@beo111
Mouais, vaut mieux que je t’en parle avant, non ?
avec plaisir. Mais là, c’est peut-être moi qui vais te décevoir : concernant la monnaie, je penche pour l’école Autrichienne, ce n’est pas à l’état de contrôler la monnaie. Ce que l’état doit faire c’est décider dans quelle monnaie il veut récolter les impôts, c’est tout. C’est aussi avec cette monnaie que l’état va payer les fonctionnaires et ses fournisseurs. Mais si des entités privées commercent dans une autre monnaie, c’est leur affaire.
Mais là alors se pose une question : en cas de litige, l’appareil de l’état
n’assure la justice que si l’affaire a été conclue dans la monnaie officielle de l’état, sinon, tant-pis. C’est le cas du BitCoin : si on se fait flouer, la justice n’interviendra pas.
Se pose alors une autre question : sur quelle assiette l’état peut-il prélever des impôts ? Si une transaction se fait dans une monnaie hors de contrôle de l’état, il n’y aura pas de TVA par exemple. Mais je trouve que c’est une bonne chose, car la TVA — Taxe sur la Valeur Ajoutée — taxe en fait le travail, puisque la valeur ajoutée est par définition le travail effectué. C’est une taxe qu’il faudrait tout simplement supprimer, ce qui supprimerait du même coup le travail au noir. Et pour compenser, il faudrait taxer les flux financiers, avec une taxe Tobin.
Mais alors, se pose la question : si le commerce se fait dans une monnaie que l’état ne contrôle pas, comment taxer le flux financier dans cette monnaie ? Ben, c’est pas possible, mais c’est pas grave, car à un moment tout organisme aura besoin de payer des impôts, dans la monnaie officielle, et c’est là que l’état pourra appliquer une taxe.