@Laconique
la corrélation entre monogamie et surpopulation tient dans la notion d’investissement des mâles pour contribuer à l’élevage d’une progéniture dont ils sont convaincus d’être les géniteurs et à l’entraide que cela implique dans les fratries convaincues d’être du même « sang ».
C’est cette structure sociale commune aux peuples européens du néolithique qui s’est transformée en système féodal à partir de l’antiquité tardive (« féodal » signifie « qui a confiance », et pas seulement entre vassal et suzerain, mais aussi entre cons-joints,et parents-enfants).
Cette structure a donné un avantage considérable aux peuples qui ’lont adoptée et s’est révélée aus efficace sur le plan économique en permettant l’accumulation de réserve supérieures aux besoins de la collectivité.
Mais ce phénomène a aussi engendré une structure sociale pyramidale ou les gros mangent les petits, et pour être très gros, il faut qu’il y ait beaucoup de petits à manger.
Cette règle de l’économie de marché a toujours incité les puissants à encourager la natalité pour disposer de main-d’oeuvre et de chair à canos. Et c’est bien la structure monogamique qui a permis de convaincre les géniteurs que leurs enfants leur appartenaient et qu’il leur fallait les « élever », au même titre que leur cheptel (leur « capital »).
Dans un système social de chasseurs cueilleurs où la filiation n’est pas établie, on observe toujours une économie de subsistance et une stabilité des la démographie, jamais une croissance.
Il ne s’agit pas d’une démonstration, mais d’une bservation et d’un questionnement.
Le débat est ouvert, je n’ai rien à prouver.