encore une fois Claire, bravo !
Vous mettez l’accent sur le paroxisme de la bétise de ce sytsème éducatif : avoir 80% de bacheliers, oeuvre impérissable de cher Mr Chevènement qui viendra quelques années plus tard villipender les « sauvageons » !
Comme l’explique JP Brighelli (qui a lu ces livres, ici ?) on n’a fait que déplacer le problème tout en abaissant le niveau. Pour atteindre ces résultats il a fallu réduire l’exigence, ainsi les correcteurs ont-ils été sommés de noter moins sévèrement voire très souvent de revaloriser les copies. On se retrouve donc avec 75 à 80% de bachelliers, mais aussi avec plus de 50% d’échec au niveau supérieur. Au final ce sont toujours 15 à 20% d’élèves qui réussissent un cycle supérieur comme c’était le cas il y a une trentaine d’années. Rien n’a changé sauf que l’on a appauvri gravement le niveau et que les bases non acquises avant le bac ne le sont pas plus après (normal ce n’est pas le but de l’enseignement supérieur).
Ces « étudiants » au rabais on les retrouve sur le marché du travail, tout étonnés qu’on ne leur propose que des postes au smic. Il faut leur expliquer que c’est normal c’est la valeur réelle de leurs connaissances et qu’ils ne s’en prennent pas à ces « salauds de patrons » mais à ceux qui leur ont bourré le crâne d’illusions démagogiques, gauche et syndicats en tête (même s’ils ne sont pas les seuls responsables).
Ce nivellement par le bas commence dès le primaire avec un refus dogmatique du redoublement par exemple.
Mettre l’enfant (ou l’ado) au centre du système n’est pas la solution, c’est le savoir qu’il faut remettre au centre, il faut être aveugle pour le nier.
à lire pour les sceptiques.