@troletbuse
Comment ignorer que l’impact de la covid-19 n’est pas que les morts de cette infection, mais aussi les futurs morts qui ne sont pas allés à l’hôpital (public ou privé) pour leurs problèmes de santé, et qui vont mourir faute d’avoir été diagnostiqués et soignés à temps.
Comment ignorer que chez des gens guéris ou ayant manifesté peu de symptômes, commencent à apparaître des séquelles qui auront peut-être des conséquences mortelles dans le futur. Il y a donc les morts en cours de pandémie et les morts post pandémie (si elle s’arrête). On en parlait déjà, preuve en main, en juillet 2020 : https://www.doctissimo.fr/sante/epidemie/coronavirus-chinois/sequelles-coronavirus
Didier Raoult parle de séquelles cérébrales : https://www.bfmtv.com/sante/didier-raoult-sur-la-covid-19-oui-il-y-a-des-sequelles-cerebrales-plus-que-de-sequelles-pulmonaires_VN-202009150248.html
Un article récent sur des patients covid : https://www.allodocteurs.fr/maladies/maladies-infectieuses-et-tropicales/coronavirus/que-connait-on-precisement-des-sequelles-neurologiques-du-covid_30634.html
Une simple recherche sur le net vous permettra de trouver de très nombreux articles sur cet ’’effet retard’’.
Au début de la pandémie de VIH dans les années 80, on disait que séropositif ne signifiait pas automatiquement déclaration d’un sida. Il a fallu déchanter. Et ce n’est que l’arrivée du Truvada qui a permis de dire de façon quasi certaine qu’un VIH détecté à temps pouvait être maîtrisé par ce traitement et ne pas déboucher sur un sida déclaré.
Comme dans une guerre il y a les morts pendant les hostilités et ceux d’après, ou ceux qui en resteront éclopés.