@oncle archibald
Vous deviez lire vos documents avant de les mettre en lien.
Votre document est intéressant, il confirme ce que j’ai écrit et ce qu’explique l’UPR. De Gaulle ne voulait pas d’Empire européen, pas de supranationalité, ni de système fédéral, mais une coopération.
"Parce que le concept de Nation demeurait pour lui une
donnée fondamentale de la vie des peuples, selon lui attestée par
l’Histoire, un concept qu’il opposa en outre toujours à celui d’Empire.
Or toute nation supposait elle-même l’introduction de la notion de
souveraineté, essentielle pour le Général. Il n’y avait pas pour lui de
nation, à supposer naturellement qu’elle soit accompagnée d’un Etat,
sans souveraineté. Bien entendu cette souveraineté n’incluait pas tous
les domaines de la vie mais un certain nombre de prérogatives
essentielles de l’Etat, la diplomatie, la défense, la monnaie et dans
une certaine mesure le Droit et la langue, tous éléments que la
conception fédérale consistait précisément à remettre à un pouvoir
supérieur ce qui était pour le Général impossible à admettre.
Ce
souci de la souveraineté nationale était complété par un autre
principe, celui du respect de la diversité qui condamnait à son tour le
concept d’intégration. Les peuples avaient une histoire différente. Elle
résultait de modes de vie spécifiques, de traditions enracinées,
d’aspirations diverses. L’intégration tendait au contraire à les réduire
à un modèle uniforme. On connaît sa formule : « On n’intrègre pas les peuples comme on fait de la purée de marrons ».
De tout cela résultait une conception de l’Europe basée sur la
Coopération. Certes une coopération organisée et non accidentelle,
comportant des engagements précis, et relativement contraignants, voire
des transferts également révocables de compétence, bref une Europe des
nations mais qui à long terme pouvait aboutir à une formule confédérale
bien qu’il n’ait jamais à ma connaissance évoqué explicitement ce terme.
Voilà donc pour les structures....etc