La science au placard ?
Les informations scientifiques disparaissent peu à peu de la plupart de médias. Quelle en est la signification ?
Le site Web du magazine Le Point a été récemment refait. Il est
intéressant de regarder la place qu’a la science dans les médias français
d’aujourd’hui.
Quelques exemples :
- sur le site du magazine Le Point, la rubrique "High Tech" semble avoir
remplacé l’espace destiné à la science, qui ne se retrouve plus
mentionnée que dans les Dossiers. Quatre dossiers seulement en ligne au
27 février 2007.
- sur le site du quotidien Le Monde, la rubrique scientifique vient après
celle sur les "Technologies", qui vient après "Sports", qui vient après
"Médias"... La science est 10e sur 12. Pas brillant.
Qui plus est, la rubrique vient d’être renommée "Nature et sciences"... comme si la science en elle-même n’était plus suffisante.
- l’hebdomadaire Nouvel Obs s’en sort mieux puisque les sciences sont
mentionnées dans la partie "Actualités", mais la raison première est son
affiliation avec le mensuel Science et Avenir
- l’hebdomadaire L’Express semble avoir gardé les pieds sur terre,
puisque la science apparait en 5e place sur 6, juste devant la
rubrique "High Tech".
- sur le site du quotidien Libération, la rubrique apparaît juste
avant celle des dépêches, et semble être mise à jour très
épisodiquement (2 brèves le 31 janvier, rien jusqu’au 20 février...)
- pour le quotidien Le Figaro, sciences et médecine vont de pair.
Serait-ce que les médecins sont surreprésentés dans son lectorat ?
- enfin, sur AgoraVox, un article scientifique doit être étiquetté "Science et techno", mettant implicitement les deux sujets au même niveau.
Ce petit tour d’horizon n’a rien d’exhaustif ni d’impartial. Il vise
juste à illustrer le fait que la science n’a pas, ou n’a plus, vraiment
droit de cité dans les grands médias. Petit à petit, sa place diminue,
son rang dans les rubriques recule. Pis encore, bien souvent,
insidieusement, elle est mélangée au verbiage se faisant appeller "High
Tech" et qui en d’autres temps aurait pu s’appeller "Gadgets".
La vulgarisation de la science est un art ô combien difficile, à la
hauteur de la difficulté de la science elle même. Expliquer à la fois
les mécanismes découverts, donner une perspective qui s’inscrive dans la
société qui lui a donné le jour, le tout dans un langage accessible au
plus grand nombre, est à la portée de peu d’esprits brillants.
Qui plus est, la science nous renvoie une relation au temps peu en
rapport avec celle que nous ressentons tous les jours, et encore moins
avec celle sur laquelle se sont calés les médias. Les nouveautés ne sont
pas légion, mais elles peuvent changer le monde. Tout l’inverse du
brouhaha médiatique. Il faut tous les jours avoir quelque chose de
nouveau à donner en pâture, mais il faut surtout qu’on puisse vite
l’oublier et surtout qu’on n’ait pas besoin d’y revenir.
La relégation des sciences dans les médias est bien naturelle, tant
leurs mondes ne s’accordent pas. Mais naturel n’est pas légitime, et ne
perdons-nous pas collectivement une partie de notre savoir commun, de
notre richesse, des biens publics - fussent-ils immatériels - quand
nous acceptons que la science ne fasse plus partie de la vie publique ?
L’émission d’Arte, Archimède, dont certains demandent le retour depuis
sa déprogrammation il y a deux ans, était un prototype merveilleux de ce
dialogue entre science et scientifiques, voire technologues, d’un côté,
et la société de l’autre. On peut se demander si la disparition de cette
émission n’a pas accéléré la diminution de l’importance de la science
dans les autres médias.
Un récent rapport fustigeait la valorisation de la recherche en France.
Une des raisons de ces difficultés ne vient-elle pas du fossé toujours
plus grand entre les acteurs de la science, et leurs destinataires, qui sont également les légitimes propriétaires des résultats scientifiques, les acteurs de la société, les citoyens ?
Haro, une nouvelle fois, sur les médias ? Osons dire que ce renoncement est
sûrement plus le résultat d’une trop grand facilité à céder à... la
facilité, qu’une véritable décision stratégique.
La science n’est pas marchande, elle ne sera donc plus diffusée,
deviendra plus hermétique, et encore moins marchande... Où va-t-on ?
A l’heure où tous s’effraient des enjeux de la "société de la
connaissance", n’est-il pas temps, et plus que temps, de remettre la
connaissance à la portée de la société ?
95 réactions à cet article
-
A l’heure du bilan,Mr Chirac devrait faire son mea culpa sur l’abandon de la recherche et de l’investissement dans ce domaine essentiel pour un grand pays comme la France
Une vrai faillite !
-
Loin de moi l’idée de défendre M. Chirac, mais est-il plus particulièrement responsable que les autres ? L’abandon de la recherche par les politiques ne vient-il pas d’une disparition de la recherche dans la sphère publique, dont la disparition dans les médias est la face la plus visible ? N’étant plus un sujet d’intérèt général, la responsabilité sur les problèmes scientifiques sont abandonnés aux experts qui n’ont aucune légitimité politique. La recherche devient de plus en plus abscon, et disparait encore plus du domaine publique. Le cercle vicieux est bien entamé. Le signe le plus inquiétant que la recherche est mal en point est que les discours politiques déclarent qu’il faut en faire la priorité : cela devient un objet de communication et plus aucunement de réflexion.
La communauté scientifique n’a-t-elle pas sa part de responsabilité en abandonnant, ou se résignant à l’abandon, de la science dans les média grands publiques ? La disparition de l’émission Archimède d’Arte, n’a pas remué la foule des scientifiques. Seuls quelques acharnés, que je salue, font feu de tout bois pour faire revenir cette émission. Les scientifiques ont-ils envie d’être partie prenante de la société - société qui, par l’intermédiaire de la puissance publique, leurs donne les moyens de leur recherche, fussent-ils considérés insuffisant - ou préfèrent-ils rester entre eux, sans risque d’être interrogés sur la légitimité de leurs travaux, se considérant en dehors - vois au dessus - de la sphère publique ? Si tel est le cas, comment s’étonner qu’aucun acteur de cette sphère publique - politiques, média, opinion - ne s’intéresse plus, ou pire, à la recherche ?
-
Beau manifeste !
Il semble en effet que l’intéressement aux sciences soit en baisse. Il fut un temps où tout le monde connaissait Einsein ou Bohr et essayer de comprendre. La relativité faisait la première page du monde...
Il y a peu, dans un silence total, une expérience a mis à jour un paradoxe revolutionnaire sur le trajet de la lumière qui dépend de la position d’observation. Aucun de mes amis n’en avait entendu parlé alors que la plupart sont scientifiques.
Il ne reste, dans ce triste constat, qu’à saluer le site futura-science qui fait un formidable effort de vulgarisation.
-
Pardon, j’ai oublié de mettre le lien...
http://www.futura-sciences.com/news-choix-retarde-quand-mecanique-quantique-agit-passe_10413.php
-
http://www.futura-sciences.com...
Ces électrons dont parle cet article... ne seraient-il pas des photons, des fois ?
-
Heu... je ne pense pas, non... De toutes facons, pour en discuter, allez sur le forum relié à l’article !
-
Merci de rappeler l’existence de futura-science qui offre une vraie respiration sur Internet, noyé dans un flot de bouillie pour chat déjà obèse... Quelle est la raison de la baisse d’intérèt pour la science ? Un exophénomène sur lesquels personne n’aurait de contrôle ? Ou une conséquence d’un éloignement du monde scientifique de la sphère publique, au profit de leurs intérèts propres - et légitimes - mais peut-être pas à la hauteur des ambitions auxquelles la science et ses serviteurs peuvent prétendre ?
-
Disons que ce qui est embêtant pour le pouvoir c’est que si la science est diffusé, les gens ne goberont pas forcement ce que leur racontent les ’experts’.
Il est effarant de voir que le créationnisme est accepté aux US à égalité avec la théorie de Darwin, alors la science...
Sachant que ce qui arrive aux US vient chez nous quelques années plus tard...
Ce n’est que le début.
Je vous rappelle que le nuage de tchernobyl n’est jamais passé sur la France il s’est gentillement arrêté aux frontières...
-
Voyons, voyons, mais les responsables au pouvoir sont à l’image du bon peuple qui les a envoyé se coltiner à leur place avec les problèmes du quotidien. Un peuple de plus en plus ignare , qui ne sait pas lire et écrire en sortant du CP, qui continue à faire le plein de fautes d’orthographe au prétexte que c’est la science des ânes. Les politiques, par Monsieur Chevènement interposé, ont voulu 80% d’une classe d’âge avec le bac, la science est de ce fait tomber à l’eau. CQFD et les médias suivent maintenant en raclant le fond d’un océan de médiocritude. Allez dehors la vulgarisation scientifique ...ça fait trop riche et dans les slams ou les sms ça complique !
-
J’ai pour ma part toujours du mal à croire qu’il y ait un groupe de personnes suffisament intelligents, clairvoyants, pour avoir un dessein à long terme, s’acharner à réduire la place de la science dans la société pour permettre l’utilisation d’arguments d’autorités des experts qu’ils auraient convoqués. Je ne nie pas que la tentation est grande de s’appuyer sur les gens qui disent les choses qu’on veut promouvoir. Comme tout le monde, scientifique également. L’utilisation massive des experts dans un débat public pour contourner la décision démocratique n’est-elle pas aussi possible parce que les experts ne sont pas contredits et remis en question ? Combien de personne a le courage de dire « de où elle parle » : qui la paye ou paye ses travaux ? Le nuage de Tchernobyl n’est-il passé sur la France grâce uniquement à la soumission de ceux qui pouvaient éclairer le public ?
