Résumons-nous :
- Le laps de temps entre deux injections d’un vaccin anti-Covid nous expose davantage au risque de développer une forme sévère de la maladie ;
- Ces vaccins n’empêcheraient pas le virus de circuler et ne nous libèrent pas des masques et autres mesures contraignantes ;
- Les mutations du SARS-CoV-2 échappent de plus en plus à ces vaccins.
Je vais à présent vous parler de la technologie derrière ces « vaccins »… qui n’en sont pas.
Elle pose de nombreuses questions à long terme.
Les vaccins « classiques » consistent en l’injection d’une version « neutralisée » du virus qu’il combat :
- Il s’agit soit de virus inactivés, comme les vaccins contre la grippe, l’hépatite A ou le tétanos : le virus est en quelque sorte mort, mais provoque tout de même une réponse immunitaire ; il nécessite cependant des rappels fréquents ;
- Soit de virus atténués, comme les vaccins contre la rougeole, les oreillons, la rubéole ou la fièvre jaune : le virus de cette technologie est considérée comme provoquant une meilleure réponse immunitaire, mais se trouve être aussi plus risquée en termes d’effets secondaires.
Il existe également des vaccins à protéines recombinantes : ces protéines, fabriquées en laboratoire, déclenchent la production d’anticorps. Le vaccin contre le HPV (papillomavirus) est un vaccin de ce type.
Les vaccins Pfizer et Moderna ne sont rien de tout cela.
Vous le savez sans doute, ce sont des vaccins à ARN messager.
Il s’agit du premier déploiement à grande échelle d’une technologie médicale prometteuse, notamment contre le cancer : la thérapie génique.
Selon la description de l’INSERM, « La thérapie génique consiste à introduire du matériel génétique dans des cellules pour soigner une maladie. Au départ, cette approche a été conçue pour suppléer un gène défectueux en cas de maladie monogénique (i.e. liée à la dysfonction d’un seul gène). Mais au cours des deux dernières décennies, l’évolution rapide des connaissances et des technologies a permis de démultiplier les stratégies possibles et d’élargir leur utilisation à de très nombreuses indications, dont certains cancers. »
Cette technologie biomédicale est destinée, pour les 2/3 des cas, à lutter contre des cancers[13].
Parler de « vaccin » les concernant est inexact et entretient la confusion.
Même si aucun vaccin n’est parfait, les vaccins classiques sont utilisés et connus depuis plus d’un siècle. Leurs risques sont plus ou moins considérés comme maîtrisés.
Ce n’est PAS le cas de ces thérapies géniques présentées « comme » des vaccins.