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LeMerou

Un citoyen comme un autre, regardant ce qui se passe autour de lui.

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  • LeMerou 25 décembre 2024 06:12

    @titi

    Bonjour,
    « Ah moi je veux bien que vous m’expliquiez ce que produisent les retraités dans notre système économique. »

    Effectivement un retraité ne produit plus, par contre il consomme toujours, certes moins qu’un actif pour une différence de revenus d’environ 50%. Puis le même retraité va à partir d’un certain âge devenir un coût parfois plus important que sa pension et consommation associée. Il est bien beau de s’enorgueillir d’une espérance de vie de plus en plus longue, en omettant volontairement le problème de la santé. Majoritairement, ont ne vit pas vieux et en bonne santé, disparaissant comme ça d’un coup, sans avoir fait appel aux services de soins.

    Mais d’un autre coté, faisant appel de plus en plus aux services de santé, le retraité « produit », générant ainsi de l’emploi dans les dits services, participant de fait au PIB en quelque sorte.

    Après bien sûr intervient la notion de coût, le de prix de revient du retraité d’aujourd’hui dans le système. Un dogme, une idéologie est bien présente, le retraité coûte. Toutes les fameuses « études » sont réalisées à un instant « T », ne voyant que la « charge », omettant le passé de cotisation du retraité qui par une relative stabilité de l’emploi permettant une carrière continue, ce qui change un peu aujourd’hui. Ont ne voit que la charge et pas la contribution de tout de même d’une bonne quarantaine d’années, dont le taux de cotisations n’a cessé d’augmenter aussi.

    Un ami, bien informé m’avait dit un jour que la retraité fut inventée, mais pas pour être véritablement versée, il faut dire aussi qu’à cette époque, le Pays était plus « ouvrier », générant beaucoup de cotisations et les « ravages » des emplois induisaient un versement des pensions limitées dans le temps (notons que pour certains métiers, cela est toujours d’actualité), les recettes étant « supérieures » aux dépenses.

    Ors, il s’est opéré un changement dans la société, d’une part le « modernisme » est venu progressivement diminuer une partie non négligeable de ce qui est appelé la « pénibilité », générant au passage un peu de chômage, puis un tournant sociétal organisé le Pays devant devenir une Société « de services » avec ses avantages et inconvénients.
    Tout cela, sans que le système de retraite ne soit adapté progressivement, car il était évident que la diminution drastique du « col bleu » au profit du « col blanc » allait de fait engendrer un versement plus long des pensons pour les raisons évoquées plus hauts.
    Ce à quoi il faut ajouter aussi, une « amélioration » médicale, permettant « d’allonger » le temps de vie.

    Et maintenant, nombre de regards sont tournés vers le « retraité » qui coûte, à cause d’une inconséquence politique. Fort bien décrite par la conclusion de l’article.

    Une réforme du système de retraite est donc indispensable, au lieu d’avoir été initiée il y a plus de quarante ans lors des grandes orientations politiques, elle est aujourd’hui brutale, le « râleur » d’aujourd’hui ne voyant pas qu’il sera demain aussi un retraité. Alors doit on travailler plus longtemps ? Doit on cotiser plus ? Je ne saurais dire, n’étant pas « Enarque », toutefois j’ai des idées pleines de bon sens à ce sujet.

    Un seul et unique régime de retraite à « point » n’étant pas à mon avis une bonne solution, économiquement pour le système assurément, mais avec les carrières « hachées » de plus en plus nombreuses, il y aura des pleurs dans les chaumières des retraités de demain.

    Je note que dans notre société et c’est habituel, le « retraité » se trouve toujours à un moment ou un autre sur le devant de la scène par son fameux coût, sa charge pour les actifs. Ce salaud de retraité qui voyage et profite, qui est propriétaire aussi (ayant payé à crédit son domicile avec des taux qui ferais peur aujourd’hui) et qui me coûte. Mais si, c’est toujours comme ça.

    En plus il coûte de plus en plus cher en santé, n’oublions pas qu’il cotise aussi, mé bon... Le coût de santé d’un retraité est surtout fixé par le corps médical, le retraité consomme légion de médicaments c’est bien connu, il arpente en permanence les couloirs des centres d’examens ou d’imageries.
    Il ne les arpentes pas de son propre chef, mais par prescription et je pense que là, il y à aussi beaucoup à faire. 

    Et tout ça, fait que l’on peut se poser la question de son impact économique sur la société.



  • LeMerou 19 décembre 2024 06:58

    @Georges L.ZETER

    Bonjour,

    Je suis d’accord avec vous sur une partie de l’affaire, créer un autoroute pour une gain de 12 minutes de déplacement est complètement hérétique, de surcroit comme vous l’avez fait ressortir, les « PL » vu le coût prohibitif ne l’utiliserons pas, ainsi que de nombreux citoyens, même avec un abonnement. Il existe des troupeaux d’exemples similaires ou des « voies rapides » sont plus usées par les affres du temps que par les pneus.