-
Ceux qui, se réjouissant du déclin des religions, proclamaient le triomphe de la Raison, doivent déchanter...
En réalité, notre monde contemporain, pressé d’immédiateté, a un véritable problème avec le temps (voire à ce sujet l’article d’aujourd’hui sur l’euthanasie) : or, une bonne compréhension de la science nécessite de s’inscrire dans la durée ; de plus, à l’heure actuelle, mieux vaut être commercial ou dans la finance pour gagner beaucoup d’argent.
Il est temps de réhabiliter les filièrers scientifiques. Pourquoi pas davantage d’articles scientifiques sur Agoravox ?
-
pourquoi pas plus d’articles scientifiques sur AVox ? pour une simple raison : la forme ne suffit pas pour faire de la communication scientifique ! et seul un vrai reviewage permet de limiter les fantasmes pseudo-scientifiques (relisez les articles de Mourey où on apprend que Petra a été créée par les hébreux pendant leur exode -sic-)
-
@(IP:xxx.x70.30.84)
Petite mise au point par E. Mourey, suite aux critiques qui m’ont été faites après l’article « AgoraVox doit-il se remettre en question ? » du 28 février et dont je viens de prendre connaissance.
par Horemheb (IP:xxx.x17.225.180) le 1er mars 2007 à 05H46
& Et puisque je vais m’appliquer les principes que j’ai défendu dans mon précédent post, je vais préciser en essayant d’être pédagogique pour les lecteurs qui n’ont pas tout suivi. E. Mourey prétend entre autre : que Moïse était un groupe de prêtre d’Osiris en lutte contre les prêtres d’Amon (je rappelle que rien à part la bible et ses commentateurs ne nous parle de Moïse en histoire, et que la bible, ni Flavius Josèphe ne dit qu’il était prêtre d’Osiris.
Ma réponse, je cite : « On dit que le prêtre d’origine héliopolitainne qui leur donna une constitution et des lois, appelé Osarseph[155], du nom du dieu Osiris adoré à Héliopolis, en passant chez ce peuple changea de nom et prit celui de Moïse. » (Flavius Josèphe, contre Apion , XXVI). »
& et d’autre part que la religion égyptienne est syncrétique, gérée par des fonctionnaires, et que les dieux ne s’opposent pas les uns les autres, comme les curés des églises nommées St Etienne ne s’opposent pas aux églises nommées St Vincent).
Ma réponse, je cite : « Alors les Hiérosolymites, qui avaient envahi le pays, renversèrent les villes, incendièrent les temples, égorgèrent les prêtres, en un mot ne reculèrent devant aucun crime ni aucune cruauté. 265 Le fondateur de leur constitution et de leurs lois était, d’après notre auteur, un prêtre originaire d’Héliopolis, nommé Osarseph du nom d’Osiris, le dieu d’Héliopolis, mais il changea de nom et s’appela Moysès. 266 Treize ans plus tard - c’était la durée fixée par le destin à son exil - Aménophis, suivant Manéthôs, arriva d’Éthiopie avec une armée nombreuse, attaqua les Pasteurs et les impurs, remporta la victoire, et en tua un grand nombre après les avoir chassés jusqu’aux frontières de la Syrie[158]. (Flavius Josèphe, contre Apion ,XXIII). »
& que les tombes troglodytes de Petra ont été construites par les Hébreux de retour d’exode (elles ont en fait été construites par les Nabatéens plus de 700 ans après la date supposée de l’exode, et c’est prouvé à la fois par l’archéologie, l’histoire de l’art et les inscriptions sur les sites).
Ma réponse, je cite le passage incriminé : « ...bref toute une architecture et une sculpture qui font penser à un acte de naissance égyptien qu’on ne peut attribuer, en toute logique, qu’à Moïse et à ses troupes (je n’ignore pas que ce que je viens d’écrire est contraire aux interprétations archéologiques qui ne font remonter les plus anciens vestiges qu’à quelques siècles avant J.C.). »
& que la citadelle médiévale du Crest près de Clermont-Ferrand date de l’époque gauloise.
Ma réponse, je cite le passage incriminé : « Et puis, il y a des vestiges qui crient leur authenticité, des murs écroulés à foison, des vestiges de tours, des restes de porte antique qui sont toujours là ou qu’on retrouve dans des vieux dessins ou dans d’anciennes sculptures... »
& que l’Atlantide était au Crest...
Ma réponse, je cite les passages incriminés : « Je ne retiens que la partie vraisemblable du récit (de Platon). Il est bien évident que Platon s’échappe ensuite dans son « monde des idées » pour imaginer une cité idéale » et « S’il tombe sous le sens que la Gergovie de Napoléon III ne pouvait être la cité qui se dressa jadis contre Athènes, en revanche la Gergovie du Crest, oui, cent fois oui ! » et dans un article refusé : « J’en déduis que c’est bien cette image (Gergovie/Le Crest) que le philosophe/poète a magnifiée jusqu’à en faire une image idéale, selon lui, de la cité à construire. » & que les Gaulois/ Atlantes sont les héritiers des Hébreux.
Je n’ai pas trouvé le passage incriminé.
& Comment qualifier ces questions d’intéressantes ? Cela m’épate que certains aient du mal à ne pas voir qu’il s’agit de délires.
« épate », « délires » : je ne vois pas quelle réponse je puisse faire.
E. MOUREY, le 13 mars 2007.
-
M. Mourey je vous en prie arrêtez de prendre les gens pour des imbéciles :
pour ceux qui ne le savent pas Flavius Joseph est un « historien » très peu fiable qui ment honteusement lorsque cela l’arrange et surtout confond très souvent les noms donnés aux différents intervenants de ces « histoires » — vous pouvez lire les ouvrages de E. Meyer sur ce sujet et en particulier Chronologie dans lequel il pointe tous les errements de Flavius Joseph
voilà ce qu’il écrit dans contre Apion XXVI, traduction René Harmand 1911
« Ils y allèrent et, faisant de ce lieu la base d’opération d’une révolte, ils prirent pour chef un des prêtres d’Héliopolis nommé Osarseph et lui jurèrent d’obéir à tous ses ordres. Il leur prescrivit pour première loi de ne point adorer de dieux, de ne s’abstenir de la chair d’aucun des animaux que la loi divine rend le plus sacrés en Égypte, de les immoler tous, de les consommer et de ne s’unir qu’à des hommes liés par le même serment. Après avoir édicté ces lois et un très grand nombre d’autres, en contradiction absolue avec les coutumes égyptiennes, il fit réparer par une multitude d’ouvriers les murailles de la ville et ordonna de se préparer à la guerre contre le roi Aménophis. »
donc pas de Moïse ici et ce que vous prenez pour le texte original est considéré depuis très longtemps comme des ajouts de commentateurs très postérieurs (au niveau de l’expression qui est très différente, de répétitions anormales etc..)
-
pour le reste ce ne sont que des affirmations gratuites qui ne reposent que sur vos reflexions et votre logique douteuse : au crest les vestiges qui sont présents sont d’époque médiévale (confirmée par les archéologues des DRAC qui se sont déplacés pour les voir), l’atlantide au beau milieu de la gaule fait encore bien rire tout le monde (même Platon dit que c’est une île votre argumentation sur l’interprétation du terme en latin n’est plus du tout valable quand c’est du grec !)
tout ce que l’on vous demande c’est d’apporter des preuves de ce que vous avancez pas des commentaires d’auteurs antiques quand on sait très bien que ce qu’ils disent ne reflète pas la réalité !
bref ceci illustre parfaitement le problème des articles pseudo-scientifiques sur un media qui ne peut pas tout faire reviewer par des experts !!
-
@ (IP:xxx.x70.30.84)
Vous avez tout à fait le droit de critiquer mes arguments mais pas de dénaturer mes propos comme M. Horemheb a l’habitude de le faire.
Dans ma mise au point, je n’ai fait que rappeler l’exactitude de mes propos sans traiter qui que ce soit des adjectifs que vous mentionnez.
Je prends acte que vous ne considérez pas les textes de Flavius Josèphe comme fiables et, comme l’a fait le traducteur que vous citez, que vous expurgez de son texte ce qui vous dérange sous divers prétextes qui me laissent très sceptiques. C’est bien là le problème d’un certain courant de l’archéologie dite scientifique.
-
(IP:xxx.x70.30.84)
Première question : Le Crest
Vous dites : « au crest les vestiges qui sont présents sont d’époque médiévale (confirmée par les archéologues des DRAC qui se sont déplacés pour les voir) »
Ma réponse : bel exemple de raisonnement pseudo-scientifique.
On se rend sur place.On regarde quelques murs en ruines. On s’en retourne et on décrète, comme si les pierres étaient capables aujourd’hui de donner la date à laquelle elles ont été assemblées puis écroulées.
Le véritable raisonnement scientifique, il est d’abord dans l’interprétation des textes, d’abord celui de César et ensuite, celui de Sidoïne Apollinaire.
Même chose pour l’Atlantide. Le véritable chercheur est celui qui a le courage de se remettre en question... face à la meute.
-
@Mourey,
non et non l’interprétation de texte n’est pas une science ! ensuite vous devriez savoir que l’on ne construit pas les murs de la même façon en fonction des époques, que l’archéologie du bâti est très complexe et nécessite de nombreuses connaissances que manifestement vous n’avez pas
pour moi le sujet est clos, ce n’est pas la peine de polluer un débat qui n’a rien à voir avec vos élucubrations.
-
(IP:xxx.x70.30.84)
Primo : Je constate que vous préférez faire confiance à un expert (M. Meyer) plutôt qu’au texte d’origine et à son auteur que vous jugez peu fiable et que vous mettez « au placard ». Pour ma part, je préfère revenir aux sources plutôt que prendre pour argent comptant « les paroles d’experts ».
