@ Croa je suis a peux près dans votre ligne de pensée.
Jancovici, J’ai
écouté très souvent ses exposés, sur You
tube, depuis celui fait en 2013, à la commission sénat, puis devant divers
journalistes ou assemblées traitant des problèmes climatiques.
Je partage globalement ses analyses, mais en partie
seulement, car, son travail en tant
qu’ingénieur, fondateur de la société Carbone 14, a été de mettre en équation
toutes les composantes des énergies en rapport au CO2. Autrement dit un travail
logique, mais purement théorique, qui consiste à transformer en équivalent tonnes de CO2 toute activité humaine. Mais
Comme beaucoup de ses confrères, en partant du principe initial défendu par le
GIEC, que le CO2 anthropique a une action prépondérante sur le climat. Le tout
en parfaite logique avec sa mission. Et c’est là que je m’écarte de ses analyses.
M’intéressant à ce
problème depuis la décision des accords
de Kyoto en 1997, j’ai parcouru depuis des kilomètres de documents, dont un bon nombre d’heures sur les documents Giec IPCC AR4, AR5, visionné une bonne partie de ce qui
existe sur le thème climatique, sans
exclure, a priori, les différentes thèses existantes sur l’origine et les
causes. Aujourd’hui il n’est pas question de nier le réchauffement qui est
factuel ; mais lorsqu’on parcoure les blogs spécialisés sur les affaires climatiques,
on comprend bien qu’un doute sérieux subsiste au sein la classe scientifique,
quoiqu’on veuille bien nous faire croire le contraire : est-on sûr du rôle
du CO2 anthropique comme UNIQUE accélérateur du réchauffement ? Rien n’est
moins sûr. De nombreux scientifiques physiciens de l’atmosphère, ne se privent
pas de démontrer la très faible incidence du CO2 dans le cycle du réchauffement.
D’autre part, se fier à des modèles mathématiques pour prévoir
le climat est très hasardeux. D’ailleurs, aucun phénomène naturel ou
social très complexe (climatologie, épidémie,
économie) ne peut donner lieu à des modèles prévisions valides a coup sur.
En matière de prévisions, deux conditions initiales très
proches peuvent avoir des évolutions complètement différentes. L’évolution du
système devient alors imprévisible car une petite erreur de mesure ou un
arrondi à la 15ème décimale conduisent à des résultats complètement faux au
bout d’un certain temps. C’est le chaos
déterministe, comme l’expliquait « Le météorologue Lorenz a été le premier à réaliser qu’il existe un
chaos déterministe. En météo, cela a pour conséquence qu’il sera toujours
impossible de prévoir le temps du mois prochain.
Pour ceux qui veulent approfondir, sur le rôle du CO2, un
des nombreux articles qui traitent de ce sujet, émanant d’un autre Belge que
nombre de lecteur de ce blog connaissent déjà :
https://www.science-climat-energie.be/author/geuskensulb-ac-be/