"... Notre nature propre a
été violemment affectée par le péché d’Adam. Paul écrit : « Par un seul
homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort »(Romains 5.12).
Cette mort n’est pas seulement un jugement qui survient à la fin d’une
vie, c’est une caractérisation de l’humanité. Nous sommes « né(s) dans
la faute… conçu(s) dans le péché » (Psaume 51.7).
En fait, l’être humain pèche parce qu’il est pécheur dans son être.
Observez la manière dont Paul décrit l’être et l’action de l’homme :
1 Pour vous, vous étiez morts par vos
fautes et par vos péchés 2 dans lesquels vous marchiez autrefois selon
le cours de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, cet
esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. 3 Nous tous
aussi, nous étions de leur nombre et nous nous conduisions autrefois
selon nos convoitises charnelles, nous exécutions les volontés de notre
chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère
comme les autres (Éphésiens 2.1-3)
18 Ils ont la pensée obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à
cause de l’ignorance qui est en eux et de l’endurcissement de leur cœur.
19 Ils ont perdu tout sens moral, ils se sont livrés au dérèglement,
pour commettre toute espèce d’impureté jointe à la cupidité (Éphésiens 4.18-19)
Ainsi, l’humain a perdu le repère du bien, du vrai. Ses émotions, son
intellect, ses affections son identité, tout ceci est affecté.
Est-ce que l’homme est libre ? Si la liberté est définie comme la
possibilité d’agir selon sa nature propre, alors il est surtout libre de
pécher ! Il est en fait prisonnier de sa nature pécheresse. Cela ne
veut pas dire qu’il ne fait que le mal – Jésus reconnaît à la fois notre
nature déchue, et le bien que nous sommes tout de même capables de
réaliser (Luc 11.13).
Nous sommes donc incapables de réaliser pleinement le bien moral que
nous aimerions réaliser. Seule une régénération intérieure (Jérémie 31.33, Ézéchiel 36.26) est susceptible de nous faire passer à une vie nouvelle (Jean 3.1-5, Romains 6.4), renouvelant ainsi notre volonté (Philippiens 2.13).
Cette transformation est substantielle quoi qu’incomplète jusqu’à ce
que le Seigneur vienne nous prendre pour nous transformer à son image (1 Jean 3.2)."
extrait : Florent Varak
https://evangile21.thegospelcoalition.org/article/libres-de-choisir-entre-bien-mal/