Difficile de croire que la FI au pouvoir aurait fait substantiellement moins de boulettes. Ce sont bien les contraintes européennes (qu’ils veulent garder intactes avec leur stratégie du Plan A (je me couche) et Plan B (je me couche aussi)) qui sont en grande parties responsables de l’attitude générale un peu partout envers tout ce qui est public, le démantèlement de tous les services publics étant marchandé par l’UE dans le cadre des négociations sur le commerce des services à l’OMS.
Pour l’OMS, le « service public » est ultimement le système répressif permettant de tout faire passer, quelle que soit la volonté des peuples, à savoir, « la police, la justice et l’armée » (encore que les prisons privées sont tolérées...). Tout cela a été dit et écrit, vous savez...
Dans le monde réel on ne peut avoir son biscuit et le manger (à la fois). Rester dans l’UE, impose d’en suivre les règles et la FI serait resté dans l’UE, telle qu’elle est.
Donc avec un système hospitalier aussi délabré, on aurait eu globalement les mêmes soucis qu’avec la gestion de ce gouvernement.
Quand on perd la création monétaire, quand on subordonne ses lois à des « règlements mondiaux » (OMS) ou du droit européen écrit par des bureaucrates sous la dictée des lobbyistes des transnationales, comment nous imaginer un instant avec une politique substantiellement différente qui aurait permis d’affronter cette épidémie sur un meilleur terrain ?
Si la réponse de la plupart des pays riches est un tel foutoir, c’est qu’ils en sont tous à appliquer les mêmes principes, à savoir le dépeçage progressif de tout ce qui relève du bien public et des communs.
Les chiens ne font pas des chats, jamais...