non je ne manque pas de sens de l’humour puisque j’ai bien rigolé à la lecture de votre prose et que si je vous retirais deux points pour la faute d’ortographe je vous accorde 18 / 20 pour ce morceau de théâtre (je ne peux pas vous mettre 20 / 20 - c’est ce que m’avait dit un jour une instit qui me reconnaissait une rédact « parfaite » - ça ne se fait pas).
bon je ferme la parenthèse ; ce que je voulais exprimer dans ma première intervention c’est que bien qu’effectivement il y ait des combats qui soient plus urgents, tout ce qui peut provoquer souffrance mérite d’être entendu et qui sommes-nous pour juger de l’impact de telle chose ou telle situation chez toute une chacune - puisque en l’occurence cela touche au ressenti des femmes -
Voyez-vous, rien que nos échanges le démontrent : vous jugez cela inepte, moi je dis pourquoi pas...
Je vous remercie de toutes les explications linguistiques des autres cultures que vous avez évoquées car j’ ai appris plein de choses et que je suis très ouverte à l’acquisition de nouvelles connaissances mais ...nous sommes en france pas chez les bantous ni en chine ; le neutre des allemands m’aurait bien convenu, cela aurait évité des polémiques.
Cependant chaque langue a son cheminement au fil du temps, notre français a évolué depuis le Moyen-Âge jusqu’a nos jours, et si nous nous bloquions devant toute demande de changement notre langue deviendrait une langue morte.
Monsieur est l’évolution de mon Sieur qui lui même est la contraction de mon Seigneur des temps de la féodalité, pour les messieurs c’est valorisant donc pas de problème ; si le terme de « manant » avait perduré sous un avatar ou un autre peut être qu’une revendication similaire à celle du madame-mademoiselle aurait recueilli une écoute et des réactions moins ironiques de la part de la gent masculine...
En quoi le fonctionnement de la société serait-il gravement perturbé si cette pétition aboutissait ?
Enfin pourquoi me qualifier de féministe intégriste ? Vous ne me connaissez pas, vous ignorez tout de ma vie et de mon vécu ; que savez-vous de moi qui vous permette de porter un jugement aussi péremptoire après la lecture de quelques lignes seulement.
Voyez-vous c’est précisément ce genre d’attitude et de réaction de la part des hommes qui, de coup de griffes en coup de pieds ou de poignard m’ont amenée à renoncer à tout partage, qui font que des femmes ressentent le besoin de faire des démarches comme celle qui a motivé le sujet initial de la discussion.
je suis beaucoup plus attristée que fâchée...