Pour une raison simple : les thérapies géniques s’adressent par principe à des patients malades, pas à des sujets sains.
C’est ce qui a fait dire il y a quelques jours à la généticienne Alexandra Henrion-Caude, spécialiste mondiale de ces thérapies géniques : « Administrer de l’ARN à des individus sains me paraît de l’ordre de la folie[14] »
Quel est le risque ?
Que l’ARN de virus injecté au patient devienne de l’ADN… et que cet ADN s’intègre au génome humain.
C’est un peu compliqué car normalement l’ARN ne peut pas devenir de l’ADN… sauf dans des cas très précis, celui de la présence d’une enzyme spécifique, la transcriptase inverse.
Cette capacité à « rétrotranscrire » de l’ARN dans notre ADN est une spécificité de certains virus, comme celui du VIH.
Ce risque a été identifié puisque les notices des vaccins Pfizer et Moderna excluent explicitement les patients atteints du VIH des candidats à l’injection.
« Ah, mais si je n’ai pas le VIH, je ne risque rien alors ? ».
Pas si vite… car le VIH n’est pas le seul virus capable de produire cette enzyme susceptible d’intégrer de l’ARN à notre ADN.
Il y en a d’autres, moins bien connus, comme ceux de la famille des spumavirus.
Certains spumavirus ont été détectés chez certains patients atteints de maladies auto-immunes et/ou neurologies comme la sclérose en plaques, mais ces virus restent mal connus car ceux-ci sont pour la plupart asymptomatiques[15].
A présent, lisez attentivement ce qui suit : personne, ni vous ni moi, n’avons le moyen de savoir si nous sommes porteurs d’un spumavirus humain.
Pour deux raisons très simples :
Il y a, je vous rassure, assez peu de probabilités pour que vous hébergiez un spumavirus humain. Mais si l’on sait que ce virus circule, on ignore complètement à quelle échelle !
Cependant, ce « pouvoir » qu’a le spumavirus humain de retranscrire l’ARN en ADN en a fait depuis à peu près vingt ans un candidat pour servir de support… aux thérapies géniques[17].
Je reprends donc : ces virus sans symptômes ayant le pouvoir de retranscrire dans notre génome des fragments d’ADN, l’injection d’un vaccin à ARN comme ceux de Pfizer et Moderna présente donc bel et bien un risque – minime mais réel et surtout non maîtrisable – d’intégration d’ADN viral à notre génome !
Il s’agit ni plus ni moins d’un vertigineux saut dans l’inconnu !
Peut-être l’avenir dira que nous nous sommes inquiétés pour rien.
Mais pour l’instant c’est factuel : nous ne disposons d’aucun recul sur les effets ADN à long terme des vaccins Pfizer et Moderna.
D’ailleurs le saviez-vous ? Ces vaccins sont officiellement en phase d’essai clinique jusqu’en janvier 2023[18], sans doute pour cette raison ; toute personne recevant une de leurs doses maintenant accepte d’être… un cobaye.
Quelle est votre solution ?02/02 11:28 - bouffon(s) du roi
17 – Ah, au fait, est-on certains de l’innocuité des vaccins à long terme. (...)
02/02 09:16 - Daruma
@pemile Avouez quand même que vous donnez le bâton pour vous faire battre. Ce que dit Philippe (...)
01/02 22:02 - Et hop !
@pierrot : « si je ne me fait pas vacciner » ? L’âge médian des morts du covid est 84 (...)
01/02 20:02 - Pimpin
@Eric F Les cas graves sont des personnes âgées ou qui ont d’autres pathologies graves. (...)
01/02 17:49 - Xenozoid
@McGurk un systeme feodal, en fait ou seuleument certaint pourront procréer et avoir des (...)
01/02 17:39 - Xenozoid
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