« C’est ensemble
que nous gagnerons ! » nous a dit le Président Macron, lors de son
annonce du reconfinement le 28 octobre 2020.
Pourtant, après un second déconfinement, puis l’instauration
d’un couvre-feu et enfin l’attente de nouvelles mesures pour le 2 janvier
2021 ; bien heureux celui qui pourrait entrevoir ne serait-ce qu’un
instant l’unité dans notre pays.
En vérité, c’est au contraire la dislocation de notre
contrat social qui est à l’œuvre dans un contexte social agité. Ainsi a-t-on pu
voir la représentation de la tête du Président Macron baladée sur une pique
rappelant les temps de la terreur révolutionnaire, lors de protestations contre
la réforme des retraites. Puis, les caricatures des députés ayant voté la
piteuse Loi de sécurité globale
suspendues aux arbres… Ces funestes protestations n’ont de cesse de démontrer de
façon surabondante l’impérieuse nécessité qu’il y à rénover nos institutions.
Comment, en effet, faire allégeance à un Etat qui ferait
montre dans le même temps de tant de
centralisation et de tant d’imprévoyance ? Face à la crise sanitaire, le mode de
gouvernance est devenu celui de l’Etat
d’exception qui fait fi du parlement et des corps intermédiaires.
La Ve République va ici comme un gant au président Macron
qui décide seul en tout et de tout, sans se concerter avec quiconque, excepté le Conseil de défense et le Conseil scientifique qui ne sont pas
des instances élues.
Les idées développées par la
Convention pour la 6ème République (C6R) sous l’impulsion d’Arnaud Montebourg
sont à étudier, voire à appliquer pour enfin passer à la VIe République.
Une nouvelle Constitution permettrait la refondation démocratique tant attendue
à travers l’instauration d’une démocratie moderne.