@Jean Keim
"Je doute d’ailleurs que beaucoup de chrétiens se posent la question de
savoir si Jésus croyait en Dieu, tout au moins dans le sens où croit
l’adhérent d’une religion.«
Intéressante question !
Il me semble qu’il existe une multitude de raisons de »croire« , ou non !
On peut être »croyant« par éducation, par appartenance sociale ou culturelle, ...
A en juger de ma propre expérience et quel que soit le nom qu’on lui donne, on peut également être touché par la »grâce« , soit l’expérience intime — fort mystérieuse et troublante — de la présence »divine« .
Si notre libre arbitre l’accepte, elle confère la »foi« , qui relève
moins de la »croyance" que de la certitude intime, mais demande pour
être approfondie et étayée de se tourner vers les référentiels des traditions qui en
traitent et, pour plus de simplicité et d’aisance en ces matières, prioritairement ceux fournis par celle
dans laquelle on a soi-même baigné et grandi, quelles qu’en soient les
apparentes insuffisances ou contradictions.
En ce sens, si les quatre évangiles suffisent à pleinement établir et transmettre le « mythe » chrétien, il serait néanmoins regrettable pour un Chrétien de s’y limiter en négligeant les 2000 ans de civilisation et d’expériences ecclésiales, rituelles, artistiques, mystiques, religieuses, morales, interprétatives, ... auxquels ils ont ouvert !
En vous présentant mes respectueuses salutations !
PS : le terme « mythe » ne comporte au sens anthropologique aucune connotation péjorative et ne s’attache qu’à définir et qualifier tout récit « fondateur », quelle qu’en soit par ailleurs la validité ou la pertinence scientifique, matérielle ou historique.