Bonjour eau-de-pression,

 Merci pour ce billet matinal très amusant. J’aime. 

 Vingt ans minimum me sépare de « ma poule » comme je l’ai appelé. Et vingt ans en informatique, c’est au moins un siècle. 

 « Guy est d’une époque où l’ordinateur était au service des puissants. »

 Tout à fait. C’est un fait indéniable. Je n’ai jamais fait l’autruche avec la tête dans le sable. Mais les Ricains se font ronger par l’intérieur. Tu connais la nationalité de ceux qui sont à la tête de Microsoft, de Google et d’autres entreprises américaines et tu comprends que les choses évoluent.

 Comme je le disais au sujet de ce qui est « concept ». J’ai commencé ma vie dans les années 70, par le développement d’un émulateur de l’Assembler de l’IBM 360 sur une petite machine qui ne s’appelait pas encore PC.

 Une machine Cogar-Singer avec des instructions qui étaient à deux voir trois bytes. Les bits, on les coupaient vraiment en deux. La moindre comparaison ou transfert entre deux zones de mémoire, se faisait par une boucle, byte par byte.

 La réentrance était une obligation pour gagner de la place en mémoire. Oui, il y a eu le bug de l’an 2000 qui se pointait, mais c’était très loin dans le futur.

 Avec l’Assember ainsi généré, un Cobol, un RPG ont été créée.

 Et ce n’est qu’après tout cela, qu’on a fait ce qu’on appelle, de l’applicatif qui est un autre sport, mais souvent moins intéressant parce que la comptabilité par exemple, avec n’importe quel soft (et j’en ai connu sous toutes ses formes dont celle du dieu Oracle), reste de la comptabilité.

 Mais nous sommes à une autre époque, une autre phase, une autre vague pour parler dans le vocabulaire covidien...

 Pour revivre cette époque d’excitation, un seul moyen, partir dans la Silicon Valley, là où tout s’invente « from scratch » à chercher « gourou capable de fabriquer une toile même sans araignée ». en permanence.

 Si tu connais l’allégorie de la caverne de Platon, à mon avis, on ne commence qu’à apercevoir un peu de lumière à sa sortie.

 Encore une fois, merci pour ce bon moment.

 Une excellente journée à toi et à la compagnie...

 Il y a une chose qui me caractérise en plus de mon nombril comme dit « Ma poule », c’est l’humour... Et ça c’est pas son fort.      

 J’en ai entendu une excellente ce matin...

 Une fois podcastée, je l’introduirai ci-après.

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