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LeMerou

Un citoyen comme un autre, regardant ce qui se passe autour de lui.

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  • LeMerou 24 novembre 07:21

    @LATOUILLE

    Bonjour,

    Je suis bien d’accord avec votre paragraphe d’introduction, qui hélas en dit long sur l’organisation tentaculaire de cette dernière. Eternel sujet de discussions.

    L’école, pour reprendre un terme générique, est un des fondements d’une société, , dont le but normalement est d’élever les connaissances et le savoir d’une population, permettant ainsi au Pays de pouvoir prospérer et tout ce qui est associé.

    Le discours de l’ex-Président n’est pas étonnant non plus, c’est un peu le reflet de ce beaucoup de citoyens pense globalement. Sentiment encore très fort dans une certaine génération, qui comparant ce qui est à ce qu’ils ont connus, les laisse perplexes. Mais qui disparaîtra de toute façon.

    « L’école doit s’adapter ! » ? Entend on très souvent, ce qui pour ma part n’a pas vraiment de sens, l’école du savoir et de la connaissance à schématiquement deux niveaux, celui de l’enseignement général, le socle le plus important, les élèves sortant de ce dernier devant avoir acquis et maîtrisé le « savoir » fondamental lui permettant d’évoluer dans la société d’y trouver sa place et de participer activement au fonctionnement du Pays.

    Le second niveau, quant à lui étant destiné à former des élèves ayant des capacités supérieures (ce qu’il faut accepter !), formant des élèves à d’autres métiers, plus « techniques » diront nous. 

    J’en reviens à « l’école doit s’adapter ! », Elle le doit, notamment géographiquement, ce qui ne semble pas le cas. Si l’on regarde les chiffres officiels, pris brutalement, le ratio nombre d’élèves/Enseignant ne reflète pas la réalité. A l’évidence, le nombre d’établissements et leur lieu d’implantation n’est plus tellement adapté à l’augmentation des populations en zone dites « urbaines ». « L’enseignement » dans le génie urbain, ne semblant pas être une des priorités, par sa non rentabilité au vu de la surface occupée.

    D’où les fameuses classes « surchargées », associées aussi dans certaines zones à un phénomène comportemental des élèves. Soit une sorte de poudrière ne produisant pas l’attendu. Poudrière qui est systématiquement mise en exergue pour tout.

    « On manque de moyens ! » C’est la rhétorique quasi incessante que nous entendons depuis bien trop longtemps par le monde enseignant. Cela ne veux rien dire selon moi.

    On manque de quoi ? d’enseignants ?, d’établissements ?, de salle de classe ?, d’argent ?, etc. Nombre de sujets sans réponses véritablement structurées, mais reflétant tout de même une méconnaissance de leur organisme et le malaise global.

    Vient ensuite, hélas devrais-je dire le coté « politique » de la chose et c’est sûrement le plus nocif, car n’en doutons pas ce dernier n’a pas de visée réelle du devenir de nos chères têtes blondes, mais plutôt la visée d’un électorat, le maintien de ce dernier dans son giron et tant qu’à faire, si « l’élève » pouvait avoir les mêmes « idées ».....

    Certains politiques promus au poste, sont de véritables émules de notre Vosgien « créateur », se sentant obligés de « révolutionner » l’enseignement par des réformes portant leur nom, marquant ainsi le Ministère (l’Histoire même, tant que nous y sommes) de leur pauvre empreinte. Contraints ensuite devant l’inefficacité (ou non-atteinte de leur espoirs) de leur mesures de faire évoluer certaines règles pour maintenir un niveau de « réussite » acceptable mondialement.

    Ministère ensuite impacté, par une transformation de la société, en exagérant volontairement le fait, qu’aujourd’hui les deux parents travaillent, n’ont plus réellement de temps à consacrer à la transmission envers leur progéniture, des principes de « vie » en société. Ce rôle étant progressivement dévolu à l’institution, l’éducation nationale endossant le rôle en plus de nounou presque.

    Associant à l’ensemble, le concept assez néfaste et pervers « d’adultisation » de plus en plus précoce et une « politisation » des constituants du Ministère.

