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Commentaire de LeMerou

sur Floutage de gueule


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LeMerou 30 novembre 2020 07:42
Bonjour,

Vous écrivez dans votre article
Un sondage du mois de juin faisait apparaitre qu’un français sur trois ne se sentait pas en sécurité face à la police.
Curieux, j’ai été lire le lien pour découvrir que ce sondage à été réalisé « en ligne », sur un échantillon représentatif de 1054 personnes.....
Vous avouerez tout de même, que les chiffres issus de ce « pseudo sondage » sont très sujet à caution et part le fait la valeur même du sondage me semble douteux. Un peu plus de 1000 personnes, et quand ont connait en plus les dérives procurées par l’anonymat en ligne.
Quand au résultat de l’autre sondage que vous citez, réalisé par « ifop », ont ne sait rien de l’échantillonnage.

J’ai lu avec attention le fameux article 24 tiré du titre IV de la fameuse proposition de loi et j’ai un peu de mal à comprendre l’emballement médiatique associé sous le couvert d’une atteinte à la liberté de la « presse ».

 Nul part il est écrit qu’il soit interdit de filmer un policier ou un gendarme, le but est d’éviter la diffusion d’images qui pourraient nuire (dans le but de porter atteinte) au ou aux fonctionnaires commettant ou non des exactions.

Je ne cherche pas, par mes écrits ni à excuser, ni expliquer, les dites exactions.

Il est sur que pour les médias, avides d’immédiateté, la fameuse « info sur le vif » permettant de piquer la première place à son concurrent cela pose un problème que vous avez bien décrit dans votre titre « le floutage de gueule ». Ce qui peut les contraindre à un léger décalage de diffusion du aux contraintes techniques du « floutage ».

Evitant ainsi à certains individus mal intentionnés, ayant reconnu un fonctionnaire d’exercer sur lui ou sa famille des actes répréhensibles.
Tout ce battage médiatique est parfaitement inutile, J’en veux pour preuve la diffusion de la vidéo concernant le producteur de Rap, ou l’ont voit pas clairement le visage des personnes, mais qui a conduit à l’arrestation des fonctionnaires intervenants.

Les Médias font fort peu de cas des dommages collatéraux liés à leur informations, sous la sacro-sainte maxime « Notre devoir c’est l’information à tout prix », il règne une grande dose d’irresponsabilité dans ce domaine. 

Le premier paragraphe de cet article servira surtout à viser les diffuseur d’images des les réseaux sociaux, (sources d’informations gratuite pour les médias). Mais je ne suis pas sûr du tout que cela change quoique ce soit.

Cet article est une atteinte fondamentale à la liberté de la presse, favorisant ainsi l’impunité totale des forces de l’ordre entends-t-on ! La tendance généralisée à l’exagération est courante aujourd’hui.

Dans le paragraphe 2 du même article « La Presse » (dont la définition serait à revoir) par son travail d’investigation, ou de « reportage » sur le vif ayant constaté des exactions de la part des dits fonctionnaires est amenée à communiquer aux autorités judiciaires tout élément d’identification du ou des fonctionnaires fautifs.

Bon, que faut il de plus, les fonctionnaires ont étés filmés, pris sur le vif par la « Presse », les éléments d’identifications ont été transmis à la justice, à 20 H le soir (ou en continu sur certaines chaines) ont voit les coupables (dont le visage est « flouté ») commettre les actes répréhensibles. 

On fait « ses choux gras » avec cette info, si jamais elle ne débouche pas sur des condamnations « exemplaires », la dite « Presse » s’empare à nouveau de l’affaire pour relancer la très lente machine judiciaire, jusqu’à l’obtention du verdict dont elle se gargarisera comme étant le fruit de la liberté de la presse. 

Ou bien comme assez souvent, passera à moult autres sujets d’actualité, car l’info n’intéressera plus personne !

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