Propos sur l’effet de serre
L’actuelle crise « sanitaire », en réalité un complot contre les nations, nous a fait momentanément oublier les périls attendus non moins préoccupants. Je voudrais maintenant y revenir. De toute façon c’est impératif car il faut parler d’autres choses que de ce p***** de corona-circus qui fait aussi diversion. Ces périls attendus sont multiples mais découlent du même dérèglement : La planète n’en peut plus ! La capacité de trop de nos concitoyens à croire à des idioties comme cette fausse pandémie « Covid » mais aussi à nier les véritables périls comme le réchauffement climatique par exemple est très préoccupante. Ce sera justement mon sujet, choisi parmi les multiples périls qui montent, non pas parce que ce serait le pire mais parce que je peux en parler.
Ce sujet est important car le problème reste fortement nié. J’ai en effet le sentiment que le nombre des climato-sceptiques augmente et ce même parmi les gens parfaitement éclairés sur d’autres sujets. Le plus célèbre de ces climato-sceptiques est Monsieur Trump. Ce n’est pas rien car sur d’autres sujets, par exemple la nécessité qu’ont les nations… Enfin, surtout la sienne(!)... de protéger leurs économies, il a sûrement raison. On ne saurait expliquer cette remontée par le simple déni du phénomène, déni qui existera toujours dans une grande partie de la population mais toujours dans à peu près la même proportion. Le déni s’explique aisément par une panique irrationnelle devant un aussi grand péril mais que Monsieur Trump ou d’autres gens aguerris renient l’évidence ne s’explique pas aussi aisément.
Je vois deux raisons à cette montée du climato-scepticisme, autres que le simple déni. La première c’est la récupération actuelle du péril par des gens mal intentionnés et que cela se perçoit. La seconde est une erreur grossière dans l’explication du phénomène, ce qui le rend contestable même si les constatations principales ne le sont pas.
Avant d’avancer mes propres arguments il faudrait que je me présente mieux afin de vous rassurer sur mon expérience en la matière. Donc voilà, Je n’ai jamais caché mes divers militantismes, ce ne sera donc pas le propos du moment. Par contre de mes vies professionnelles je parle rarement sauf à avouer vaguement avoir été longtemps fonctionnaire et syndiqué à la CGT. Je suis maintenant à la retraite. La plus grande partie de ma vie active s’est déroulée au sein de la Direction Générale de l’Armement (DGA) et plus exactement dans un centre d’essais de propulseurs (de fusées si vous voulez). Électricien et électronicien de formation, devenu ouvrier de mesures je faisais aussi des radio-sondages de l’atmosphère afin de prévenir les pollutions dues aux essais de l’établissement. Promu Technicien Supérieur d’Études et de Fabrications après deux années de vie de château (TSEF, seuls ceux qui savent comprendront) j’entrais dans un service de sécurité du travail. Là je rédigeais des études de sécurité du travail et aussi des études d’impact d’installations classées. Accessoirement j’ai alors participé à un groupe de travail sur le risque foudre et participé au développement d’un système de détection des orages protégeant plusieurs centres de la DGA. J’ai ensuite occupé d’autres fonctions et pour mes dernières années au sein de l’administration j’étais documentaliste, sachant trier info et intox. Par ailleurs coté loisirs je suis vélivole. Le milieu aérien est le domaine des oiseaux mais aussi celui des pilotes de planeurs lesquels en plus suivent la météorologie avec passion, toujours à guetter la « belle journée ». Bref, le milieu aérien je connais !
Passons maintenant au sujet qui nous préoccupe. Le réchauffement climatique anthropique est un truc que des savants ont découvert dans les glaces de l’Antarctique au XXe siècle. Plus exactement ces gens avaient appris à lire dans des carottes de glace l’Histoire de l’atmosphère et du climat, l’air des temps anciens se retrouvant prisonnier des glaces. Plus on creuse bien sûr plus on remonte dans le temps… C’est ainsi que fut constatée une liaison entre le taux de gaz carbonique (CO2 ) et la température moyenne sur Terre. Ce lien CO2 – Température est pratiquement reconnu par tout le monde et même par beaucoup de climato-sceptiques.