    Alors pardonnez moi le terme, mais c’est un « merdier sans nom ».

    J’ai été assez « terrifié », un jour écoutant des propos tirés d’archives de jeunes étudiants justifiant les évènements de 1968 et ceux justifiant certaines actions d’aujourd’hui. Pourtant agnostique, je n’ai pu m’empêcher de penser « Mon Dieu ».


    Ah, oui le recrutement ! De moins en moins de candidats, la foi en l’oeuvre étant un peu relayée au second plan, mais c’est sûr que les conditions « d’insertion » des « jeunes enseignants » est quand même fantasque, voire déplorable. Beaucoup abandonnent, c’est compréhensible au regard des conditions de travail. Qui ne sont pas dues qu’au système éducatif mais plutôt à un problème sociétal. Mais « chut » le sujet est inconvenant, voir un non-sujet, 

    Bref, Je conclurai par le fait, que depuis trop longtemps, l’instruction réelle de nos têtes blondes est bien trop soumise ou assujettie à des idéologies politique de l’instant, ce qui ne peut engendrer à la finale que d’incessantes discussions sur ce qu’il conviendrait de faire. Oubliant que l’outil fonctionnait, produisait l’attendu aussi, mais ne soyons pas nostalgique, ne voyons que l’avenir et radieux si possible. Omettant que le « passé » fonde l’avenir.

    Mais heureusement l’I.A viendra au secours de nos chères têtes blondes une fois adulte. Même l’ignare des ignare grâce à son forfait illimité sera un puit de savoir, ne sachant rien mais connaissant tout.

    PS :

    Personnellement horrifié, devant la méthodologie d’enseignement prodigué à ma descendance à l’issue d’une énième réforme il y a un peu plus d’une trentaine d’années, sur les fondements initiaux du savoir, notre couple à consacré pas de temps, à judicieusement « compléter » ce dernier, déployant des trésors d’imaginations, pour ne pas mettre en contradiction l’enseignement scolaire, ce qui aurait été préjudiciable. 



  • LeMerou 21 novembre 14:09

    @ZenZoe

    « Personnellement, je pense que créer une nouvelle appellation ne changerait absolument rien aux comportements. Seule à mon avis importe la sanction ».
    Pas tout à fait d’accord.
    La sanction est en fait liée au chef d’inculpation et son « degré », regardez ce qui est demandé par l’initiateur dans l’homicide routier. Quant au comportement, à part les véritables malfrats, qui n’ont rien à faire des lois, cela pourrait peut être influer le comportement de certains. 

    « Sur l’appellation : le débat se situe entre homicide involontaire et homicide routier, pas entre homicide involontaire et volontaire. »
    Nous sommes bien d’accord.
     

    Il y existe une « loi » de la route, le fameux « code » les infractions à ces dernières ne sont majoritairement qu’un troupeau de sanctions administratives et financières, désormais je pense qu’il est grand de temps d’y adjoindre un coté pénal, plus fort.
    Et qu’au lieu que les médias ou le gouvernement nous fasse du tapage publicitaire pour telle ou telle maladie, qu’elle jouent leur rôle en martelant ces nouvelles règles. 
    Je trouve que dans l’affaire, M. Palmade s’en sort très très bien au lieu d’être condamné sur la base qui suit (extrait du CDR Article L.232.1)

    Les peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et à 100 000 euros d’amende lorsque :

    1° Le conducteur a commis une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement autre que celles mentionnées ci-après ;

    3° Il résulte d’une analyse sanguine ou salivaire que le conducteur avait fait usage de substances ou de plantes classées comme stupéfiants, ou a refusé de se soumettre aux vérifications prévues par le code de la route destinées à établir s’il conduisait en ayant fait usage de stupéfiants ;

    Les peines sont portées à dix ans d’emprisonnement et à 150 000 euros d’amende lorsque l’homicide involontaire a été commis avec deux ou plus des circonstances mentionnées aux 1° et suivants du présent article.

    Désolé pour votre soeur, qui hélas fait partis des nombreuses victimes à qui ont à trouvé peut être des circonstances atténuantes à l’auteur des faits, par des effets de manches et une sorte de « vide » législatif existant.)



