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Commentaire de Étirév

sur « Tu ne circonciras pas », le sens caché du Deuxième Commandement


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Étirév 4 février 2021 13:28

Vous écrivez : « « Si Moïse fut un égyptien, s’il transmit sa religion aux Juifs, ce fut celle d’Akhenaton, la religion d’Aton. » Sigmund Freud »
Moïse est un personnage fictif contrairement à ce que raconte ce charlatan de Freud.
C’est Philon d’Alexandrie qui, quelques années avant notre ère écrivit la légende de Moïse, telle que nous la connaissons.
Son livre intitulé « De vita Mosis » était un roman sans aucune base historique et dans lequel il avait introduit les mœurs nées du Droit romain.
Ce récit mensonger donna à l’homme glorifié sous le nom de Moïse une consécration et le fit entrer dans l’histoire.
Vous écrivez encore : « Le Livre du Deutéronome, qui ne prescrit pas la circoncision, confirme  »
Le mot Deutéronome veut dire « deuxième Loi ».
Ce livre, beaucoup plus moderne qu’on ne croit, contient une histoire de Moïse et de son œuvre racontée d’après les nouvelles idées reçues, celles que le livre de Philon, De vita Mosis, avait jetées dans la circulation.
Le Deutéronome semble être une réponse à ceux qui voulaient abolir la Loi de Moïse, comme Paul et son Ecole, plus tard dans le Christianisme. Il n’a pas été écrit seulement pour donner une seconde Loi, mais aussi pour raconter comment la première avait été donnée, et ce récit, plein de miracles et d’invraisemblances, n’est qu’une œuvre d’imagination.
Vous dîtes encore : « le Deuxième Commandement vient en second parce qu’une criminalité pédo-sexuelle de masse offense Dieu de façon particulièrement répréhensible. »
En effet : vous rappelez-vous de la légende du serpent et de la pomme ?
Dans l’original du livre fameux, cette histoire n’existe pas. Elle a été inventée à l’époque de la décadence gréco-romaine et a été introduite dans la version grecque faite deux siècles avant notre ère, on ne sait par qui, quoique l’on nous dise qu’elle fut faite par 70 docteurs, d’où son nom de Version des Septante.
Il s’agissait de cacher un épisode se rapportant à la vie sexuelle. L’original disait brutalement que l’ardeur sexuelle, qui régnait dans toute la nature, tourmentait les hommes. C’est de cela qu’on fera le serpent, l’esprit tentateur qui va séduire Eve et l’entraîner avec lui, vers ses œuvres basses. Mais tout cela va être retourné : c’est la femme qui sera la tentatrice, ce n’est plus l’homme, c’est elle qui va l’inviter à mordre à la pomme de luxure.
Les « Dix commandements », c’est la loi morale, formulée par Myriam, surnommée Ha-Thora (d’où la Déesse Hathor), est la conséquence logique de la loi des sexes exposée dans le Sépher, devenu la Genèse biblique qui en est une caricature, une « père-version ». Cette loi tant de fois séculaire, et vivante encore cependant, portait en elle le cachet de la Vérité absolue, comme toute l’œuvre de la grande inspirée. C’est ce qui lui a donné l’immortalité. Les œuvres de Vérité persistent malgré les difficultés, les dangers, les persécutions.
Mais la loi de Myriam ne nous est pas arrivée dans sa forme primitive, les textes qui nous restent ont été révisés par ceux qui ont introduit dans le monde le Dieu masculin, contre lequel les Déesses protestaient.
Remettons la Divinité dans la forme qu’elle avait, en Israël, du temps de Myriam, et voici ce que le texte nous donne mot à mot :
LES DIX COMMANDEMENTS
1. Je suis Ihvah ta Déesse (la Mère universelle), qui t’ai retiré du pays d’Egypte, de la maison des esclaves ; non il sera à toi des dieux autres devant ma face ; non tu feras à toi des images sculptées et autres, ni aucune ressemblance des choses qui sont dans les cieux, ni d’en dessous de la terre ; non tu te prosterneras devant elles et non tu serviras elles, car je suis Hevah (ta Déesse) ardente, châtiant l’iniquité des pères sur les fils, sur les troisièmes et quatrièmes haïssant moi, et faisant miséricorde à des milliers aimant moi et gardant mes préceptes.
2. Vous ne jurerez pas par le nom des dieux étrangers et ce nom ne sortira pas de votre bouche. Tu ne prononceras pas le nom de Hevah pour le mensonge. (Tu n’outrageras pas les dieux, fait-on dire à Ihaveh dans l’Exode, XXII, 28.)
3. Rappelle-toi le jour du repos pour le sanctifier. Six jours tu travailleras et tu feras toute ton œuvre, le jour septième est le repos pour Hevah, ta Déesse. Non tu feras...
(...)
Remarquons, d’abord, que la Loi ne s’adresse qu’à l’homme ; c’est le devoir de l’homme formulé par la Femme, la Déesse qui s’affirme.
SUITE…


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