Secundo : « Vous dites : tout ce que l’on vous demande c’est d’apporter des preuves de ce que vous avancez, pas des commentaires d’auteurs antiques quand on sait très bien que ce qu’ils disent ne reflète pas la réalité ! ». Je suppose que vous voulez dire par là qu’il faudrait que je vous montre un tesson de poterie que j’aurais trouvé au Crest. Non ! Et cela pour plusieurs raisons, d’une part parce que je ne fais pas de fouilles, d’autre part parce que cela ne devient une preuve qu’après interprétation et recoupement. De toutes façons, comme manifestement, vous ne voulez pas vous remettre en question et que vous refusez tous mes arguments à partir du moment qu’ils reposent sur des textes d’origine et sur la logique notamment militaire, j’aurais beau vous exposer tous les recoupements possibles et imaginables que cela ne servira à rien. Je me trouve dans la même situation qu’un jeune officier de renseignement de 1939 qui a fait la synthèse de toutes les informations qu’il a pu rassembler et qui se trouve devant un vieux chef d’Etat-Major formé à la guerre des tranchées qui ne veut rien entendre.
Bref, parce que je suis un chercheur qui vous dérange, vous ne voulez pas débattre sur mes arguments. Vous me condamnez à priori. Le problème, c’est qu’on risque de vous suivre.
-
@(IP:xxx.x70.30.84)
Vous dites : pour moi le sujet est clos, ce n’est pas la peine de polluer un débat qui n’a rien à voir avec vos élucubrations.
Non, Monsieur, je ne suis pas venu sur ce fil pour le polluer, mais parce que vous m’avez mis gravement en cause et que j’ai le droit de répondre.
C’est trop facile ensuite de lancer quelques insultes et de s’en aller en disant que le débat est clos.
-
bon à ce que je vois vous ne voulez pas comprendre la démarche d’un chercheur : votre texte d’origine comme tous les textes antiques ne sont pas d’origine, ils ont été copiés, traduits, commentés pendant des siècles avant que des manuscripts nous parviennent, à part de rares cas de fragments retrouvés en fouille. Donc l’épigraphie puisqu’il s’agit de cela n’a pas de valeur de preuve et votre démarche est celle qui était pratiquée au 19ème siècle ni plus ni moins. depuis cette période de nombreuses choses ont évolués, des milliers de personnes ont passé leur vie pour mettre en évidence ce que l’on peut dire sur tel ou tel fait/vestige/histoire etc... des milliers de vestiges ont été mis au jour et étudiés avec minutie ... Mais non personne n’a votre intelligence et grâce à votre fulgurance vous déténez LA vérité contre tous ces chercheurs. NON apportez des preuves : vos arguments ne peuvent pas remettre en cause ce que l’on sait comme cela, il faut prouver vos dires. Un tesson de poterie prouve que qq a laissé cet artéfact à cette place ... rien de plus mais comme vous voulez nier l’évidence des preuves mises au jour sur les chantiers (tiens il y a des armes de guerre romaines à gergovie avec des traces de siège et en plus trouvées par des chercheurs allemands -rien à voir avec le collège de France et Mitterand, tiens il y a des vestiges gaulois dans la place forte oh zut alors ! mais de toute manière vous allez encore nier ces faits (allez les rapports de fouilles sont même en ligne, cherchez les, ça au moins vous pouvez le faire avec votre critique militaire)
vous dites retourner aux sources et bien dans ces cas là apprennez l’humilité et retournez sur les bancs de la fac pour comprendre un peu comment la science fonctionne !
Ensuite ici nous parlons de diffusion scientifique et du peu d’intéret dans les média or ce que vous faites n’a rien de scientifique ! et donc pollue clairement le débat !
-
(IP:xxx.x70.30.84) et copie @ l’auteur.
Mais bien sûr ! Et c’est ainsi que, scientifiquement, vous êtes arrivés à remettre en question tout le Pentateuque et à nous prouver, toujours scientifiquement, que ce Livre n’était qu’un recueil de fables inventées ou arrangées au temps d’Osias pour les besoins de sa politique. Et vous ne vous rendez pas compte que ce que vous dites est tout simplement « énorme ».
Si c’est cela la science, alors on peut dire qu’elle se met, elle-même, au placard.
J’aimerais bien avoir l’avis de l’auteur sur ce point.
-
écoutez Mourey, moi je n’ai rien prouvé dans ces domaines qui ne sont pas de mes compétences, pas plus que vous et vos interprétations plus que douteuses d’ailleurs vous traduisez comme bon vous semble (souvenez vous du terme purpura -rouge- que vous traduisez par « architecture » ou qqch comme cela ! bien sûr c’est le Gaffiot qui se trompe comme toujours....)
-
Je pense que le point que vous mentionnez, le besoin - ou l’impression de besoin - d’immédiateté s’accorde mal à avec le travail intérieur de réflexion que nécessite la science. Il est plus facile de suivre un indicateur aussi dénué de sens qu’un cours boursier, et croire qu’on a une fenêtre pertinente sur le monde, que de tenter de se faire une représentation intellectuelle de la physique quantique ou les science neuronales. Les média se sont rués dans le flot torrentiel de l’information sur Internet, abandonnant par ailleurs leur légitimité intrinsèque de médium, pressant le pas pour suivre le rythme imposé par ce nouveau média. La science pourrair retrouver sa place dans un média qui prendrait du recul, qui oserait revenir sur les évènements passés, les décortiques. Ferait-il de l’audience ?
-
La forme en effet ne suffit pas pour déclarer sicentifique un article. Mais quelles sont les conditions qui permettent de le juger comme tel ? Si c’est décorrelé de la forme, aucun n’obstacle ne s’oppose à ce que des articles scientifiques trouvent leur place sur AgoraVox ou ailleurs...
-
L’auteur s’interroge - ou feint de s’interroger pour respecter une certaine politesse de mise sur une place publique - du lien entre l’article initial et cet échange. Le seule intérèt que je vois à l’échange est de montrer une des limites à un vecteur comme AgoraVox. Bien que je l’utilise - avec prudence - je suis encore plus prudent sur la véritable valeur d’un tel outil aussi vulnérable au harcèlement. L’avantage des médias traditionnels est bel est bien la fonction de filtre qu’ils imposent. Avec tous les travers qu’il n’est plus nécessaire de décrire, si ce n’est pour s’interroger sur le fait que cela pourrait être aussi leur force. Mais n’espérons pas un seul instant qu’un « média citoyen » comme AgoraVox soit exempt de travers. L’échange sus-cité en étant la meilleure preuve.
-
@ l’auteur :
dans toutes les revues scientifiques les articles sont soumis à un comité de « reviewage » i.e. qu’ils font examiner anonymement les papiers par des experts reconnus dans ce domaine afin d’avoir un avis sur le fond du problème. Je ne vois pas comment on peut faire autrement sachant que tout le monde n’est pas compétent pour juger le fond du problème... d’ailleurs il est intéressant que pour le comité de rédaction l’histoire ou l’archéologie ne font pas partie des sciences et techniques mais de la rubrique culture et religion (-sic-)
-
@ MrMourey « Pour ma part, je préfère revenir aux sources plutôt que prendre pour argent comptant »les paroles d’experts".
Saine réaction a première vue, à condition de considérer que la critique des sources est la première exigence d’un historien digne de ce nom et que l’« expertise » n’a pas à être mise en cause par principe, même si elle n’est pas à l’abri des critiques elle non plus...
-
Surtout si on rajoute la capacité époustouflante de journaux tel que le Monde pour rendre compte du contenu d’articles scientifiques. C’est parfois effrayant le nombre de contre-sens, d’aberrations qu’on trouve dans la rubrique Science de ce journal (enfin l’ex-rubrique)
-
N’est-ce pas le risque inhérent à toute communication ? Peut-on espérer garder l’intégralité de l’information lorsqu’on la fait passer d’un domaine A (les scientifiques) à un domaine B (le grand publique). Un contre-sens, certes, est plus que regrettable. Doit-on renoncer pour autant ?
-
Oui, pauvre Science ! Un des principaux Pb, les cours de Sciences à l’Educ’ Nat’ !
Fait par des pro des Sciences de l’Education, qui savent tout sur tout mieux que tout le monde y compris les scientifiques, ils sont très théoriques, abstraits, déconnectés des pratiques des labo de recherche ou des entreprises.
Plus de manip’, d’expérimentation... Plus d’activités naturalistes en SVT par ex, on fait de la tectonique des plaques, les élèves n’y comprennent rien, s’emmerdent pour pas dire autre chose, pourquoi ne pas leur faire manipuler des roches, toucher, tester leur dureté, à quoi elles servent, leurs propriétés chimiques, leur formation, où les trouvent-on dans la région, quelle roche sous le collège/lycée, bref, pratiquer et cultiver la curiosité et le sens de la découverte, faire de la Science quoi.
-
Faire de la tectonique sans regarder de cailloux, une aberration pourtant... c’est un phénomène simple à comprendre si on en voit les effets sur le terrain à toute échelle (de la chaîne de montagne au cristal). Pas difficile non plus de faire un modèle analogique en gélatine...
-
c’est poutant très abstrait pour l’élève moyen alors que le faire toucher un cailloux et faire des tests pour savoir ce que c’est les interesserait beaucoup plus... mais il ne faut pas oublier que pour eux science= « les experts » de tf1
-
Je ne suis pas certain que le fait de remplacer la théorie par des activités plus ludiques ou même expérimentales permette de former plus de scientifiques. Il n’y a pas besoin de toucher des cailloux pour comprendre la tectonique des plaques et si la France avait une des meilleures écoles mathématiques au XX ème siècle ça n’est pas parce que les élèves de 1960 passaient leur temps à faire des expériences en classe. A force de trop vulgariser on finit par ne plus rien apprendre. Savez-vous combien d’heures de maths ont perdu les collégiens en raison des itinéraires de découverte dont la plupart des élèves ne voient même pas l’utilité ? La réalité c’est que la science demande des efforts et que les efforts ça n’est plus à la mode, surtout à la télé où l’on fait rêver avec des apprentis stars qui apprennent leur métier en 3 mois...