  • LeMerou 21 novembre 11:51

    Bonjour, 

    « Par ailleurs, juger une personnalité célèbre n’est jamais facile pour un juge car il faut éviter toute pression »

    Nous y voilà, n’est pas jugé une « célébrité » mais un citoyen. Y voir quelque chose d’autre c’est déjà trouver des excuses.

    « il en reste cette idée impérieuse que chaque conducteur que nous sommes a la fragile responsabilité de faire attention à la vie des autres. Cette attention devrait être portée en permanence. »

    Ce qui est impérieux à mon sens, ce n’est pas de respecter les autres, car chacun peut avoir une sensibilité différente, mais plutôt en premier lieu de respecter les règles, qui elles font que la vie des autres est prise en considération par ces dernière. Je ne vois pas ce qu’il y a de fragile dans une responsabilité.

    Maintenant, la conduite automobile est devenue un acte banal (trop), certainement aussi cause d’un marketing sécuritaire du monde l’automobile, laissant croire que le danger vient des autres et non plus de soi.

    Après reste et restera toujours, les défauts et les faiblesses de l’humain, être attentionné tout le temps, en permanence, n’est pas une chose aisée, surtout en conduite de véhicule. En dehors des infractions caractérisées, personne n’est à l’abri d’une erreur, essentiellement d’inattention bénine au départ, pouvant hélas avoir de graves conséquences.

    C’est toute la difficulté de juger un accident.



  • LeMerou 21 novembre 11:32

    @ZenZoe

    Pour ma part, je n’ai aucune compassion pour cette personne, ne tenant pas compte de son métier, de sa « célébrité », rien. Cette personne est un citoyen comme vous et moi, assujettis aux mêmes règles.
    Maintenant quant à son devenir, certes il doit se poser des questions innombrables c’est certain, mais un jour nous avons tous à un moment ou un autre à assumer la conséquence de nos actes bénins ou graves.

    « Je le crois sincère quand il demande pardon »
    Je ne sais pas, c’est très difficile de savoir si la sincérité est liée à une espérance de réduction de peine ou bien réelle. 



  • LeMerou 21 novembre 11:23

    @ZenZoe

    Bonjour, 
    « Je ne crois pas tellement au changement d’appellation en homicide routier à la place d’homicide involontaire. D’abord parce que, même si le délinquant était au courant des risques, il n’avait évidemment pas l’intention ferme de tuer. »

    Je ne suis pas juriste loin de là, mais l’homicide routier me paraît être une solution, car à partir du moment ou l’on franchi les règles, les conséquences hélas peuvent aboutir à un homicide, certes l’intention de « tuer » volontaire n’est pas là, car cela s’appelle un « meurtre » mais le franchissement des règles est lui bien intentionnel ou volontaire selon, les conséquences étant connues.

    J’ai l’intention de franchir les règles alors que je sais pertinemment quelles peuvent « tuer », mais en fait, au début, je ne voulais pas tuer ! Ben voyons ! C’est tout le dilemme de la chose.

    L’homicide routier, tel qu’il est présenté, demandé à juste titre ne s’applique que si l’accident est mortel, pour ma part je trouve cela insuffisant. La personne n’est pas morte, mais handicapée à vie (c’est la société qui paiera) ou transformée en légume, c’est quand même ôter une partie très importante de la vie, la vie normale non ?.

    Le problème de toute règles, ou lois sont les tolérances associées, du fait même de leur existence, cela permet de s’en affranchir en se minimisant le risque.

    Je suis d’accord avec vous, les peines ne sont pas suffisamment appliquées, vérifiées, etc. peut être par manque de moyens, seulement le problème entre ceux qui font le constat (les forces de l’ordres) et ceux qui sanctionnent (la justice) il y a un écart notable, de surcroît la récidive n’est pas assez sanctionnée à mon sens.

    Le nombre de gens roulant sans permis, voire même sans assurance augmente d’années en années est tout simplement inadmissible, rien par le fait qu’il puissent le faire. Contrôler c’est bien, nécessaire même, mais face à un danger, ce qui est important c’est d’en supprimer l’origine, la possibilité qu’il arrive.

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