@Giordano Bruno
.
Merci
pour cette pertinente remarque.
Oui,
les animaux domestiques n’ont commencé à l’être que depuis une
grosse dizaine de milliers d’années. Les animaux que l’homme a
réussi à domestiquer étaient déjà des espèces sociales à
l’état sauvage : nous avons profité de qualités pré-existantes
pour pouvoir les maintenir rassemblées.
Ensuite,
les modifications ont été accélérées par l’homme par sélection
’’sans pitié’’ à chaque génération. Les animaux non dociles ont
été sacrifiés, et les ’’qualités’’ qui nous étaient utiles ont
pu être croisées pour stabiliser leur présence.
Et
effectivement, cela n’a pris que quelques milliers d’années.
Cependant,
comme pour l’homme, à la domestication correspond une réduction du
volume cérébral.... et du même ordre de grandeur. J’en toucherai
deux mots dans le prochain Article.
Mais
de quoi parlions-nous au départ ?
Du fait que le cerveau s’est rétréci, et de l’espérance que ceci
corresponde à de
très naturelles succession de mutations qui ont progressivement
sélectionné un cerveau plus compact,
mieux
connecté,
plus
rapide,
qui produit plus
d’intelligence en
consommant
moins d’énergie.
En outre, il faudrait que cela arrive simultanément partout dans le
monde dans ces derniers 20 ou 30.000 ans.
Quand
je disais qu’il faut beaucoup de temps pour qu’une évolution/
mutation se soit stabilisée partout dans le monde, j’avais en tête
par exemple la cambrure des reins qui, quelques millions d’années
après son ’’invention’’, n’est toujours pas finalisée (avec tous
les problèmes que l’on connaît). C’est par autre exemple les seins
qui se forment toujours -comme aux origines- comme si l’animal vivait à 4 pattes. C’est, par exemple, le raccourcissement de nos intestins
ou la réduction de la taille des dents, qui ont sans doute lentement
commencé avec l’invention du feu, il y a très très longtemps,
avant Sapiens.
Sans
doute nos conditions de vie, qui se sont modifiées durant ces
dernières dizaines de milliers d’années (de manière plus ou moins
similaires de par le monde) ont-elles créé un certain type
d’environnement qui a favorisé certains changements plutôt que
d’autres.