-
@sophie
un marteau un burin .et du terrain .
et carburer à la découverte il en resteras toujours qq chose . avec mes momes nous avons fini sur le site du brgm pour retrouver des indices .
sinon il y as aussi les sensations du plein air , qq part c’est inscrit aussi .
-
Passons des heures de cours à faire cela même si les élèves sont de plus incultes à un point tel qu’une quantité significative d’entre eux ne savent pas calculer 37% de 453 en quatrième ! Mais il ne faut pas le dire, ce n’est pas politiquement correct. Arrêtons le démagogie !
-
Désolé, j’ai voté par erreur « non » pour l’aspect constructif du commentaire...
-
Je n’ai pas réellement d’avis sur la meilleure pédagogie pour transmettre l’appétit des sciences aux élèves. La question en revanche que je me pose est de savoir si les professeurs - généralité qu’on me pardonnera je l’espère - n’ont pas eux aussi abandonné un peu trop vite les prétentions scientifiques. Et, toujours, si les scientifiques - même généralité - n’ont pas abandonné un peu trop le monde de l’éducation. Les scientifiques regrettent le niveau des élèves, les professeurs ne peuvent-il pas regretter le niveau de la vulgarisation fait par les scientifiques ?
-
Bien vu, l’auteur.
À l’heure ou les brevets, et droits d’auteurs en tout genre sont sur la sellette, voir, considérer comme secret défense, secret scientifique ou que sais-je, votre article souligne bien les soucis d’une presse officielle vacillante.
Rassurez-vous, internet offre l’accès à de multiples sources sur tous sujets suivant notre niveau et nos centres d’intérêt.
Tous les procès en cours démontrent des enjeux hors normes, et des lobbys mis en porte à faux.
Nous changeons de monde, et la science en est le carburant. Quel moteur
-
Il y a plusieurs raisons à ce déclin.
La plus facile à voir est que les médias ne s’intéressent plus aux sujets de fond, surtout quand ils sont ardus.
Mais plus généralement, il faut bien constater que la science ne fait plus recette dans l’opinion. Elle paye actuellement un siècle de positivisme, pendant lequel on l’a instrumentée en moteur du progrès social, ce qui est un échec patent. LA RAISON NE CREE PAS LA VERTU. Par exemple, quoiqu’en dise Bush ce n’est pas la recherche qui évitera le réchauffement climatique, mais un changement de comportements.
Il est mal connu qu’il y a depuis quelque temps aux US une extraordinaire crise des vocations scientifiques, que vient de déplorer ... Bill Gates. Si les universités US sont toujours pleines en sections scientifiques, ce n’est pas d’étudiants US, mais indiens, chinois, ...
Nous les scientifiques devons nous déplorer de ne pas être médiatisés ? Je n’en suis pas sûr. Nous avons souvent été instrumentés comme piliers du système ultralibéral. Je tiens à signaler au lecteur d’agoravox qu ne nous connait pas que ce n’est pas de notre propre fait.
-
@ Forest Ent
Bonjour, j’ai beaucoup apprécié l’article et votre commentaire parmi les pertinents. Je serais curieuse de lire un papier de vous nous expliquant cette analyse que vous évoquez, que je trouve très intéressante. Merci.
-
Pareil ! Monsieur Ent, a vos papiers, vieux sage !
-
Forest Ent, toujours égal à lui-même.. Encore bravo pour cette analyse. (je vais finir par devenir un fan)
C’est tout à fait juste, les médias sont en grande partie responsables de cet état de fait. N’est-ce pas normal dans une société où l’on privilégie l’audimat par rapport à la qualité des contenus ?
Résultat : la science (et tous les sujets un tant soit peu pointus ou délicats comme l’étude de la Bible) se trouvent relégués sur des médias confidentiels, ou sur des chaines de TV à des heures impossibles auxquelles la plus grande part des français ne peuvent consacrer le temps nécessaire.
La disparition de sujets scientifiques dans les publications grand-public, c’est la conséquence directe d’un ultra-libéralisme qui tire le niveau général vers le bas au prétexte qu’il touche commercialement plus de monde. Exactement le même problème que la Culture par rapport à la Star’Ac !
Mais quand on a la chance de bénéficier d’un support comme Agoravox pour pouvoir exprimer des avis différents, on se voit tout de suite pris à parti par de soi-disant détenteurs du savoir alignant leurs diplômes universitaires. « Taisez-vous donc, arrêtez de dire des âneries ! Vous ne savez rien, NOUS on sait ! »
Les discussions à propos des théories de E. Mourey sont assez parlantes à ce sujet. Je conçois qu’en l’occurrence, il s’agit d’histoire, et donc d’interprétation de faits que nous ne pouvons que supposer, en aucun cas vérifier comme il en va des expériences dans les sciences dites exactes.
Mais , qu’est-ce qu’une « science exacte », hormis les mathématiques ? La Physique ou la Chimie sont-elles des sciences exactes ?... (Et je ne parlerai même pas de la Médecine...)
La science est sensée tout expliquer. Et elle le fait dans de nombreux cas. Mais c’est toujours dans le cadre délimité par les conditions précises d’expériences.
Pour avoir tenté de faire voir les choses d’une autre façon, en divers domaines, j’ai moi-même essuyé à maintes reprises les quolibets d’apprentis-mandarins imbus de leur savoir académique, mais bardés d’oeillières les empêchant de « chercher ailleurs que là où il y de la lumière... », comme dirait le personnage Lanturlu de Jean-Pierre Petit.
J.P. Petit est à mon avis l’un des plus grands chercheurs français, et un excellent vulgarisateur. Mais rien qu’à énoncer une telle chose je sais déjà qu’on va me tomber sur le râble, car la science est une chose sérieuse et J.P. Petit n’est pas considéré par ses pairs comme quelqu’un de sérieux sous prétexte qu’il parle parfois d’extraterrestres. C’est bien regrettable, car c’est l’un des seuls qui a les yeux bien ouverts et qui a ouvert aussi d’autres voies de recherche.
J’ai souvent la sensation que le domaine scientifique est un « domaine réservé », chasse gardée de quelques potentats assis sur leurs sommes d’acquis et qui se contentent d’apporter ponctuellement des réponses partielles à des problèmes où il faudrait une vision globale.
Résultat, les gens sont perpétuellement déçus et prennent peu à peu conscience qu’on leur ment.
Les scientifiques d’il y a quinze ans hésitaient à parler de réchauffement du climat. On n’évoquait alors, qu’avec une très grande prudence, l’hypothèse d’un ou deux degrés supplémentaires et d’une élévation du niveau des océans de quelques quinze ou vingt centimètres.
Je ne suis pas de formation scientifique, et je me félicite tous les jours de n’avoir pas à m’extraire d’un conditionnement mental pour observer les choses comme elles sont. Je suis juste romancier et curieux. Et dans mon tout premier roman, « Testament d’Outre-Glaces », j’annonçais dès 1995 une montée des eaux de 3 mètres, chiffre auquel j’étais parvenu par quelques calculs simples à la portée de n’importe quel élève de terminale. C’est seulement aujourd’hui, quinze ans plus tard, qu’on commence à prendre vraiment au sérieux des hypthèses de ces ordres de grandeur. De qui se moque-t-on ?
Autre exemple ? Quelques années auparavant, en 1982, j’ai déposé un brevet sur un « dispositif de condensation de l’humidité atmosphérique » en zone aride sans autre source d’énergie que le soleil. On ne brevète pas n’importe quoi, pour être accepté un dépôt est vérifié par des ingénieurs de haut niveau. Pourtant, ce brevet accepté au niveau national et européen, j’ai dû le laisser tomber après quelques années pour raisons financières. Le « maintien en vigueur » me coûtait trop cher. Afin de trouver les fonds pour construire un prototype nous avions sollicité une confirmation expérimentale de la part d’universitaires qui ont été incapables de comprendre que le Soleil faisait partie du « système ». Ceux-là sont aujourd’hui à la retraite. Tant mieux ! Mais le brevet lui, est désormais dans le domaine public.
Et je ne parlerai pas ici des expériences de « fusion froide » d’une équipe italienne, pourtant confirmée par d’autre labos dans le monde (mais curieusement pas ceux qui avaient un rapport avec les puissants capitaux du lobby nuclaire), ni de celles du Dr Benveniste sur « la mémoire de l’eau », huées par la corporation des scientifiques.
Curieux, après avoir essuyé les quolibets de nombre de con-frères et de médias, le même Dr Benveniste a renouvelé l’expérience avec toutes les garanties imaginables pour éviter toute tricherie dans la manipulation, en faisant une manip entièrement automatisée. (Vidéo visible sur le Net)
Qui a publié des correctifs ou des excuses au Dr Benveniste avant sa mort ? Il les attend encore. Peut-être dans « l’eau-de là » si elle a vraiment de la mémoire...
Quand les scientifiques seront moins imbus d’eux-mêmes et admettront enfin qu’ils ne savent pas grand-chose, on avancera peut-être un peu plus et on intéressera davantage les gens —et en particulier les jeunes— à découvrir ces secteurs de la connaissance. Tant qu’on nous imposera une image de la Science comme une sphère élitiste inaccessible au commun des mortels, il ne faudra pas s’étonner que les médias n’en fassent pas leurs sujets de prédilection.
Il y a heureusement quelques rares émissions de vulgarisation comme « E=M6 » ou « C’est pas sorcier », mais ça reste pour le grand-public et le niveau est relativement modeste.
-
La mise sur le même plan de la science et de la techno ou high-tech reflète bien la confusion des genres qui est entretenu par le pouvoir politique, qui nomme les directeurs d’organismes, et dont les grands médias ne sont que le reflet. On veut du brevetable, du rentable, la science doit être au service du PIB de demain matin.
