Bienvenue en Absurdie :
Où les masques ne sont ni « recommandés ou conseillés » pour la population générale en plein pic épidémique (ils furent interdits de vente chez nous au public), en mars dernier mais obligatoire dans l’espace public et privé (intérieur et extérieur) sur l’essentiel du territoire, six mois plus tard. Où était la science pour appuyer cela ? Mais nulle part...
Où on interdit aux médecins de prescrire les médicaments qu’ils jugent utiles au vu de leur expertise pour lutter contre une épidémie.
Où un médicament en vente libre pendant un demi-siècle devient l’ennemi public n°1, sans qu’aucune science ne puisse valider cette bizarrerie.
Où on confine en pointillé malades et bien portants dans l’espoir que ça ira mieux. Nul ne pourra dire que la science recommandait cela, et que pour parodier l’actuel ministre de la santé « c’est le déconfinement qui fait la diffusion du virus ».
De façon flagrante, la science est royalement absente dans la stratégie de lutte et de communication de beaucoup de gouvernement, le nôtre inclus.
J’ai revu mon quotidien depuis le début mai en vous lisant. Ce délire collectif (on a de bons arguments pour le penser) laissera des traces. En mars dernier, quasiment personne n’était masqué en supermarché et la distanciation était d’un mètre aux caisses dans le supermarché local. Six mois plus tard, gel alocolisé pour tout le monde, masque obligatoire dans le magasin et 2m de distance imposée aux caisses.
A la poste on attend en file indienne dehors en plein vent, tous masqués pour éviter la fin du monde si on se retrouve à dix dans un bâtiment ventilé.
J’ai fait remarquer au gestionnaire d’un collège, que faute d’attraper la Covid19, l’ensemble du personnel aura droit à tout le reste, vu les températures glaciales avec les portes ouvertes à tous les vents. Réponse : de la comm... Les élèves peuvent dire à leurs parents qu’on est aux taquets dans la lutte. Plus de 500 personnes cohabitant dans le collège et aucune contamination en son sein en 4 mois, dans un département qui monta jusqu’à 470 en taux d’incidence. Mais la traque aux élèves baissant le masque sous le nez est sans répit.
Le chapelet de scandales qui a émaillé cette gestion de crise prendra des années à être analysé correctement. Un grand moment de folie collective, une année somme toute banale pour le cancer où 160 000 des nôtres auront trouvé la mort face un fléau qui se moque de nos défenses immunitaires, dans l’indifférence collective, médiatique et gouvernementale . Dans quel asile sommes nous entrés ?...