@popov
L’alimentation cétogène est une très bonne chose, une excellente alimentation. Sans doute l’alimentation qui peut vous sortir de nombreux guêpiers.
Seulement, l’alimentation cétogène ne peut pas être envisagée de la même manière à 30 ans, 50 ans, ou 65 ans.
Il faut savoir « s’interroger » et savoir « d’où » on part. En effet, s’agit-il de lutter contre des maladies déjà installées (des maladies métaboliques majoritairement, mais, pas seulement, certains cancers sont aussi concernés). S’agit-il, si on est plus jeune, de réguler son homéostasie énergétique ? S’agit de perte de poids, en relation toujours avec la santé ? etc.
Votre âge et des pathologies pré-existantes seront déterminants pour aborder la manière dont une alimentation cétogène sera conduite.
C’est un vaste sujet et chaque personne présente un profil particulier : ses gènes, son mode de vie, ses antécédents, ses habitudes alimentaires, son lieu de vie, etc. Si des maladies « dégénératives » se sont développées dans votre entourage familial, par exemple, vous auriez plutôt intérêt à vous poser la question de l’alimentation cétogène. Si vous avez développé de la graisse viscérale, cette graisse « prédictive » des maladies cardiovasculaires et des maladies métaboliques, même de cancers, alors l’alimentation cétogène sera d’un très précieux secours.
Je dirai, pour être bref, que l’alimentation cétogène peut être suivie, de manière périodique, pour éviter que le taux de glucose sanguin trop élevé trop souvent ne vienne endommager l’organisme par ses actions délétères. Si des pathologies sont déjà installées, il faudra être plus rigoureux. Si l’on souhaite retrouver la santé évidemment. C’est vraiment l’intérêt que l’on porte à sa santé et à la manière de vieillir qui est déterminante.
Si l’on est plutôt jeune, l’alimentation cétogène « intermittente » peut être une excellente approche. Parce que, toute une vie en alimentation cétogène, je ne suis pas certain que cela soit tenable au plan psychologique. Profiter de la vie c’est aussi profiter des plaisirs de l’alimentation. Et comme le « sucre » agit sur les centres du plaisir, s’abstenir toujours et tout le temps d’en consommer, prive l’organisme de ce genre de plaisir. Pour ce faire, on peut « tricher » et « tromper » son organisme par différents moyens.