Merci pour votre témoignage.
Par un procédé singulier, Arthur s’était attaché à casser les modèles. Son dérèglement des sens passait par divers procédés, et expédients.
Tous les enfants cherchent à s’étourdir, sur un tourniquet. Seuls les plus ardents et fidèles avec ce que la nature donne en premier, gardent les même exigences. L’alcool, l’absinthe qui était très courant à cette époque, était un de ces moyens, d’arriver à ce dérèglement des sens . Dans ces lettres, il dira qu’il se donne un mal de chien afin de parvenir à cet état qui fera peur aux autres. Rimbaud est il un homme qui ne fait qu’expérimenter, ou se laisse aller à ses démons ? Le sait il lui même.
Le but,, dit il, est se faire voyant ; Afin de provoquer cet état second propice à l’affranchissement du réel, et à la création..... Il pense que les mots peuvent changer la vie. Les provocations et les passages à l’acte, ont néanmoins leurs limites !
A Londres, Verlaine se moque encore une fois de Verlaine, alors que celui ci revient avec un poisson....Pour une fois, Verlaine décide de tourner les talons et le quitte. Rimbaud court après...Plus tard il y aura la scène du pistolet. Rimbaud prend une balle dans le bras. Mais quand il sort avec le bras en écharpe, Verlaine l’attend, et veut le descendre. Rimbaud va se réfugier près d’un policeman...
Condamnation de Verlaine à deux ans de prison.....Rien de tel que l’expérience pour grandir. Mais Rimbaud s’est aperçu que la poésie ne peut pas changer la vie, du moins au point qu’il l’imaginait. Impossible de parler et de ressentir pour lui, mais tout est inscrit dans ces élans poétiques, mais aussi dans la vie qu’il met en accord avec le verbe. Désormais il écrira la poésie avec ces pieds ; Reste que son courrier garde la trace du fort en thème. Néanmoins, qui est amateur de vieilles cartes postales, sait très bien que la qualité de l’écriture de nos ancêtres étaient de très grande qualité. Je dis cela en amateur de ces cartes postales, qui sont un livre d’histoire.
L’héritage de Rimbaud est très important. Il a 50 d’avance sur les autres. Il devance les surréalistes et les dadaïstes, qu’il n’aurait sûrement pas supporté. C’est cette énergie et cette façon qu’il a de s’affranchir de la race des esclaves et des notaires qui continue à fasciner.