Par ailleurs tout le monde s’accorde aussi sur l’existence d’un effet de serre naturel. Il est en effet démontré par des physiciens que sans cet effet de serre naturel la température moyenne serait bien plus basse et la Terre serait recouverte de glaces même à l’Équateur.
Cet « Effet de serre » est par ailleurs préférentiellement qualifié de « forçage radiatif » par de prétendus savants. Moi je vous propose d’en rester à l’effet de serre, l’important étant que tout le monde comprenne même si le phénomène n’est pas similaire, quoique pour moi SI sauf que considérer toute l’atmosphère suppose des déplacements d’énergies un peu plus compliqués que dans une petite serre. D’un autre coté il est impossible d’imaginer qu’une partie du rayonnement issue du soleil ne reste pas piégée à la surface donc bref, un effet de serre est inévitable et finalement l’atmosphère terrestre fonctionne bien en gros comme une vraie serre, tout simplement. § ;o)
L’effet de serre naturel n’est pas le problème. C’est au contraire une bénédiction puisque grâce à lui nous bénéficions sur Terre de températures agréables. Le problème vient de son intensification et d’une montée des températures moyennes à tel point que ça pourrait être catastrophique. Ce changement climatique est très contredit. Il existe deux types de contestataires :
- Ceux qui n’y croient pas du tout.
- Ceux qui veulent bien croire au changement climatique mais ne croient pas à une cause anthropique. Ce sont les plus nombreux car le réchauffement de la Terre est devenu évident, de la fonte des glaciers aux saisons qu’on ne reconnaît plus sauf que pour ceux-là ce dérèglement ne peut-être que passager, puisqu’il n’est pas anthropique ! ( Là excusez-moi mais je ferais complètement l’impasse sur leurs explications à eux du dérèglement actuel tellement c’est farfelu. Le plus souvent ces gens supposent des cycles solaires… ; J'ai par contre le plus grand respect pour Monsieur Jancovici même s'il lui arrive de se tromper car son travail est sérieux. Je recommande sa vidéo pour tout le reste → Lien en bas.)
À cet endroit du discours je vous propose de lire quelques explications officielles avant de revenir aux observations pratiques. Sur ma vidéo traitant du même sujet vous pouvez en voir ce que raconte Monsieur Jancovici ou... Pourquoi faire simple pour expliquer l’effet de serre comme je viens de vous le faire quand on peut faire compliqué ?
Ici je citerai Wikipédia (source) : « ...et sous forme de rayonnements infrarouges lointains (dans la plage 8–13 μm principalement, correspondant au « rayonnement du corps noir » pour la température du sol). L'effet de serre ne s'intéresse qu'à ces rayonnements, qui seront absorbés en partie par les gaz à effet de serre, ce qui contribue à réchauffer l'atmosphère. Puis dans un troisième temps, cette chaleur contenue par l'atmosphère est réémise dans toutes les directions ; une partie s'échappe vers l'espace, mais une autre partie retourne vers la Terre et vient en déduction de l'apport de chaleur de la surface vers l'atmosphère, donc s'oppose au refroidissement de la surface » Dans Wikipédia il est précisé aussi que le terme scientifique, utilisé par la communauté des climatologues pour décrire l’influence des gaz à effet de serre, composants de l'atmosphère bloquant le rayonnement infrarouge, sur le bilan thermique de la Terre, est « forçage radiatif ».
Cette théorie dite du forçage radiatif ne tient pas debout pour plusieurs raisons. La première c’est la faiblesse du rayonnement terrestre et du renvoi d’énergie que ça suppose. Nous vélivoles, nous appelons ça la restitution. Effectivement ça existe mais en tant que pilote de planeur je ne l’ai presque jamais rencontré tellement cette restitution d’énergie par le sol est faible et jamais en plaine alors que j’ai plus de 1000 heures de vol quasiment toutes de plaine.
