Prendre des décisions graves ? Du genre examen autocritique du système qui a mené à ce fiasco devant une épidémie, somme toute parfaitement gérable si on n’avait pas cassé notre outil de gestion de crises et de soins ? Vous êtes optimiste...
Elles sont prises : on va continuer à cohabiter avec des dizaines de milliards d’animaux élevés en camps de concentration et tués pour notre seul bon plaisir , continuer à faire voyager à 900km/h les virus 24/7 et vivre avec un hôpital gérant l’ordinaire en flux tendu, avec le peuple comme paramètre ajustable via la privation de libertés aux soubresauts du système.
Le vaccin pour rustine ? La routine : on n’aurait pas de la viande sur la table tous les jours sans la mise sous antibiotiques de milliards d’animaux confinés (eux aussi), donc vacciner le troupeau pour faire tenir un système insoutenable, on connaît...
Et quant à voir le peuple se mettre debout... Il ne sait plus où il habite, formaté qu’il est depuis la maternité à vivre sous de multiples formes de dictatures au quotidien. Depuis quand les citoyens décident des lois qu’ils vont se donner et devoir respecter ensuite ? Depuis quand décident-ils des entreprises que leur épargne va subventionner, de la stratégie de leur entreprise, de la répartition des bénéfices, des choix énergétiques, de ce qui est le bien commun ?
La plupart se satisfont de signer un chèque en blanc tous les 5 ans et de se faire rouler dans la farine en permanence.
Les grands média (financés par l’Etat français et l’oligarchie) sont là pour faire en sorte qu’il en soit toujours ainsi.
Souvenons-nous du TCE en 2005. Facile d’envoyer un peuple dans les décors quand « il se trompe ».
Cet acharnement à pousser la foule au désespoir et aux extrêmes par dépit et colère est le principal talent qu’on peut accorder à l’essentiel de notre classe politique et médiatique. Ils voudraient un retour du fascisme qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Les imbéciles...