L’auteur est un adepte inconditionnel de la « lutte des classes »,
que je mets entre guillemets, car ce n’est qu’un concept politique qui n’a pas
de fondement social ailleurs que dans le syndicalisme.
On ne bâtit pas une constitution avec ce concept !
Puis deux singularité viennent télescoper ce concept et interroger ses
adhérents sur le comportement qu’il faut adopter face à ces paradoxes que sont
: islam politique et race.
Pour ce qui est des races « d’apparences » (noir, blanc, jaune etc.),
les scientifiques ont tranché : c’est une invention (délire) politique du temps
des colonies pour assoir la position dominante de l’homme blanc sur le reste du
monde. Il n’y a pas plus de différences entre un noir et un blanc qu’entre un
roux et un blond. Mais alors comment ces adeptes de la religion "lutte des
classes" peuvent faire pour admettre un fait scientifique et se couper en
même temps d’un bon nombre de personnes ostracisés par le passé colonial de nos
pays ? Continuer le combat racial et admettre que finalement noir et une
race. Donc l’auteur, pour pouvoir justifier sa théorie douteuse, admet
ouvertement qu’il existe des différences raciales entre noir et blanc.
Pour ce qui est de l’islam politique (c’est beaucoup plus parlant que l’islam
radical) qui va au mieux d’un noyautage des associations (sportives, ou
philanthropes, politiques) au pire aux des attentats terroristes, c’est une
réalité. Et son but est d’adapter le système politique du pays à leur religion
et de façon non démocratique voir totalitaire (car leur religion est insoluble
dans tout système démocratique). Comment la justification de l’idée de « lutte
des classes » peut s’associer avec le projet politique de ces derniers,
autrement que par « l’association intellectuelle » de l’oppression de
certains peuples comme les palestiniens ou la responsabilité historique de ses
opposants (colonies) ? Comme il est certain que les islamistes ne vont pas
trouver échos après des défenseurs des sociétés occidentales, le noyautage des
partis adepte de la lutte des classes leur est pour eux plus simple.
Voilà comment le terme « islamo-gauchiste » existe : des
adeptes de l’idéologique marquée à gauche « lutte des classes » prêt à
tout pour exister et qui font fi de leur principe de laïcité ardemment défendu
autrefois, pour s’associe avec une faction politique qui marche sur la tête des
droits de l’homme et de la démocratie. On comprend mieux pourquoi tant de gesticulations
sémantiques essaient de nous faire croire sans espoir qu’islamo-gauchisme est
un fantasme. L’association de la carpe et du lapin ne donne jamais de bonnes choses !