@tonimarus45
Ce
dimanche 29 novembre, une semaine après les faits, le procureur de
la République de Paris Rémy Heitz est revenu de façon très
détaillée sur l’interpellation violente du producteur Michel
Zecler, ainsi que sur les procédures qui suivent depuis.
Les
faits remontent au « samedi
21 novembre peu avant 19h, rue des Renaudes »
dans le XVIIe arrondissement de Paris. Selon
le procès-verbal recueilli,
« l’interpellation
résultait du refus [de
Michel Zecler] de
se soumettre à un contrôle de police pour absence de port du
masque, et suspicion de possession de stupéfiants ».
Selon les policiers « une
forte odeur de cannabis émanait de sa personne ».
Michel Zecler aurait « tenté
de se soustraire au contrôle »
en se réfugiant dans le studio de musique, les policiers étant
« attirés
de force »
dans le bâtiment pour pouvoir poursuivre le contrôle. Ils y
auraient subi des « violences »
de la part de l’intéressé, raison pour laquelle ils ont ensuite
déposé plainte. Un des policiers précise avoir dû faire usage de
sa matraque, un autre de gaz lacrymogène.
L’interpellation
aurait de même, toujours selon les policiers dans leur compte rendu,
« été rendue
difficile par l’intervention d’autres personnes ».
Après l’altercation et parallèlement au placement en garde à vue
de Michel Zecler pour violences sur personnes dépositaires de
l’autorité publique et rébellion, « neuf
autres personnes ont été amenées au commissariat pour vérification
d’identité avant d’être remises en liberté ».