En montagne la restitution peut certes générer des ascendances exploitables (dessins) mais seulement parce qu’elle se combine avec une confluence de vents alors que les brises de vallée descendantes s’établissent. Ce phénomène permet par exemple en fin de journée, à un planeur de descendre une vallée sans perdre d’altitude en volant tout simplement en ligne droite au milieu de la vallée. La seconde tient à la faiblesse de la couche concernée par les effets de ce rayonnement car si effectivement la température diminue la nuit et ce, notamment par ciel clair, cette baisse de température n’affecte que les basses couches. Au matin une plus ou moins forte inversion de température marque à une faible hauteur la couche d’air affectée. Ce rayonnement nocturne peut donner des gelées en hiver mais comme tout le monde l’a constaté, seulement quelques jours par an, les plus favorables aux gelée matinales, C’est à dire lorsqu’il fait beau et que l’air est particulièrement sec. En effet la plupart du temps la température diminue la nuit jusqu’aux environs du point de rosée puis se stabilise, car effectivement de la rosée se dépose et surtout des brouillards s’établissent. Remarquez que les brouillards sont des nuages stratiformes. On parle d’ailleurs d’une nappe de brouillard. Bref, ça condense et finalement l’effet de serre c’est surtout ça, de la condensation (mais pas seulement) ! Toutes ces histoires de forçages et d’infra-rouges de différentes natures ne sont que sophistiques !
Maintenant revenons à l’explication officielle dont je viens de vous démontrer qu’elle était fausse.
La première chose surprenante de cette théorie vient de ce que le premier GES ne serait pas celui dont on parle le plus. Ce ne serais donc pas le CO2 mais la vapeur d’eau ! Voilà qui complique sérieusement les choses car la quantité de vapeur d’eau contenue dans l’air est extrêmement variable. À vrai dire ça finit de mettre la théorie du forçage radiatif en l’air tellement ça devient absurde. C’est l’argument de choc des climato-sceptiques qui revient de manière récurrente sur tous les forums où s’expriment en force cette catégorie de gens. Je vois ça notamment ici sur Agora-vox où les climato-sceptiques sont présents en force sur les forums et nous disent de manière récurente que « mais enfin… Le premier GES c’est la vapeur d’eau et en plus c’est vous qui le dites ! » (« Vous » je ne suis évidemment pas dedans.)
Il est temps maintenant de passer aux réalités car je vais bien sûr vous expliquer ce qui se passe vraiment.
La première chose à considérer c’est le rôle de l’eau. Je dis bien de l’eau, pas seulement sous forme vapeur mais dans tous ses états car dans l’air il peut y avoir de l’eau liquide, de l’eau vapeur et même de l’eau solide. Ses changements d’état jouent un rôle important. Même en dehors des changements d’état le niveau de tension vapeur joue un rôle notamment en ce qui concerne les échanges thermiques. Bref, comme exposé précédemment l’effet de serre c’est surtout de la condensation et aussi le fait que le sol restitue peu d’autant qu’il n’est généralement pas inerte notamment là où il y a de la végétation. Et même au sol l’eau joue déjà un rôle qui influence le climat !
Et le CO2 là dedans me direz-vous, il fait quoi ? Et les autres GES ? Et d’où émane ce changement climatique qui fait si peur ?
Le CO2 n’est qu’un dopant. C’est important car l’eau est un semi-conducteur, le premier présent dans la nature. L’eau permet la vie, c’est elle qui nous permet de penser et sans eau pas de vie. Pour ce qui nous occupe ici le seul GES primaire c’est l’eau, les autres ne sont que des dopants que l’on pourrait appeler GES secondaires ou GESS.
J’en viens maintenant à la solution. Nous savons déjà que l’effet de serre n’est pas dû aux forçages radiatifs mais qu’il s’agit d’un véritable effet de serre, une partie de l’énergie reçue du soleil ne pouvant pas repartir car transformée en d’autres choses sauf que nous ne savons pas encore pourquoi ça chauffe plus ces derniers temps. Ce faisant nous avons des suspects, les GESS sauf qu’étant secondaires justement, peut-être serait-il plus judicieux de considérer le mélange air dans son ensemble, non ?
