C’est exact, je me prétend chrétienne et, il n’y a que moi qui puisse le dire.
Athée, je ne le pourrais pas, ce serait une imposture de ma part, et, par ailleurs , je ne me trouve aucun accord avec quelque autre mouvement spirituel qui soit, bien qu’intéressée par l’orientalisme, depuis que j’aime la Russie...La patience et le fatalisme russes s’expriment parfois simplement en ces termes : « Dieu décidera » Prier et attendre.
Ce « Dieu décidera » est assez semblable au « Inch Allah » des mahométans , mais les uns sont chrétiens et les autres musulmans.
Ainsi, je trouve que l’esprit chrétien pourrait être encore le meilleurs glaive pour combattre l’idéologie intégriste islamiste plutôt que la laïcité qui n’en est que la pauvre enfant (de la chrétienté, en ce sens qu’elle est son évolution) démunie et pervertie sur l’autel de l’idéologie des « droitsdelhommiste, réduite à un statut juridique qui la rendue exsangue.
Pour continuer et en finir avec Claudel, voici surtout ce qu’il reprochait à Goethe, en quelques mots :
»Goethe n’a de talent que quand il est inspiré par Méphisto [...]. Tout le monde a vendu son âme. C’est l’Enfer de Swedenborg !« 44
34De nombreux emprunts à Faust sont faits cependant dans Le Soulier, mais tout se passe comme si chacun d’eux montrait, sur le mode sérieux ou (le plus souvent) grotesque, la voie sur laquelle le drame ne devra pas s’engager. Faust penche pour Satan au lieu de s’en remettre à Dieu : tel est le choix eschatologique capital qui, aux yeux de Claudel, est la négation même de toute la pensée européenne.
Sans compter que Goethe était issus du protestantisme (ah, l’hérésie !!!)
Pourtant, Claudel donna son âme à Dieu, et Faust, à mon sens n’a pas vendu son âme à Méphisto, mais il lui a bien donnée.
Que ce soit dans le Faust de Goethe ou dans « Le soulier de satin » de Claudel, il s’agit d’un même drame , d’une même tragédie, qui se jouent, la lutte entre le désir et l’esprit, avec in fine, la possibilité de la rédemption et qui passe toujours par la déchéance du héros après avoir connu des affres et la gloire, et l’amour.
Il y a un monde ainsi très coloré, pas seulement dramatique, il y a du comique, de l’ironie et beaucoup d’action
La scène est le monde intérieur qui est aussi le monde tout court, le monde physique dans son immensité .
Les deux furent toujours hantés par l’esprit de Shakespeare en fait.
Ah juste un dernier :
A son titre « Le soulier de satin » Claudel accole un « Le pire n’est pas sûr » que je trouve adorable !
(non, non, je ne veux pas vous vendre Claudel ou Goethe, c’est un sentiment du moment)
Bien entendue que je n’ai pas pris votre petite pique (habituelle) sur les chrétiens, contre moi, je relève juste que ...hummm...C’est plus fort que vous, cette tentation à laquelle vous ne pouvez résister (Pascal L à raison, vous êtes certainement possédé par le démon lol)
01/08 09:27 - JPCiron
@Francis, agnotologue < En démocratie, c’est le risque (ou l’objectif ?) (...)
01/08 07:58 - Francis, agnotologue
@JPCiron ’’< les médiocres ont pris le pouvoir. > En démocratie, (...)
15/12 13:16 - JPCiron
< La raison ou causalité en tant que moyen est supérieure à tout, même à un Dieu tout (...)
15/12 11:13 - Hervé Hum
@JPCiron Comment concilier les lois de la physique avec l’affirmation Créationniste de (...)
15/12 09:10 - JPCiron
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14/12 22:40 - Hervé Hum
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