@Alain Alain
« Est-ce
que l’Eglise a poursuivi, condamné, emprisonné des hommes de science pour leurs
opinions scientifiques, exactes ou fausses n’y changeant rien. Oui. »
Veuillez
nous citer les hommes emprisonnés pour leurs opinions scientifiques.
Veuillez
apporter les preuves de leur emprisonnement.
Dans Le
géocentrisme par Jean de Pontcharra
http://le-cep.org/archive/CEP_56.pdf
Copernic
(1473-1543)
La légende
dorée prétend que
Copernic, chanoine polonais,
n’osa pas publier de son vivant Le livre des révolutions des orbes
célestes, paru l’année de sa mort en 1543, par crainte des sanctions de
l’Inquisition. Il est vrai qu’il prétendait aussi que son hypothèse était la
vérité, mais la raison réelle était de
nature scientifique. Son système était moins précis que celui dérivé de
Ptolémée en usage
au XIVe et
XVe siècles et
beaucoup plus compliqué. Il
faisait appel à
un nombre plus
élevé encore d’épicycles, car il souffrait de la même insuffisance :
l’usage de cercles parfaits pour
les orbites des
planètes, ce qui
obligeait à recourir aux mêmes
stratagèmes de calcul.
Galilée
(1564-1642)
Après
sa condamnation, ses revenus ecclésiastiques n’ont jamais été
suspendus. La preuve de
l’héliocentrisme par son explication des marées fut reconnue comme fausse dès son vivant. Son orgueil
lui faisait récuser les observations de Tycho-Brahe et il voulait ignorer les
travaux de Kepler.Urbain VIII, très
favorable à Galilée
et au système
de Copernic, lui avait demandé de
ne pas enseigner
comme vérité absolue une
théorie qu’il ne
pouvait appuyer que sur des probabilités. Le
cardinal Bellarmin fit
tout son possible
pour l’amener à admettre
que le système
de Copernic était
une hypothèse et non la vérité comme Galilée le prétendait.
Dans le
domaine scientifique, nous
constatons que les évolutionnistes évoquent immédiatement
l’affaire Galilée dès que leurs
hypothèses sont contestées.
C’est un épouvantail extrêmement efficace
et intimidant, mais
ce n’est qu’un épouvantail. L’ « affaire Galilée » n’a
pris d’ampleur qu’après le début du XXe siècle, au moment où la science
matérialiste montra des prétentions à
devenir la seule
source de « vérité ».
Ce comportement est logique, puisqu’ils commettent la même faute
inexcusable de Copernic
et de Galilée, en
prétendant que leurs hypothèses sont la vérité et que leurs
spéculations sont des faits prouvés.