Bonsoir,
Je repense sans arrêt à cette phrase de Martin Hirsch selon qui il serait possible en France de produire la même richesse qu’aujourd’hui avec seulement 1/3 de la population dite active au travail.
Ne se serait on pas résignés, employeurs, managers et politiques français, à cette solution quit çà répartir une partie de cette richesse entre emplois non marchands et sans emploi ?
En fait n’existerait il pas des gisements d’emploi et donc des entreprises très « productifs » qu’occupent ou qui occupent souvent par exemple les sortants de grandes écoles, de façon analogique à ces grands céréaliers qui remplacent chacun des dizaines d’agriculteurs moins productifs...
La valeur du salaire médian danois n’est elle pas l’illustration d’une production de richesse mieux répartie entre les citoyens, et partant d’un emploi mieux réparti et d’une plus grande solidarité et confiance entre les ressortissants danois ?
Je ne suis pas spécialement compétent en économie mais j’observe que de nombreuses entreprises préfèrent suroccuper des productifs et placardiser des anciens moins formés, moins zélés ou s’en séparer sans valoriser leur expérience. Cette solution serait la plus « économiquement correcte ».
Enfin Galbraith et bien d’autres on dit qu’il fallait réinterroger le concept de travail ce qui me paraît très sensé. Le même terme recouvre des activités trop différentes, parfois même aliénantes ou au contraire épanouissantes.
Bon débat.
Marc P