Le monde de demain sera numérique, qu’on le veuille ou pas. La crise du
covid est l’occasion de mettre en avant ces outils indispensables pour
étudier et travailler demain. C’est une question de choix de société,
l’école est soit une garderie pour les pauvres, soit un lieu pour
apprendre...
Nous y sommes déjà.
Je croirais entendre ce gouvernement libéral qui veut tout rentabiliser, délocaliser, mettre en concurrence.
L’enseignement est, par essence, une transmission de savoir d’un sachant à un étudiant. Or, l’énormité qu’on nous raconte (de plus en plus d’ailleurs), c’est que le « tout numérique » (ou « virage numérique ») est « inévitable » et que l’enseignement ne pourra pas y échapper.
C’est donc un double paradoxe qui fait oublier la destruction imminente des dernières ruines de notre pays (et de ses institutions), construit au travers des siècles, pour tomber dans le règne du libéralisme (appelé à tort aujourd’hui « mondialisme ») où tout est évalué pour être ensuite monétisé.
Un libéral du type Macron (et sa bande) ne peut apprécier ni comprendre la signification de l’enseignement ni même sa portée car, pour eux, chaque chose à son prix et rien n’est inatteignable pour eux.
En prenant l’exemple d’une situation exceptionnelle, ils souhaitent généraliser cela à tout l’enseignement. C’est tellement évident que je ne saisis pas pourquoi le public ne réagit même pas.
J’ai eu l’occasion de suivre une formation en ligne et bien je dois dire que c’est déboussolant, démoralisant, ça isole énormément. La motivation à apprendre et retenir n’est clairement pas présente en distanciel car il n’y a pas d’interaction physique avec les professeurs ni les élèves. Ni à se déplacer pour faire quelque chose.
A niveau égal, il me paraît clair qu’à part une volonté de fer c’est un instrument d’échec (comme Pôle Emploi) qui provoquera des désastres comme le décrochage de bon nombre d’étudiants, des déscolarisations massives, un paquet de dépressions voire de suicides (’paraît qu’il faut réduire la population en plus).