La science est en phase terminale. Plus personne ne croit au progrès et j’ai des amis chercheurs autour de moi, et franchement, ça fait froid dans le dos de les entendre vouloir plus de moyens pour chercher quoi ! Je leur demande ? Chercher toujours et encore ! Pourquoi ? Parce que nous sommes ainsi fait. D’accord et encore ? Malgré vos magnifiques découvertes et les progrès indéniables que vous avez amené dans l’humanité, aujourd’hui, pourquoi tant de méfiance sur vos recherches ? Alors, les réponses fusent. C’est la faute aux capitalistes. C’est la faute aux politiques. C’est toujours la faute des autres. Nous notre métier sont les faits. Autrement, nous chercherions jamais. Pas la critique de ce que nous trouvons et des applications qui pourraient venir. Cela est du débat de la société. Oui, mais quand la société est en crise d’infantilisation et que les plus avenants ne se font plus entendre, n’y-a-t-il pas un risque de nous transformer en alibi pour vos recherches ? Conclusion.
Connaissant les chercheurs eux-mêmes, je crois que le problème est moins de percer le mystère de la nature jusqu’à épuisement, que la nature même du chercheur car nous ne sommes plus au temps de Galilée ni de Giordano Bruno. La coupe c’est renversé. Le problème est la nature même du chercheur qui doit impérativement se doter d’une conscience à la hauteur des enjeux qu’entraine chacune de ces découvertes. Impérativement. Sinon, le monde des chercheurs subira la loi de défiance que subisse le politique, le journalisme et le médiatique, aveugles à toutes visions hors d’eux même et de leur petit monde qui tourne comme en vase clos. Et la mise au rencart des rubriques scientifiques est assez significatif à ce sujet. L’informatique fait plus rêvé que vos recherches devenues aussi mystérieuse que vous même, à part la théorie des cordes qui sonnent comme le chant du signe d’une époque autrement plus passionnante.