-
La science a plu un temps car elle faisait vendre. aujourd’hui, la science est dangereuse, car elle menace justement le développement des nouvelles technologies lucratives, qui ne sont que l’accaparation d’un savoir fragmenté aveugle et sourd à toute remise en cause ou approfondissement :
OGM, nanotechnologies, technologies nucléaires...
L’industrie a opéré une main-mise sur la pensée dominante. La science, elle, est libre, elle ne dépend que de la créativité de l’homme et de son habilité à saisir les concepts.
Cette intelligence qui fait la science est à mille lieux de la logique marchande des dogmes actuels et du développement et de la gestion industrielle de la planète.
-
Excellent et courageux article. Mais pour en rajouter une couche, ce problème ne date pas d’aujourd’hui : Un article de Robert Musil sorti en 1913 !!
« Entre les nombreuses sottises que fait dire sur les mathématiques l’ignorance de leur vraie nature, il en est une qui consiste à qualifier les grands capitaines de » mathématiciens du champ de bataille ". En fait, si l’on veut éviter la catastrophe, il ne faut pas que leurs calculs logiques dépassent l’innocente simplicité des quatre opérations. La soudaine nécessité d’une déduction aussi modérément subtile et complexe que la résolution d’une équation différentielle simple coûterait la vie à des milliers d’hommes. Ce n’est pas attaquer la stratégie, c’est défendre la singularité des mathématiques. On dit qu’elles représentent pour la pensée le maximum d’économie, et sans doute est-ce exact. Mais le fait même de penser est une affaire obscure et problématique. C’est devenu depuis longtemps (quand même ç’aurait été d’abord une simple épargne biologique) une complexe passion d’épargner, qui ne se soucie pas plus de l’ajournement du résultat que l’avare de sa pauvreté, lentement, voluptueusement, convertie en son contraire. Les mathématiques permettent, dans des conditions favorables, de mener à terme en quelques instants une opération telle que l’addition d’une série infinie, que l’on serait incapable de jamais achever autrement. Elles peuvent déjà effectuer à la machine de complexes calculs logarithmiques, et jusqu’à des intégrations ; le travail du calculateur moderne se borne à disposer les données du problème et à tourner une manivelle ou à presser un bouton. Ainsi, un simple assistant est ?il capable d’expédier des problèmes que son professeur, voilà deux cents ans seulement, n’eût pu résoudre sans consulter Newton à Londres ou Leibniz à Hanovre. Et même pour les problèmes que la machine est encore incapable de résoudre (naturellement, beaucoup plus nombreux), on peut considérer les mathématiques comme un appareil intellectuel idéal dont le but, et le succès, sont de prévoir, à partir des principes, tous les cas possibles. C’est le triomphe de l’organisation rationnelle. Aux grands chemins de la raison, menacés d’intempéries et de brigands, se sont substituées des lignes de wagons-lits. Du point de vue de la théorie de la connaissance, voilà, sans nul doute, une économie. On s’est demandé quelle proportion de ces cas possibles servait réellement. On a calculé quelles sommes de vies humaines, d’argent, de fatigues, d’ambitions ont été dépensées dans l’histoire de cet énorme système d’épargne, combien y sont encore investies et doivent l’être, ne fût-ce que pour ne pas en perdre l’acquis ; et l’on a tenté de les mettre en balance avec le profit retiré. Là encore, cet appareil, certes compliqué, encombrant, s’est révélé économique, et proprement incomparable. Notre civilisation tout entière lui doit l’existence, et nous ne saurions par quel autre moyen le remplacer ; il satisfait pleinement les besoins auxquels il répond, et la générosité de son fonctionnement à vide est l’un de ces faits uniques qui échappent à la critique. Il faut donc détourner son regard des profits extrinsèques, l’appliquer, à l’intérieur même des mathématiques, à la répartition des éléments restés inutilisés, pour découvrir l’autre visage, le vrai visage de cette science. Alors, rien moins qu’efficace, elle s’avère de nature dispendieuse et passionnelle. L’homme moyen n’en utilise guère plus que ce que l’école primaire lui a appris ; l’ingénieur, juste ce qu’il faut pour se retrouver dans les colonnes de formules des manuels techniques, c’est-à-dire pas grand-chose ; le physicien lui-même, d’ordinaire, travaille avec des moyens mathématiques relativement peu différenciés. Lui en faut ?il davantage, il se trouve réduit le plus souvent à lui-même, les mathématiciens n’ayant que peu de goût pour ce genre d’adaptation. Voilà comment, dans de nombreux domaines de cette science (domaines d’une importance pratique incontestable), les spécialistes se trouvent être des non-mathématiciens. Mais tout à côté, s’étendent d’immenses domaines qui n’ont d’existence que pour le mathématicien ; comme un vaste réseau nerveux autour des points d’attache de quelques rares muscles. C’est quelque part là-dedans que travaille le mathématicien isolé : ses fenêtres ne donnent pas sur l’extérieur, mais sur les pièces voisines. C’est un spécialiste : on ne saurait concevoir de génie qui soit encore en mesure de dominer l’ensemble. Sans doute pense-t-il que son travail finira bien par rapporter un jour un avantage exploitable, mais ce n’est pas cela qui le stimule ; il est au service de la vérité, c’est-à-dire de son destin à lui, non de la fin de ce destin. Le résultat pratique de son activité serait-il un miracle d’économie, ce qui l’habite, c’est la prodigalité et la passion.
Les mathématiques sont aujourd’hui l’une des dernières témérités somptuaires de la raison pure. Sans doute de nombreux philologues exercent-ils aussi une activité dont eux-mêmes ne voient pas le profit, pour ne rien dire des philatélistes et des collectionneurs de cravates. Mais ce sont là d’innocentes manies, qui se déploient fort loin des affaires sérieuses, alors que les mathématiques y font pénétrer, au contraire, quelques ?unes des aventures les plus amusantes et les plus hardies de l’existence. Un petit exemple : pratiquement, on peut dire que nous vivons entièrement des résultats de cette science, dont elle ?même se désintéresse totalement. Notre pain se cuit, nos maisons se bâtissent, nos voitures roulent grâce à elle. À l’exception de quelques produits manufacturés : meubles, vêtements, souliers, et des enfants, tout nous est fourni par l’enclenchement d’opérations mathématiques. Toute cette vie autour de nous qui court, circule ou s’arrête, non seulement est tributaire des mathématiques pour sa compréhensibilité : elle en est effectivement le produit, elle repose, dans l’infinie variété de ses déterminations, sur elles. Les pionniers des mathématiques s’étaient fait de certains éléments de base des représentations utilisables : d’où suivirent des déductions, des systèmes de calcul et des résultats dont s’emparèrent les physiciens pour obtenir de nouvelles conséquences ; sur quoi vinrent les techniciens, qui se contentèrent souvent d’ajouter à ces résultats quelques calculs supplémentaires, et les machines de faire leur apparition. Or, quand tout cela eut pris la plus belle forme du monde, voilà que les mathématiciens (infatigables fouineurs théoriques) découvrirent soudain, dans les fondements mêmes de toute l’entreprise, quelque vice irrémédiable : et constatèrent, en allant au fond des choses, que l’édifice tout entier ne reposait sur rien ! Mais les machines fonctionnaient... Nous voilà donc réduits à convenir que notre existence est fantasmagorie pure ; nous la vivons, certes, mais uniquement en vertu d’une erreur sans laquelle elle ne serait pas ! Nul homme, aujourd’hui, ne côtoie le fantastique de plus près que le mathématicien.
Ce scandale intellectuel, le mathématicien l’impute, de façon exemplaire, c’est-à-dire avec assurance et fierté, à la nature diaboliquement dangereuse de son intelligence. Je pourrais citer d’autres exemples, tel l’acharnement que les physiciens ont quelquefois mis à nier la réalité de l’espace et du temps. Et cela, non pas du tout en l’air, comme il arrive aux philosophes (que l’on excuse aussitôt sur leur profession), mais en s’appuyant sur des raisons qui s’imposent soudain à vous avec l’évidence d’une automobile, et terriblement dignes de foi. Mais en voilà assez pour comprendre à quels gaillards l’on a affaire. Quant à nous, depuis le siècle des Lumières, nous avons bien perdu courage. Un petit insuccès a suffi à nous dégoûter de l’intelligence, et nous laissons le premier exalté venu taxer de creux rationalisme la tentative d’un Diderot ou d’un d’Alembert. Nous braillons pour le sentiment contre l’intellect, oubliant que le sentiment sans l’intellect, à de rares exceptions près, n’est que boursouflure. Nous avons déjà si gravement corrompu notre littérature, qu’après avoir avalé coup sur coup deux romans allemands, il ne nous reste plus qu’à vite résoudre une intégrale, pour désenfler. N’allez pas nous objecter que les mathématiciens, sortis de leur spécialité, sont des êtres banals ou stupides, à qui leur logique même ne sert de rien. C’est que leur logique n’y a plus sa place, et qu’ils font dans leur domaine ce que nous devrions faire dans le nôtre. Telle est la leçon considérable, exemplaire, de leur existence : ils sont une image du futur représentant de l’esprit. Pour peu que ce sérieux ait percé sous les plaisanteries que l’on s’est permises ici à leur propos, les conclusions suivantes ne paraîtront pas trop inattendues. On se plaint qu’il n’y ait pas de culture de notre époque. Cela peut être entendu diversement ; en fait, la culture a toujours été une unité qu’assurait soit la religion, soit la société, soit encore l’art. Nous sommes devenus trop nombreux pour une société ; trop nombreux aussi pour une religion (fait que l’on ne peut ici qu’énoncer, non prouver). Et quant à l’art, l’époque où nous vivons est la première qui ne puisse aimer ses artistes. Il n’empêche que cette même époque, non seulement voit en activité des énergies intellectuelles telles qu’il n’en fut jamais, mais encore connaît une harmonie et une unité de l’esprit jusqu’ici insoupçonnées. Prétendre que tout cela ne concerne qu’un savoir limité serait stupide : depuis longtemps déjà, le vrai but, c’est la pensée en général. Sans doute, cette forme de pensée, avec ses exigences de profondeur, de hardiesse, de nouveauté, se borne-t-elle pour Ie moment au domaine exclusivement rationnel et scientifique. Mais elle s’étend peu à peu ; quand elle aura gagné le sentiment, elle méritera le nom d’esprit. Aux écrivains de franchir ce pas. Pour ce faire, ils n’ont pas à apprendre une quelconque méthode (psychologique, juste ciel ! ou autre) ; seulement à s’imposer des exigences. Au lieu de cela, ils se contentent de considérer leur situation avec perplexité, et se consolent en blasphémant. Et si les contemporains ne peuvent pas davantage, par eux-mêmes, transposer dans l’humain leur niveau de pensée, ils n’en sont pas moins sensibles à ce qui demeure là au-dessous de leur niveau. "
-
Monsieur Alberti, il faudrait peut-être arrêter de prendre les citoyens pour des imbéciles !
cordialement
-
Aurélien, expliquez vous cordialement, je ne comprends pas votre réaction.