    Ainsi votre post est incomplet, laissant croire que les dessous de l’affaire sont « Macronien », il n’évoque qu’une partie de ce scandale, né bien avant son arrivée au pouvoir. Ce qui n’exclu en rien ce qui se passe sous son règne. L’instigateur du projet est mort, 20 ans plus tard son Entreprise se porte toujours bien, malgré l’absence du gain extraordinaire de 12 minutes. Gain ne générant aucun emploi, mais de la marge et pourquoi se gêner de faire appel à la machinerie étatique, toutefois l’entité persiste.

    Le projet est désormais dans les mains de la machine politique, sont indispensabilité revient au gré des mouvances. Ils n’en connaissent plus véritablement les tenants et aboutissants, mais la « chose » est devenue politique exclusivement.

    L’origine est simple, habituelle, courante, une sorte de chantage à l’emploi, local, départemental ou Régional, un lobbying bien fait auprès de politiciens redevables et là, la machine se met en route, avec force de qualificatifs pompeux concernant un développement local considérable, n’hésitons par un bienfait pour la population qui n’a rien demandé. Que nous sommes ignares de ne pas mesurer le destin idyllique que nos politiciens nous proposent. Ces grands visionnaires du développement du Pays.

    L’utilité publique ! Les mots sacrés ont été employés ! Las des des recours et troubles s’opposant à l’affaire, il a fallu presque 15 années pour la justifier, c’est vous dire les magouillages qu’il y a pu y avoir, car si réellement, ce dernier était publiquement indispensable à la survie d’une région et de ses habitants, l’enquête n’aurait pas duré si longtemps.

    C’est donc bien l’exemple, que l’utilité n’est pas publique mais bien particulière, 15 années à rechercher des justifications qui pourraient passer comme étant publique.

    Dès le départ des voix se sont élevées contre cette absurdité, des améliorations de l’existant étaient possible, d’ailleurs certaines ont eu lieu, comme vous l’écrivez dépenses de l’état, passant ensuite sous seing privé... Alors que sous l’ère « Macronienne » le coté financier soit devenu plus ou moins trouble, ça ne m’étonnerai pas. Ce devant être le cas aussi sous l’ère de ces prédécesseurs.

    Il faut rendre grâce aux opposants pour leur long combat, dont la victoire n’est toujours pas assurée, car elle dépend d’intérêts politique en « hauts lieux » le local étant depuis oublié.



  • LeMerou 18 décembre 2024 07:11

    @L’apostilleur

    « La hiérarchie des parleurs de peinture »

    Excellent, j’ai beaucoup aimé...



  • LeMerou 18 décembre 2024 07:07

    @Vincent Delaury

    Bonjour, 

    Alors que dire ? votre post sur une toile et son auteur est pour le moins dithyrambique c’est à chaque fois ce qui me désole franchement dès que le sujet de l’art est évoqué.

    Qu’est ce qui justifie un tel enflammement des mots ? Il est vrai que le monde de l’Art est un petit entre-soi, dans lequel il convient d’être le plus volubile possible, employant force de qualificatifs pompeux. Est-ce obligatoire pour tenter d’extraire un artiste du creuset ?

    Personnellement, depuis longtemps j’aime l’Art mais sans être exalté, oui j’avoue humblement avoir été parfois stupéfait par certaines oeuvres dont le « réalisme » peut être saisissant, surtout au vu de l’époque ou elles ont été conçues.

    Que dire de la toile objet de votre post ?

    Selon moi une toile se juge par le coté émotionnel qu’elle dégage sur le spectateur, tout dépend aussi de la classe sociale de ce dernier et c’est important, car soit cette dernière est « intimiste » c’est à dire destinée à un petit monde « d’initiés » soit elle est destinée au plus grand nombre et là l’émotion n’est plus la même.

    Notons que l’émotion dégagée est aussi intimement liée à la technique du peintre. Ainsi une même représentation faite par un « Maître » une personne en fait qui par l’expérience maîtrise son sujet et une autre possédant moins d’expérience, peut être complètement différente. Certes il y a eu des génies en peinture venant contrarier mes affirmations, mais M. WATTEAU n’en fait pas parti à mon avis, cessons de voir ce qui n’est pas.

    Concernant la restauration, je suis assez partagé, je sais que la technologie actuelle permet de retrouver ce qui fut employé comme pigment, et qu’il peut être aisé de les restituer et en théorie d’effacer les affres du temps. Je dis en théorie, car il se peut aussi que cette restitution ne reflète plus vraiment l’oeuvre originelle.

    Une toile est elle éphémère alors ?

    A mon sens sûrement. Mais lors des restaurations comme celle ci est enlevé la « patine » du temps, peut être que cette dernière est plus importante par l’emploi de matériaux de moindre qualité par le peintre, alors que d’autres bien plus ancienne ne nécessite presque rien pour subsister.

