@JPCiron
Je
l’ignorais. Ou je le comprenais peut-être autrement.
effectivement, on peut le comprendre autrement. Notamment parce que la loi en Etat dit démocratique, est censée s’appliquer à tous, aux faibles comme aux forts. Sauf que lorsqu’un intellectuel ou politicien s’insurge sur la loi du plus fort dans les banlieues ou dans les rapports entre pays, il fait mine d’oublier que si la loi s’impose aux forts dans un Etat, c’est que ce dernier dispose de la force supérieure via tous ses services de sécurités, avec en dernier ressort l’armée.
Mais, dès lors où les services de sécurités de l’Etat sont absents ou pas assez présents, le plus fort du lieu qui au regard des forces de l’Etat est insignifiant, reprend naturellement le dessus. Et ils font surtout mine d’oublier qu’au niveau international, il n’existe pas de force supérieure aux Etats eux mêmes et où donc, c’est la loi des dirigeants des Etats les plus forts qui s’applique de facto. Le droit international est une coquille vide, car tout droit implique un devoir et tout devoir applique un droit où le devoir, c’est l’obligation de suivre le droit et qui ne peut être, par définition, vrai que par la disposition de la force.
Reste, qu’au dessus des nations il n’y a rien sinon lesdites nations où une force collégiale regroupant l’ensemble des nations du monde ne peut pas se fonder sur l’arbitraire humain, mais seulement sur la logique qui gouverne l’Univers, c’est à dire, la causalité. Cette dernière stipulant d’ailleurs qu’il est impossible de passer à une échelle supérieure d’évolution, avant d’avoir trouvé les lois d’équilibres de l’échelle en cours, sans lesquelles, il y a régression et non pas évolution. Or, ces lois d’équilibre reposent sur la relation pacification-coopération et non pas domination-exploitation, tandis que les thuriféraires du système capitaliste essaient de faire croire qu’il est possible d’avoir la relation domination-coopération, qui est impossible dans la réalité, mais tout a fait dans l’imaginaire, ce dernier plaçant la causalité en ordre secondaire !
L’être n’a de choix que des finalités, pas des moyens, ceux-ci sont le domaine réservé de la causalité et même un Dieu tout puissant n’y peut rien, sinon s’y soumettre si sa volonté est de sortir de son propre imaginaire. Bien sûr, je parle par image reprise de la mythologie humaine, mais elle est parfaitement en accord avec les lois de la physique, définies par la causalité seule.
Je vous ai laissé un commentaire sous votre article parlant du libre arbitre, l’avez vous lu ?