-
Pourquoi ne pas avoir simplement présenté cet article par un lien vers votre blog ?
Ne pensez pas que je cherche des Kraus
-
Parce que je milite pour la diffusion la plus large possible de Musil et de Kraus ; ce que vous me préconisez, je l’ai déjà fait et les notations finales restaient cantonnées entre moins quelque chose et +1. Je serais curieux cette fois ci de voir le résultat de façon plus directe. Il se trouve que les commentaires sur l’article de Moizaussi sont tous pratiquement pertinent, ce qui est loin d’être le cas en moyenne pour les articles publiés dans AGO. J’aimerai connaitre l’impact d’un extrait de Musil qui me semble très pertinent ( mon avis n’ayant aucun intérêt. ), Voila. Pour le moment -1.
-
Monsieur,
militer et penser sont deux choses différentes.
-
-
Courageux est exagéré en effet, mais c’est tellement rare de tomber sur un article qui défend les sciences et critique sa non visibilité dans les médias. Je suis agréablement surpris de la positivité des commentaires.
-
Triste bilan ! Malheureusement, l’infantilisation de nos sociétés, via le plus envahissant des médias : la télé bien entendu, s’accommode très bien des futilités qui sont proposées aux heures de grande écoute. Le meilleur rempart contre l’irrationnel s’effrite dangereusement. « le créationnisme est accepté aux US à égalité avec la théorie de Darwin » notait Guilhem ci-dessus. À quand notre tour ?
-
pourquoi la science est negligee ? Pourquoi les etudes scientifiques non font plus recette ?
Parce que c est dur, complique et qu en plus ca rapporte rien !
Nous sommes dans un mode domine par l argent et la finance. Donc tout journal a des pages finance (ou bourse ce qui n est pas tout a fait pareil) mais pas science
Qui dirige nos societes ? des enarques en France (qui ont un nivequ scientifique tres faible) et des financiers (qui sont parfois aussi enarques en France)
-
Rajoutons-en :
Dans Google Actualités, la catégorie « science/tech » traite plus de commerce et de finance que de sciences ou de technologies.
Dans Science et Vie, ainsi que Science et Avenir, et probablement d’autres, les cahiers photos sont de plus en plus présents, ainsi que les tests bidons et les boutiques de gadgets (« high tech »).
Subjectivement, j’ai l’impression que les articles sont de plus en plus superficiels et se rapprochent régulièrement de la simple dépêche AFP. Au passage, dans ces deux magasines, les sections « dépêches » ont nettement enflé ces dernières années.
Aujourd’hui, on trouve sur internet des informations plus pertinentes et complètes sur les sujets qu’ils abordent ; même si cela impose une lecture critique, on y trouve des éléments de réflexion presque absents de la plupart des magasines dits scientifiques, et des ressources bibliographiques pour aller plus loin.
Et ce manque de réflexion contribue à rendre la science moins intéressante au public...
-
Les gadgets high-tech ont un immense avantage : ils permettent de placer des pages de pubs. Car ces articulets sont sensés attirer les CSP+ qui ont du pouvoir d’achat, et donc les annonceurs vendeurs de grosses bagnoles, de montres à trois briques et autres accessoires vulgaires pour nouveaux riches.
C’est un peu moins le cas pour les articles sur le boson de Higgs, le théorème de biréfringence abstruse de Knoblspont-Gnkykshszky ou la parténogénèse du poulpe.
-
La science moderne est un miroir aux alouettes, une coquille vide qui n’a pas sa raison d’être, elle a fait un temps illusion mais elle ne sera jamais le but essentiel que l’humanité doit poursuivre : La spiritualité. Les peuples s’en détacheront d’une façon ou d’une autre, comme le reste d’ailleurs, c’est une mode superficielle qui passera parce qu’elle n’a jamais nourri l’homme de l’intérieur. Cette science moderne est insignifiante et nulle au regard de la beauté du monde et du silence de l’univers.
-
La spiritualité a sauvé combien d’enfants cette année ? Dix ? Cent ? Mille ? Zéro ? C’est plus proche de zéro il me semble, mais pour la science, rien qu’en France, ça se chiffre environ à 400 000 (il s’agit de la mortalité infantile naturelle de 50% rapportée aux 800 000 naissances enregistrées cette année).
-
@asp explorer
Davantage de spiritualité éviterait peut-être à certains d’exploiter les peuples pour combler la vacuité de leur existence.
Et à accepter sereinement la mort plutôt que de vivre par une machine.
-
A mon humble avis, science et spiritualité ne sont pas antinomiques, mais complementaires. On doit s’efforcer de developper les deux. Si on ne developpe pas suffisamment la spriritualité (au sens large), l’espèce humaine finira par s’auto-detruire ; d’un autre côté, si on néglige la science, c’est l’univers qui va se charger de nous faire connaitre un destin semblable à celui des dinosaures.
-
Excellente réponse. Quand on me fait le coup de la religion vs la science, je fais en général remarquer que la science, elle, fait des miracles. Tous les jours. Elle nous a permis d’aller sur la lune, mais surtout, comme vous le dites, c’est à elle que nous devons l’existence des quinquagénaires, des retraités. La majorité des vivants lui doivent de l’être.
La religion décline essentiellement parce qu’elle ne fait pas le moins du monde rêver, à une époque où la science, elle, fait d’innombrables prodiges et est donc crédible pour en promettre d’autres.
Mais cela suppose que les gens ne soient plus détournés de la science. Il le sont notamment ces dernières années par une ambigüité entretenue en permanence entre science et industrie. La science n’est ni pour ni contre les OGM ou l’énergie nucléaire. Elle rend ces choses possibles. Décider de s’en servir ou non, n’est pas de son ressort.
-
Exemple récent... j’ai proposé à AVox un article traitant des modifications de la reproduction des insectes par une bactérie et comment cela avait pu aboutir à des systèmes de reproduction particulier et peut-être expliquer une partie de la foisonnante diversité des insectes et de leurs millions d’espèces.
Je pensait l’article pas trop mal écrit, accessible pour beaucoup (quoique parfois un peu technique) et j’étais prêt à en récrire une partie en cas de refus de publication pour ces raisons... finallement l’article a bel et bien été refusé parce que il n’était pas
... d’actualité
Je dois bien avouer que j’ai été tenté de renvoyer une réponse plus ou moins cinglante à ce refus, mais j’ai laissé tombé... la science, la connaissance ce n’est pas d’actualité. Je ne sais pas si je suis le seul dans le cas, mais pour le coup un « votre article est nul » aurait été plus facillement digérable je pense
-
La spiritualité a sauvé combien d’enfants cette année ? Dix ? Cent ? Mille ? Zéro ? C’est plus proche de zéro il me semble, mais pour la science, rien qu’en France, ça se chiffre environ à 400 000 (il s’agit de la mortalité infantile naturelle de 50% rapportée aux 800 000 naissances enregistrées cette année).
-
-
Il n’y a pas que dans les media mainstream que la science se perd. En faisant du rangement, j’ai récemment retrouvé un Science&Vie de 1998, que j’ai comparé avec le magazine de même titre que l’on trouve actuellement dans les bacs et que je n’achète d’ailleurs plus. La comparaison est cruelle. Pourtant, le mensuel de 98 n’était déjà qu’une pâle imitation de ce qu’il avait été à l’époque où je le piquais à mon papa...
-
La science, je pense connaître. Le fait de répondre tardivement à votre billet traduit une certaine lassitude de ma part sur ce thème qui me passionne mais qui ne passionne plus les citoyens, excepté quand il est question de s’affoler sur des virus ou le climat, mais les responsables sont aussi les médias qui, ayant enterré les genres musicaux après 1980, enterrent la magie des découvertes (rares de plus en plus) de la science.
-
Les scientifiques sont aussi responsable de cette situation. la sur exposition de certains qui utilisent les medias pourla notoriete qui va de pair dans certains cas avec les grants est une realite. La dramatisation de certains sujet impose aux politiques de degager de l argent pour rassurer la population. Aux EU, c est encore plus flagrants : mon labo travaille avec la fondation Bill gates : la communication est le point d orgue ! La science a par ailleurs une image de plus en plus negatifs.Tres vite relayer par une industrie Hollywood qui empire ce fait : Un exemple de film de Science Fiction ou la science permet d ameliorer la vie de nos concitoyen ? C a fait sourire mais Jules Verne faisait rever...La technologie s apparentait au progres..et maintenant ?
