Gagner ensemble ou perdre chacun de son côté. Ne pas se
tromper d’époque, ne pas se tromper de combat.
En 2017 entre le 1er et le second tour, il y a bien une
prise de conscience au second tour (trop tard) et une dynamique de refus bien
présente. Des voix qui se sont perdues dans l’abstention et qui à l’insu de
leur plein gré ont fait la courte échelle à MLP puis EM. Un jeu assez subtil a
été tenté par la gauche libérale avec succès par le jeu des primaires et la
multiplication des candidatures afin d’éparpiller les électeurs et d’empêcher
et décrédibiliser un rassemblement de voix au 1er tour. Cela a réussi de peu en
fait et fait porter une responsabilité à ceux qui les ont organisés. Si
les choses avaient été présentées comme cela à nos concitoyens, ils auraient
mieux compris les enjeux et le mécanisme électoral, bien maîtrisé par contre
par les conseillers politiques et stratèges des classes dirigeantes et les
médias qui les appuient.
La conclusion à en tirer c’est le moins possible de
dispersion des voix au premier tour, c’est-à-dire pour certains ne pas voter
par fidélité pour son candidat de cœur mais pour le candidat qui a les
meilleurs chances d’arriver au second tour. Si chacun attendait d’être d’accord sur tout avec son voisin pour
travailler avec lui, rien ne se ferait jamais. Et surtout nous avons pu mesurer
à nos dépens les capacités d’adaptation et capacités manœuvrières de ceux qui
travaillent à maintenir les classes dirigeantes au pouvoir. Ils font et feront
tout pour mettre en valeur les différences entre leurs adversaires parce que ce
qu’ils craignent avant tout, c’est la prise de conscience de la convergence de
nos intérêts primordiaux.