Aux lecteurs.
Le chef de l’État a de
nouveau fait savoir que le vaccin contre le Covid-19 ne sera pas une
obligation en France.
Il n’a pas commenté la polémique sur le projet de
loi qui vise à ouvrir la possibilité d’interdire certaines activités aux
non vaccinés.
Et pour cause !
Emmanuel Macron n’a pas
répondu et s’est bien gardé de répondre aux inquiétudes qu’a fait naître le projet de loi déposé à
l’Assemblée nationale par Jean Castex, le 21 décembre 2020. Pour ses –
nombreux – détracteurs, la pérennisation des mesures d’urgence sanitaire
prévue dans le texte — qui représente le cœur du dispositif vaccinal d’incarcération et contrôle sanitaire de la population -, fera en effet des non vaccinés des « citoyens de
seconde zone ».
Voici ce que dit le texte :
« Le Premier ministre
peut, le cas échéant […] subordonner les déplacements des personnes,
leur accès aux moyens de transport ou à certains lieux, ainsi que
l’exercice de certaines activités à la présentation des résultats d’un
test de dépistage établissant que la personne n’est pas affectée ou
contaminée, au suivi d’un traitement préventif, y compris à
l’administration d’un vaccin, ou d’un traitement curatif », lit-on
notamment dans le texte présenté par le Premier ministre, qui a beaucoup
fait réagir.
Confronté à la polémique, le ministre de la Santé avait assuré que le
gouvernement ne proposerait pas ce texte devant le Parlement avant
plusieurs mois, « avant d’être sorti de la crise ». Olivier Véran
(qui a répondu à côté du problème) a certifié que le « texte n’[avait] pas du tout vocation à envisager la
vaccination obligatoire contre le coronavirus », sans contredire
l’essence même du projet qui est l’obligation de vaccination pour
pratiquer certaines activités.
Le scepticisme face aux vaccins reste élevé en France où une majorité
des habitants (56%) n’envisagent pas de se faire vacciner contre le
Covid-19, selon un sondage BVA publié le 27 décembre par le JDD et
réalisé du 11 au 14 décembre."
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