Les debats sur les OGM , sur le clonage humain posent des questions sans reponse : pas tres rassurant
les grandes decouvertes de jadis avait un impact immediat sur les gens : les decouvertes recentes memes si elles ont peuvent avoir un impact important ; celui ci sera moins lisible . trop d info tue l info
-
« La spiritualité a sauvé combien d’enfants cette année ? »
Selon René Girard, toutes nos institutions sont d’essence religieuses. Cela s’explique par le fait que toute les sociétés anciennes, pour éviter l’implosion dans les conflits internes, ont dû recourir à des rites, orientés vers le sacrificiel (voir ses ouvrages pour plus de détails). A preuve, on ne connaît aucun exemple de sociétés anciennes sans spiritualité ; elles ont toutes disparu (raisonnement de type « sélection naturelle »). La spiritualisté a donc sauvé.. 60M de personnes en France.
« mais pour la science, rien qu’en France, ça se chiffre environ à 400 000 »
C’est indéniable, mais il est tout aussi indéniable que la disparition de l’homme sera causé par des moyens scientifiques : bombes nucléaires, menaces de type biologique ou chimique, dérèglement climatique... Le moyen de contrôles ces usages pernicieux (car la science est une formidable chance) serait de revenir... à une certaine spiritualité.
-
evidemment !! science sans conscience....est la mort de l’âme !!! prenons de la hauteur en regardant le ciel,et l’on s’apercevra qu’on est tous des petites merdes......des acariens sur une tête !!!...lol !
-
La spiritualité, c’est quoi ? Un vaste fourre-tout, autour duquel se retrouvent tous les charlatans, les hypocrites et les sots. La spiritualité consiste à se voiler la face parce que la réalité du monde fait peur aux esprits médiocres. La spiritualité n’avance pas, ne progresse pas et ne cultive pas la terre.
-
Moi c’est plus simple, je n’ai jamais compris ce que cela voulait dire, spiritualité. Et je n’ai plus vingt ans J’ai fini par conclure que cela devait fonctionner comme la foi : on l’a ou on ne l’a pas. Si quelqu’un a trouvé une définition convaincante...
-
Que néni, point dans le placard se terre la sciences. Certes, les médias traditionnels à tendance politique traitent peut-être de moins en moins de la sciences. Mais les curieux peuvent encore pénétrer dans cet univers un peu ésotérique.
Certains journaux de vulgarisation scientifique ont pêché dans la simplification, et bien changez de revue : Nature, Sciences...des magazines sérieux.
Sur le net, Futura Sciences éclairent vraiment sur l’actualité des découvertes scientifiques, et Sciences Direct donne accès gratuitement à de nombreuses publications scientifiques.
Et normal que le High Tech prend une place prépondérante. En effet, les théories physiques de mécanique quantique et autres élaborés au XXème siècle voient leur premières expériences physiques et applications apparaître, les ordis et les techniques de fabrication de nanoobjets issus de la technologie silicium ouvrent de nouvelles possibilités à l’être humain, il est déjà intéressant de suivre ces évolutions, et bien difficile de se plonger au coeur de théories ardues comme la théorie des cordes.
La sciences explose, dommage pour ceux qui ne suivent pas cela de près, c’est intéressant.
-
Dans les années 1960, il y avait a la télévision des diffusions de cours du Conservatoire des arts et des métiers (CNAM). Je me souviens bien (j’avais 16 ans à lépoque) des cours de m. Yves Bernard qui expliquait en long en large et en travers le fonctionnement de mémoires d’ordinateur.... Je me souviens aussi d’émissions avec les frères Bogdanov.... Et aussi d’emissions d’astronomie avec Closet et aussi avec Carl Sagan... Ces gens faisaient réver et suscitaient des vocations. Et je ne parle même pas de la « Reine des sciences » : la philosophie.... Il est heureux qu’internet permette d’avoir accès à ces connaissnace : mais jusqu’à quand ?
Ces gens là étaient des « accoucheurs d’esprit ».... Maintenant, les médias francais sont plus enclins à diffuser de la crasse intellectuelle. Ils en sont arrivés à une telle confusion intellectuelle et mentale qu’il en viennent à désigner de « savants » ou de « docteurs » des imbéciles barbus qui en sont restés au VIeme siècle... C’est le règne de la magie blanche ou de la magie noire....
Nos journaux et revues de grande diffusion sont minables et reflètent trop souvent l’ignorance crasse de ceux qui les « rédigent »...
Quand on a des « politiciens » qui pour justifier leurs décisions vont demander à leurs tireuses de cartes ce qu’il faut faire, il ne faut pas s’en étonner... Et pendant ce temps, nos élites nationales « se taillent » à l’étranger..... Et nous on recoit des gens incapables d’aligner 3 mots de bon francais !
-
Le pouvoir de l’individu c’est la connaissance ; celui d’une communauté : la mise en réseau structurel de cette connaissance.
Oligarchies politico-mediatico-religio-marchandes, confisquent subrepticement le pouvoir, pour conserver le leur : il leur faut une population faiblement instruite pour la manipuler, la rendre dépendante et en tirer profit, et des connexions ultra contrôlées pour restreindre la potentialité, donc l’auto-suffisance, croissante d’un individu ainsi que la naissance d’alter-sociétés factieuses ou sécessionnistes.
On évite ainsi la continuité des trainées de poudre historiques qui conduisent à l’embrasement de la révolte.
La prochaine scission de l’humanité sera scientifique ou ne sera pas.
-
ce sont tous des bozons de higgs ,de la matière sombre et des troublants trous noirs....pauvres quarks !!!
-
Les medias français ont donné trop longtemps la parole aux faiseurs d’esbrouffe comme les frères Bogdanov ou Axel Kahn, et s’étonnent maintenant que le public ne suive pas. http://www.youtube.com/watch?v=6p_JjhcdJi0
-
Axel Kahn, c’est vraiment un enf... et je pèse mes mots.
-
Euh, il est vrai que certaines declarations d’Axel Kahn m’ont fait tiquer, mais là je suis tout à fait d’accord avec ce qu’il dit dans cet extrait !
-
Comparer Axel Kahn aux Bogdanov, c’est n’importe quoi.
Les Bogdanov sont d’authentiques truqueurs, la chose a été amplement démontrée. Je recommande la version anglophone de Wikipedia.
Je ne suis pas d’accord avec tout ce que dit Axel Kahn, mais c’est un vrai scientifique, pour commencer. Et il ne trafique ni ses travaux scientifiques ni ses opinions, à ma connaissance.
Quand à la vidéo indiquée, si quelqu’un peut me dire ce qu’il y aurait de scandaleux dans le point de vue défendu là...
Peut-être une erreur de copier/coller ?
-
La version anglaise de wikipedia a consacré a Axel Kahn un article laconique, mais qui se passe de commentaires.
-
cher zen
Merci de changer de pseudo. Je suis sur la place depuis depuis des mois sous le même pseudo, l’avatar faisant foi....
-
-
Il est vrai que les médias grand public font peu de place à la science (et à la philosophie des sciences). Mais Internet est là pour permettre aux scientifiques de s’exprimer, s’ils veulent s’en donner la peine. Ils trouvent alors des lecteurs. Notre revue Automates intelligents, outre ses milliers d’abonnés, reçoit sur le site un nombre pharamineux de visites, de toutes les sortes possibles.
-
Article très intéressant.
Je ne partage pas l’avis de certains commentateurs sur le désintérêt du public envers la science. Les manifestations comme l’université de tous les savoirs, les expos de la cité des sciences, les cafés des sciences, sont très populaires. Pour être directement impliqué dans ce domaine, je constate une forte demande du citoyen pour des informations sur la science, d’autant que celle-ci joue un rôle croissant dans notre vie de tous les jours.
En revanche, politiques et journalistes en France sont totalement incultes scientifiquement. Les rares jounalistes scientifiques se plaignent de ne pouvoir passer leurs articles en raison des décisions des rédacteurs en chef (l’exemple de Libération, où la page science qui était quotidienne est devenue épisodique illustre ce problème). Quant aux politiques, les rares élus qui s’intéressent à la science n’ont aucn poids dans leur parti, sauf peut-être Anne-Marie Comparini à l’UDF car Bayrou est plus sensible à ce sujet.
C’est donc aux scientifiques et aux citoyens de peser pour que la science reprenne une place normale dans nos media et dans la discussion politique.
-
A« Voltaire » : bravo pour votre article ;mais il est impossible actuellement de faire passer une découverte. Il suffit de parcourir « Agoravox » pour vérifier que toute nouveauté est immédiatement vilipendée . Notre société parait bloquée mais personne ne veut se remettre en cause de peur certainement de perdre un avantage . Or de grands changements se pointent tq l’application des lois découvertes au 19 ème comme la relativité ...jusque de petits trucs comme ce nouveau dispositif que l’on met sur les moteurs et qui divise env. par deux la consommationde fuel ds les tracteurs de Bretagne, les camions au Canada, des grosses voitures en Australie ..il y a en plus diminution de 80% de la pollution (le carburant étant plus brulé) et bien ...interdit en France sur nos voitures !!Il faut oser quand même !!il faut des impots , des taxes, même s’il y a avec la pollution et les prix du fuel..alors... Cette découverte vient d’un petit cultivateur du nord, peit, quant à la quantité de fric qu’il posséde en banque mais un très très grand bonhomme pour son sang froid , sa résignation, son abnégation (à moins que des menaces...) et sa grande intelligence .
-
Les connaissances anciennement établies ont encore plus de mal à passer que les découvertes récentes.
Qui, par exemple, est intéressé à savoir pourquoi le ciel est bleu plutôt que rouge ou vert ?
-
Merci à Voltaire de ses commentaires éclairés, et qui ouvrent la porte sur deux sujets connexes qui n’étaient qu’en mince filigrane dans mon article : la responsabilité partagée de l’ensemble du monde scientifique dans la disparition de la science de l’espace publique, et les effets pervers des systèmes de financement de la recherche.
