« quelle absurdité que de prendre au pied de la lettre les mots qu’il fait prononcer à un esclavagiste pour mieux le combattre. On pourrait en dire tout autant de Voltaire. »
La franc-maçonnerie pense pouvoir construire l’homme nouveau déraciné en effaçant son passé, son identité, sa culture, ses moeurs, afin de façonner, manipuler et reprogrammer sa façon de pensée comme une vulgaire machine.
L’homme n’est pas une machine, il est une créature aimée de Dieu.
L’Église a longtemps tenté de stopper les franc-maçons voulant faire de l’homme une créature nouvelle, un monstre expérimental (dont les résultats se concrétiseront malheureusement dans les plus grands massacres du XXème siècle), affranchi de la tutelle de Dieu. Les ouvrages de ces nouveaux esprits illuminés, dont Voltaire, ont été mis à l’index par l’Église.
« Notre aumônier prétend que les Hottentots (namibiens, peuplade d’Afrique), les Nègres et les Portugais descendent du même père. Cette idée est bien ridicule. »
Voltaire - « Les lettres d’Amabed » (1769) - Romans et contes - garnier-Flammarion p537
« C’est une grande question parmi eux s’ils sont descendus des singes, ou si les singes sont venus d’eux. Nos sages ont dit que l’homme est l’image de Dieu : voilà une plaisante image de l’Être éternel qu’un nez noir épaté, avec peu ou point d’intelligence ! Un temps viendra, sans doute, où ces animaux sauront bien cultiver la terre, l’embellir par des maisons et par des jardins, et connaître la route des astres. »
Voltaire - « Les lettres d’Amabed » (1769) - Romans et contes - garnier-Flammarion
« La race des nègres est une espèce d’homme différente de la nôtre, comme la race des épagneuls l’est des lévriers. La forme de leurs yeux n’est point la nôtre, leur laine noire ne ressemble point à nos cheveux, et si on peut dire que leur intelligence n’est pas d’une autre espèce que notre entendement, elle est fort inférieure. Ils ne sont pas capables d’une grande attention. »
Voltaire - « Essais sur les moeurs et l’esprit des nations » (1740-1756)
« Les nègres sont grands, gros, bien faits, mais niais et sans génie. »
Diderot - « L’Encyclopédie » - Humaine espèce (1755)
« Les albinos, ces animaux ressemblant à l’homme, n’ont d’homme que la stature du corps, avec la faculté de la parole et de la pensée dans un degré très éloigné du nôtre. »
Voltaire - « Essais sur les moeurs et l’esprit des nations » (1740-1756)
« Enfin je vois des hommes qui me paraissent supérieurs à ces nègres, comme ces nègres le sont aux singes, et comme les singes le sont aux huîtres et aux autres animaux de cette espèce. »
Voltaire - « Traité de métaphysique » (1734-1737)
« C’est à regret que je parle des Juifs : cette nation est, à bien des égards, la plus détestable qui ait jamais souillé la terre. »
Voltaire - « Dictionnaire philosophique » « Tolérance », section I (1765).
« surtout qu’aucun Juif ne fasse le tour de ma maison en sonnant de la trompette, ne fasse tomber les murs, et ne m’égorge, moi, mon père, ma mère, ma femme, mes enfants, mon chat et mon chien, selon l’ancien usage des Juifs. ».
Voltaire - « Dictionnaire philosophique » « Tolérance », section V (1765).