Et que nous dit la LOI DES MÉLANGES ? ( Ne cherchez pas sur Wikipédia cette « loi des mélanges » car elle est de moi.)
La « loi des mélanges » dit tout simplement que lorsqu’on mélange des trucs ensemble le résultat en est toujours imprévisible ! C’est une chose que l’on découvre tout jeune, un de ces trucs qu’on n’oublie jamais : Plus on rajoute du sucre dans son fromage blanc plus le mélange obtenu devient liquide ! C’est tout de même surprenant qu’en introduisant un truc en cristaux dans un truc visqueux on obtienne un mélange de plus en plus liquide. Tout ceux qui m’écoutent en ce moment et qui sont devenu diabétiques savent que j’ai raison. Vous pouvez aussi faire l’expérience.
Comme mon lectorat ne peut pas être composé que de diabétiques sachez que je peux citer d’autres exemples. En métallurgie par exemple sauf que pour mélanger des métaux il faut d’abord les rendre liquides et donc les chauffer, à part bien sûr les amalgames puisqu’il s’agit là d’un mélange à base de mercure. Les mélanges à base de métaux s’appellent des alliages. Lorsqu’on mélange des métaux on ne sait jamais trop ce que l’on va obtenir. Quand le résultat obtenu est bien, généralement on garde la recette secrète. Ainsi dans l’antiquité les gaulois étaient-ils les mieux armés, avec leurs épées en acier face aux glaives en bronze des romains. Mauvais exemple les romains ont gagné… Mais c’était parce qu’ils étaient mieux organisés !
L’air c’est pareil. L’air est un mélange. Si nous considérons de courtes périodes la plupart de ses composants secs ne varient jamais ou très peu mais sa teneur en eau varie beaucoup. On peut mesurer l’humidité de l’air et évaluer celle-ci sous deux formes :
- L’humidité relative qui s’exprime en % de la saturation. L’humidité est à 100 % quand on atteint le point de rosée.
- L’humidité absolue qui s’exprime en g par m3.
Les météorologistes se servent de psychromètres ou d’hygromètres. Ils ne mesurent que l’humidité relative. Cela suffit pour des prévisions à moyen termes car il existe un lien connu entre humidité relative et humidité absolue alors même que la quantité d’énergie contenue sous forme de chaleur latente dépend de cette humidité absolue. Il n’en est pas de même en climatologie car le lien peut avoir varié. Dit autrement et par application de la LOI DES MÉLANGES nous ne sommes plus sûrs de rien puisque des composants secs ont changé en proportion. Quoique si un petit peu plus de CO2 rend le mélange air plus avide d’eau, il ne peut pas en être autrement vu ce que l’on constate, c’est à dire un réchauffement. Dit autrement et en prenant des valeurs moyennes, un m³ d’air de 2021 à 20°C, sous une pression de 1015hP, avec 80 % d’humidité contient forcément plus de vapeur d’eau absolue que le même m³ d’air de 1900. Un calculateur sur Internet me donne 14g en 2021 mais pour 1900 on ne sais pas : c’était moins forcément !
Voilà, vous devriez avoir compris :
- Que l'effet de serre existe vraiment et que c'est un véritable effet de serre,
- Que tout vient de l'eau, le gaz carbonique n'étant qu'un dopant,
- Que par application de la Loi des mélanges il n'y a rien de surprenant à constater qu'un peu plus de CO2 fait monter la température, le nouveau mélange air étant plus avide d'eau.
Sinon dites-le dans les commentaires !
Voir en vidéo sur Odysee (c'est pareil)
- Vidéo citée & source (intégrale) : Cours 2019 sur le changement climatique à l'école des Mines de Monsieur Jancovici
- Livre source (deux dessins) : « EN PLANEUR au dessus des Alpes » Jochen VON KALCKREUTH, Éditions Seidec, juin 1985, ISBN 2-903978-03-4.
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