Certains lecteurs l’ont évoqués, et je l’ai souligné moi-même. Il est possible, et légitime, de villipender les média, leur soif d’urgence, leur appétit de l’argent, leur inculture, leur vacuité, et tout ce qu’on voudra, mais n’est-ce pas un peu trop simple ? Les scientifiques font-ils les efforts nécessaires pour rendre à la société une partie du savoir que la société leur a permis d’apprendre ? Font-ils le travail de divulgation qui est implicite de leur statut ? A quoi sert une idée si elle n’est pas diffusée, expliquée, partagée... et pas seulement avec ses collègues qui étudient le même objet... Combien de comité de scientifiques pour s’élever contre la disparition de l’émission « Archimède » sur Arte (voir le lien dans l’article original) ? Un peu plus de science dans le monde ne pourra se faire sans les scientifiques. On ne peut que regretter que le journal du CNRS, superbement réussi à mon avis (http://www2.cnrs.fr/presse/journal/), ne soit pas diffusé avec le même entrain que les gratuits... Je rêverai même de voir des sujets scientifiques sur les écrans dans le métro... Utopiste ?
Quand au financement de la recherche... c’est un autre vaste et peu glorieux sujet qui vaudra bien un article à lui tout seul.
-
Mais, qu’est ce que la Science ? Les résultats tronqués ,cachés ,dissimilés ...les menaces à peine voilées quand on découvre quelque chose qui n’est pas dans le giron des financiers ...les journeaux/journalistes ne peuvent risquer leur survie ! Il faut voir les pauvres personnes qui ont été mises au ban de notre société. Leurs découvertes ont suivies ,alors, dans notre France qui fut mise au rebut ,il va être difficile de remonter la pente. Toute découverte doit être mise au jour dans un pays étranger qui va en récolter tous les fruits . Il suffit de regarder autour de soi pour vérifier ces phrases.
-
Je pense que vous avez une fausse idée de ce qu’est la science et la recheche. L’immense majorité des produits de la recherche n’a pas d’application directe à court terme. La grande majorité des projets de recherche publique sont destinés à acquérir des connaissances. Parce que d’abord nous, humains, et surtout les jeunes, avons cette soif e connaissance, ce désir de connaitre comment notre univers fonctionne, comment la vie existe etc...
Bien sûr, il existe une partie non négligeable de recheche plus finalisée, car la recherche, la science est aussi là pour répondre aux attentes de notre société en matière de santé, d’environnement, de technologies... Mais le poids des groupes financiers ou des grandes entreprises est minime, sauf dans quelques domaines. En réalité, c’est bien plus le système d’évaluation et de financement public des chercheurs qui est à l’origine de fraudes scientifiques.
La science est d’abord un ensemble de connaissance et une méthode, rationelle, qui permet de tester les hypothèses et d’accroitre cet ensemble.
La technologie utilise ces découvertes, mais ne procède pas du même mécanisme ni du même objectif ; C’est pourquoi l’auteur a raison quand il dénonce le mélange systématique des deux.
-
La science est en phase terminale. Plus personne ne croit au progrès et j’ai des amis chercheurs autour de moi, et franchement, ça fait froid dans le dos de les entendre vouloir plus de moyens pour chercher quoi ! Je leur demande ? Chercher toujours et encore ! Pourquoi ? Parce que nous sommes ainsi fait. D’accord et encore ? Malgré vos magnifiques découvertes et les progrès indéniables que vous avez amené dans l’humanité, aujourd’hui, pourquoi tant de méfiance sur vos recherches ? Alors, les réponses fusent. C’est la faute aux capitalistes. C’est la faute aux politiques. C’est toujours la faute des autres. Nous notre métier sont les faits. Autrement, nous chercherions jamais. Pas la critique de ce que nous trouvons et des applications qui pourraient venir. Cela est du débat de la société. Oui, mais quand la société est en crise d’infantilisation et que les plus avenants ne se font plus entendre, n’y-a-t-il pas un risque de nous transformer en alibi pour vos recherches ? Conclusion. Connaissant les chercheurs eux-mêmes, je crois que le problème est moins de percer le mystère de la nature jusqu’à épuisement, que la nature même du chercheur car nous ne sommes plus au temps de Galilée ni de Giordano Bruno. La coupe c’est renversé. Le problème est la nature même du chercheur qui doit impérativement se doter d’une conscience à la hauteur des enjeux qu’entraine chacune de ces découvertes. Impérativement. Sinon, le monde des chercheurs subira la loi de défiance que subisse le politique, le journalisme et le médiatique, aveugles à toutes visions hors d’eux même et de leur petit monde qui tourne comme en vase clos. Et la mise au rencart des rubriques scientifiques est assez significatif à ce sujet. L’informatique fait plus rêvé que vos recherches devenues aussi mystérieuse que vous même, à part la théorie des cordes qui sonnent comme le chant du signe d’une époque autrement plus passionnante.
-
« La science est en phase terminale. Plus personne ne croit au progrès »
C’est-ce que nous rabachent depuis plus d’un siècle des « penseurs » plus ou moins majoritaires suivant les années ( comme par hasard les plus influents dans les années 1910, 1930 et depuis 1980 jusqu’à nos jours.
« et j’ai des amis chercheurs autour de moi, et franchement, ça fait froid dans le dos de les entendre vouloir plus de moyens pour chercher quoi ! Je leur demande ? Chercher toujours et encore ! Pourquoi ? Parce que nous sommes ainsi fait. D’accord et encore ? »
C’est-ce que me disait un ami du cousin de la copine de son frère qui connaît des « chercheurs ».
« Malgré vos magnifiques découvertes et les progrès indéniables que vous avez amené dans l’humanité, aujourd’hui, pourquoi tant de méfiance sur vos recherches ? Alors, les réponses fusent. C’est la faute aux capitalistes. C’est la faute aux politiques. C’est toujours la faute des autres. Nous notre métier sont les faits. »
Méfiance ? A cause de l’ignorance. L’auteur de l’article parle des médias pour information.
« Autrement, nous chercherions jamais. Pas la critique de ce que nous trouvons et des applications qui pourraient venir. Cela est du débat de la société. Oui, mais quand la société est en crise d’infantilisation et que les plus avenants ne se font plus entendre, n’y-a-t-il pas un risque de nous transformer en alibi pour vos recherches ? »
La critique et les discussions ont lieu, mais les médias n’en parlent pas.
« Conclusion. Connaissant les chercheurs eux-mêmes, je crois que le problème est moins de percer le mystère de la nature jusqu’à épuisement, que la nature même du chercheur car nous ne sommes plus au temps de Galilée ni de Giordano Bruno. La coupe c’est renversé. Le problème est la nature même du chercheur qui doit impérativement se doter d’une conscience à la hauteur des enjeux qu’entraine chacune de ces découvertes. Impérativement. »
Donc votre connaissance de tout les chercheurs vous permets d’indiquer ce qu’ils doivent chercher. C’est exactement ce que disaient vos collègues dans les années 10 et 30 de façon impératives !
« Sinon, le monde des chercheurs subira la loi de défiance que subisse le politique, le journalisme et le médiatique, aveugles à toutes visions hors d’eux même et de leur petit monde qui tourne comme en vase clos. Et la mise au rencart des rubriques scientifiques est assez significatif à ce sujet. »
N’est-ce pas aussi ce que l’on pourrait appeler simplement de l’incompétence ?
« L’informatique fait plus rêvé que vos recherches devenues aussi mystérieuse que vous même, à part la théorie des cordes qui sonnent comme le chant du signe d’une époque autrement plus passionnante. »
Quand vous parlez d’informatique, vous parlez de...photoshop ou des processeurs quantiques ? Pour ce qui est de la théorie des cordes ( médiatisée par contre ), je vous mets au défi, vous ou quiconque de l’expliquer correctement et de façon compréhensible avec le langage courant sans faire d’analogie sauvage ( donc fausse ).
Voir mon post plus haut sur Robert Musil ( 1913 )
-
Je vois que vous êtes un scientifique ! Je sais de quoi je parle, j’ai vécu mon enfance au milieu d’eux. Mon oncle était un scientifique de renom « hilaire Cuny ». Vous êtes trop naif. Alors merci pour votre démonstration. Ce milieu c’est beaucoup déshumanisé malgré les génies qui le compose. J’ai souvent plus fait le constat de machine à traquer les mystères de l’univers qui se font concurrence avec de trés rare moment où ils ont pour horizon l’humanité sinon en tant qu’alibi. Toutes les découvertes que voulez ne valent rien, à mes yeux, si le coeur n’y est pas. Et je le redis si vous n’avez pas bien compris. Dans ce milieu j’ai plus eu à faire à des machines qu’à des humains. Mais vous inquiétez pas. Il en restait quelques uns. Et mon articles n’a jamais eu comme prétention de répondre au votre. J’ai simplement voulu souligner certains points. Et si je me suis fait mal comprendre, l’erreur existe, ce qui n’a plus l’air d’être votre cas ! Pour finir, je dirais que le citoyen d’aujourd’hui, déjà saturés de tout et ce n’est qu’un début, a plus besoin, de poêtes, de philosophes, d’authentique religieux, d’esprits laîques et j’en passe, qu’une armée de « doctor folamour » fait de programmateurs et de scientifiques, qui s’offusquent de tout, incapable d’ouvrir les yeux sur le monde qui s’annonce et de voir que la science n’a pas forcément à jouer les premiers rôles dans la marche d’une société surtout pour celle qui se profile. Bon courage quand même. Et bonjour chez vous !
-
Etant scientifique et chercheur je m ecrie : Mon Dieu (un comble non ?)
-
La « science » malheureusement aux placards (à moins que ce ne soit bienheureusement . . . ), mais la Science bienheureusement sur le Net :
www.savoir-ce-qu-est-l-univers-et-ce-que-nous-avons-a-y-faire.net
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON