@jefresi
Certes Twitter est privé. Toutefois, cette plateforme bénéficie d’une fiscalité avantageuse qui ne correspond plus à sa réalité puisque Twitter décide de na nature, voire de l’orientation politique de son contenu. IL faudrait enquêter sur la naissance de twitter, voir quelles ont été les financements initiaux et vérifier si ce support ou média n’a pas bénéficier d’aides publiques. Selon l’origine de ses financements, le droit de Twitter de censurer peut devenir discutable. De toute façon, indépendamment de son droit ou pas à censurer, la méthode met en lumière une pensée, une façon de voir le monde et une ouverture aux opinions contraires incompatibles avec les principes d’une démocratie.
Par ailleurs cette pensée totalitaire prend de l’ampleur. Certaines sociétés demandent même aux USA la mort sociale de tous ceux qui ont soutenu et qui soutiennent Trump : licenciement, bannissement de tous les réseaux, inactivation des cartes bancaires etc... En ce sens, la suppression des comptes de Trump dépasse et le loi encore la problématique « je suis pour Trump », « je suis contre Trump ». C’est la survie de nos démocratie qui en jeu.
Un réseau public serait idéal mais un réseau public non contrôlé par l’Etat. Un réseau financé par ses utilisateurs avec des CGU claire et précise et une procédure de débat contradictoire avant toute censure. En effet, il y a des contenus que l’on ne peut pas accepter : racismes, antisémitismes, appel au meurtre, dénonciation calomnieuse. Tout cela nécessite des contre pouvoirs, des procédures de droit de la défense, aucun blocage ne devrait se faire unilatéralement sans discussion possible.