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Commentaire de Étirév

sur Le langage apocalyptique des temps que nous vivons


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Étirév 20 avril 2021 10:45

De la « CHUTE » à « BABEL », le symbolisme dévoilé :
Quand la vie sexuelle commence à se manifester chez l’enfant, elle le fait entrer dans une phase nouvelle qui est l’adolescence.
Les conditions physiologiques des deux sexes vont se modifier ; chacun d’eux étant régi par une polarité inverse, ils vont commencer à suivre des voies divergentes, et leur donner des caractères psychiques qu’ils n’avaient pas eu jusque-là.
Les suites fatales de la sexualité masculine font apparaître en lui les germes des 7 faiblesses humaines dont la Théogonie fit les 7 péchés capitaux :
- L’orgueil qui va lui insinuer des idées de supériorité vaine.
- L’égoïsme qui lui conseillera de prendre aux autres ce qu’ils ont, leur avoir, leurs places dans la vie, leurs privilèges et les honneurs qui leur sont dus.
- L’envie qui va lui souffler ses premières haines.
- La colère qui le jettera dans des disputes, des violences et des crimes.
- La luxure qui fera apparaître en lui la bête humaine.
- L’intempérance qui altérera sa santé et troublera sa raison.
- La paresse qui l’amollira et fera de lui un être inutile, à charge aux autres.
Ajoutons à cela l’invasion du doute, père du mensonge, du mensonge, père de l’hypocrisie génératrice de la ruse.
Son esprit a des éclipses, des moments de torpeur. Chacune de ses « œuvres basses » lui fait perdre une parcelle de l’étincelle de vie ; c’est une brèche par laquelle entre peu à peu la déraison, si vite envahissante.
C’est alors qu’il commence à renverser l’ordre des idées, que son jugement perd sa droiture, qu’il se fausse. Des intérêts personnels, des entraînements sexuels commencent à le guider. C’est l’âge de la perversion qui apparaît.
Puis sa force musculaire qui augmente lui donne de l’audace et sa sensibilité qui s’atténue le rend dur et méchant, il ne sent plus autant la souffrance des autres.
Une évolution contraire s’accomplit chez la femme. Elle a grandi dans l’amour qui lui a fait acquérir les 7 vertus que les Écritures sacrées, notamment l’Avesta, opposaient aux 7 péchés. Mais sa force musculaire qui diminue va la rendre impropre à l’action. Son esprit s’élargit et ouvre devant Elle un brillant horizon de pensées nouvelles ; la bonté, la douceur, la gaieté, la joie de vivre s’accentuent en Elle.
Pendant que l’homme, poussé à l’action par sa force qui grandit, veut des exercices musculaires, des luttes ou des travaux qui mettent en activité ses facultés motrices, chez Elle c’est l’Esprit qui travaille, c’est la pensée qui s’impose et la domine.
On sait que « Le Paradis Perdu », cette composition sublime de John Milton dont le pendant est la grande œuvre de Dante Alighieri, « La Divine Comédie », a pour sujet la chute de l’homme et pour théâtre l’Éden, le ciel et les enfers.
De cette divergence devait naître un commencement de discorde.
Jusque-là il y avait eu accord entre ces deux êtres, harmonie parfaite et tendresse. La fille marchait plus vite que le garçon, elle était initiatrice en tout, mais il la suivait, adoptait ses idées, les faisait siennes, puisqu’elles répondaient encore à sa mentalité droite. Et c’est cet accord qui engendra « l’âge d’or ». Il dura tant que l’homme garda sa chasteté d’enfant.
Mais les nouveaux caractères qui surgirent vinrent altérer cette harmonie. Ces deux adolescents commencent à ne plus se comprendre quand ils commencent à avoir chacun une objectivité différente dans la vie.
Aussi, bientôt les mots n’eurent plus pour eux la même signification parce que les idées de l’homme changeaient de direction ; il allait mettre sur le plan sexuel ce qu’elle continuait à mettre sur le plan spirituel. Et c’est cette confusion que l’histoire va nous montrer dans un monument symbolique, la Tour de Babel, représentant l’évolution ascendante commencée par le genre humain, mais interrompue et inachevée parce qu’au moment de la divergence sexuelle on ne s’entendit plus. C’est cela qui est « la confusion des langues », chaque sexe voyant le monde sous un jour différent, le résultat du désir étant pour l’homme une descente dans la matérialité et pour la femme une montée dans la spiritualité.
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