent ses décisions, ce sont les faits qu’ils veut supprimer en interdisant leur enregistrement vidéo. Un témoignage contre un policier sans document pour étayer étant forcément une diffamation qui s’ajoutera au délit prétendu par le policier comme motif d’intervention.
Nous allons vers des temps très malsains, je le crains.
Ce gouvernement aura réussi à transformer tout citoyen ne rampant pas devant des décisions arbitraires en délinquant voire en « mouvance terroriste ». Il faut remonter à Vichy je pense pour avoir un semblant de comparaison et voir la police délaisser la délinquance classique pour traquer le citoyen lambda.. Et tout ça pour une épidémie gérée au « confinez-moi ça » qui va faire au pire autant de morts que la cigarette, cette année et sûrement pas autant que le cancer et ses 150 000 morts annuels.
Le SARS-CoV2 aura été une occasion trop belle pour la laisser passer.