@Jean Keim
< nous les hommes contemporains pensons beaucoup car nous avons la tête remplie de plein de choses, en était-il également le cas des (soi-disant) chasseurs-cueilleurs préhistoriques ? >
En fait, il me semble que l’humanité dispose aujourd’hui de beaucoup plus de savoirs que les peuples de Chasseurs-cueilleurs. Cependant, l’individu chasseur Cueilleur a une bien plus vaste palette de connaissances que l(individu moyen actuel.
L’individu s’est appauvri, tandis que l’humanité s’est enrichi ? Comme pour les insectes sociaux...
< les différentes pensées abstractives ont-elles toujours occupées les esprits des êtres humains d’antan ?>
Bien sûr. Les peuples premiers disposaient de nombreux mythes entremêlés qui permettaient d’expliquer pourquoi les choses sont comme elles sont. On en trouve quelques-uns assez simples dans l’AT. Loin de la richesse des mythes des ’’primitifs’.
Ce qui amena Claude Lévi-Strauss à affirmer « On ne soulignera jamais assez l’indigence de la pensée religieuse » Qu’est-ce qui différencie la pensée mythologique de la pensée religieuse ? Lévi Strauss considère que « »La différence est fondamentale. La pensée mythologique déborde toutes les catégories ; elle s’efforce de répondre à tous les problèmes que l’homme peut se poser : religieux. métaphysiques, mais aussi physiques, sociologiques, juridiques, psychologiques, esthétiques. et elle prétend donc faire à la fois ce que fait la religion et ce que fera, plus tard, la science. Nos religions, quant à elles, ne cherchent à répondre qu’à certains problèmes, et elles le font, je dirais, en se fondant sur l’idée (qui m’a toujours été étrangère) de la possibilité d’une communication personnelle entre Pierre, Paul ou Jacques et une entité surnaturelle.« »