    Bref sur l’image avant/l’après je suis dubitatif. Doit on restaurer à ce point ? Ne laissant plus au spectateur la possibilité d’imaginer ce qu’elle était ? Chacun l’imaginant différemment.

    Je conclurai que pour moi ce tableau est assez « banal » tout de même, (même techniquement), c’est simplement un pierrot peint dans une situation, apparemment une constance chez ce peintre.

    Je suis assez d’accord avec le commentaire du Louvre à son sujet, s’interrogeant sur le fait que ce dernier s’assimile plus à une affiche de spectacle (malgré sa taille). J’ai tout de même sourit par la force des mots et certaines comparaisons que vous avez fait pour tenter de l’extraire de cette banalité, c’est tout un art aussi. Alors merci.

    le Pierrot demeure un comédien sans réplique (c’est un taiseux, réduit au silence) et une peinture sans pareille.



  • LeMerou 16 décembre 2024 07:45

    @Alexandre Gerbi

    Bonjour,

    Il fallait oser comparer M. Macron à M. De Gaulle. Je pense que vous avez constaté dans les commentaires ce que soulève votre diatribe.

    Il n’y a rien de comparable entre eux, d’abord et principalement à cause de la période ou ils ont exercés leur mandats. D’un coté un homme faisant face à son Pays détruit par une guerre Mondiale, La France n’était plus ! Par contre beaucoup s’intéressait à elle, y compris à l’intérieur pour maintenir leur petit intérêts malgré les ruines du Pays.

    Un homme à donc tenté de redonner au Pays non pas ses lettres d’or, sa grandeur passées, ses colonies, etc, mais une certaine stature de ce qu’elle pouvait être désormais, doublée d’une certaine « indépendance » pressentant bien l’influence U.S. et de l’URSS d’après guerre. N’oubliant pas que nos cher amis d’outre Atlantique ne sont pas venus pour rien en Europe.

    Notons aussi que 80 ans plus tard, il très aisé de discourir sur ce qui s’est passé et de critiquer ouvertement ce qui fut fait. Car quant on regarde bien la « reconstruction » ne s’est pas mal si mal déroulée, même si elle fut émaillée de troubles géopolitiques territoriaux, bon après............

    J’en reviens à votre comparatif, oui ces deux Présidents ont une image de la France.

    Le premier à ne vision « patriote » diront nous, même si aujourd’hui le terme est désuet et vilipender, sa vision n’était pas de rétablir ce qu’était la France au temps de Louis XIV mais ce qu’elle devait être, sa place dans un monde chamboulé. Les deux grandes puissances ayant une vision de ce que devait être le monde, leur monde.

    Bien sûr que M. De Gaulle voulait une Europe, mais à des années lumières de ce qu’elle est aujourd’hui, finalement il a échoué à faire maintenir son idée, se doutant bien que dès que la « technocratie » aura pris le pouvoir, elle n’aura que de cesse de fonder une hydre.

    Le second à une autre vision de la France, ce n’est qu’un « Pays » voir un territoire géographique asservi à une chose plus grande qu’elle, La France telle quelle est ne doit plus exister véritablement avec ses principes, ses fonctionnements archaïques, comme sa constitution, un truc historique, allant à contresens du libéralisme..

    Seule, isolée de l’Olympe Européenne elle ne peut survivre, elle n’est rien, condamnée à mourir à plus ou moins long terme suivant les dogmes économiques. Ca fait presque cinquante ans qu’ils nous serinent que sans l’Europe nous ne sommes rien, que cela en devient indécent.

    Alors, comparer les deux hommes frôle l’ignominie.

    Cessons aussi de voir l’influence externe U.S. permanente, certes elle à peut être eu une influence sur les politiciens, mais toute de façon, nos chers « politiciens » sont tellement convaincus que l’herbe est plus verte outre Atlantique, ou plus proche même dans le saint empire Germanique, qu’ils sont incapables de prendre des décisions sans regarder ce qui se qui fait ailleurs, comme s’ils manquaient d’idées, il est sûr que n’ayant aucune vision de ce que doit être le destin de la France, s’en est presque intolérable.

    Par contre ce qui les importe c’est de ce maintenir coûte que coûte, d’être dans le jeu politicien, c’est leur métier. Job largement déconnecté des aspirations des citoyens une fois les élections passées, mais je peux naïvement me tromper.

    Bref, si M. Macron est là ou il est, c’est parce que des citoyens, non accompagnés d’agents de l’étranger ont mis un bulletin de vote à son nom dans l’urne. Il faut dire aussi que le civisme électoral disparait et ils le savent très bien, rien que par le jeu des dates électorales, ils se régalent à l’avance du non déplacement vers les urnes en cas de week-end ensoleillé en plus.

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