@Gollum
Et pourtant, dans sa jeunesse Claudel avait aimé Faust...Il admira longtemps Mallarmé qui fut son maître et son ami et surtout l’éphémère prodige Rimbaud, on ne peut pas dire que ces derniers furent des bigots pas davantage que des mystiques, à une époque où on brulait le sacré, alors, il y a bien une coïncidence, une chimie qui opère entre ces ames pour qu’une « affinité élective » se produisit.
C’est ce qui m’intéresse, et j’aime bien les êtres singuliers, Paul Claudel était aussi un érudit, précoce et brillant, et pratiquait l’humour, l’ironie, un amoureux de la nature...Poète et diplomate.
Certains prétendent qu’il était assez jaloux de Goethe en fait, et qu’à l’article de la mort il aurait dit, sentant ses derniers moments : « Docteur, pensez vous que c’est à cause de la saucisse ? » Un Goethe mal digéré en fin de compte.
« Le soulier de satin » est présenté comme « le grand oeuvre » de Claudel, au même titre que « Faust » fut celui du Goethe littéraire , il y a des analogies entre les deux, outre qu’il s’agit de théatre, et c’est aussi cela qui m’intéresse...Bref, Claudel a tout pour m’intriguer positivement, un long temps, avant que je ne revienne à Goethe (ah, que les femmes sont inconstantes).
Léon Bloy, en me renseignant vite : Il est de chez moi le garçon !!!
Peut être malgré tout influencé par Hugo et Fantine qui vendit ses dents.
Il ne me donne pas envie de le lire, un peu trop exalté .
Sinon : Il n’y a vraiment qu’un chrétien pour inventer des trucs aussi délirants...
Mais enfin, vous avez fini de moquer les chrétiens, vilain mécréant ???