Ce projet de loi inique est un test du (bon) fonctionnement de notre démocratie. Si notre régime va bien, ce projet de loi ne devrait jamais pouvoir être voté par l’Assemblée nationale. Si ce texte est voté, il devrait pour la plupart de ses dispositions être censuré par le conseil constitutionnel. Si le peuple est encore conscient des principes fondamentaux de notre République et s’il se souvient qu’il est souverain et que ceux qui le gouverne ne le font que par sa volonté, alors il devrait faire pression pour que ce texte ne voit pas le jour. Si notre régime va mal, ce texte sera voté sans la moindre censure et sans protestation majeure du peuple.
Il est urgent que chaque citoyen contacte son député pour lui signifier son désaccord avec ce projet de loi et pour demander à son député quelle sera sa position.
Ce projet de loi est effectivement un pas de plus, un pas de trop ?, vers une République qui ressemble de plus en plus à la République romaine à la veille de la prise de pouvoir par Octave. Nous, c’est même pire car nous n’avons pas d’Octave mais un chef plus proche de Brutus.
Ce texte est un camouflet pour les libertés et un camouflet imposé au prétexte d’une maladie qui tue moins que la grippe. Autant dire que la pandémie n’est que le prétexte à la mise en œuvre d’un pouvoir totalitaire par des individus sans complexes.
Ce projet de loi est préparatoire à la mise en place de l’obligation vaccinale. Dans un premier temps, ceux qui qui refuseront le vaccin seront socialement entravé et leur liberté d’aller et venir sera mise entre parenthèse. Mais au rythme où tout cela va et au constat de la totale impunité ressentie par un pouvoir qui se croit désormais tout autorisé pour « lutter contre une grippe », au mépris du savoir scientifique, je pense que l’obligation vaccinale sera prochainement imposée sans le moindre état d’âme.
Ceux qui voteront ce texte auront leur nom inscrit sur une liste, celle des élus qui ont choisi l’ignominie. Leur nom se rajoutera aux noms de ceux qui ont voté les pleins pouvoirs à Pétain. Leur nom rappellera aux générations futures la trahison du peuple et des institutions pour, au fond, servir des intérêts privés.
Quelque chose de dangereux se met rapidement en place. Le temps n’est plus aux oppositions stériles entre les pour et les contre, l’heure est venu de se rassembler pour dire ça suffit.