L’argent n’a que la valeur que nous lui accordons, il ne travaille pas, ne produit rien et ne se mange pas, et pourtant...
Dans toute cette affaire, comme dans toutes les autres d’ailleurs, le problème c’est lui : le fric ; il y a ceux qui en manquent vraiment ; ceux qui aimeraient bien en avoir un peu plus pour de temps en temps s’offrir un peu de superflu ; ceux qui en ont assez mais le voisin lui a une piscine, un gros 4x4 et une plus grande maison ; de proche ne proche on arrive à celui qui achète une maison comme moi j’achète une baguette, mais tout ce petit monde a dans son cerveau une zone spécialement dédiée au pognon, imaginons un monde sans lui, la place libérée serait immense, l’humanité qui prendrait une telle décision aurait enfin l’opportunité de s’épanouir.
Pensons à tous les maux qu’engendre le fric et la course au profit : la guerre, la maladie, la dévastation de notre environnement, la prostitution, la drogue, la politique (oui oui la politique), la religion (idem), l’esclavage y compris celui du travail abrutissant..., je n’ose même pas seulement imaginer toutes les inventions géniales qui ont été étouffées car contraires à des intérêts pécuniaires.
Comment concevoir un monde sans son principal fléau, personne ne le sait, la pensée n’a pas accès à ce qu’elle ne connaît pas (c’est une tautologie), tout reste à inventer ; se lancer dans cette entreprise ce serait comme travailler à une invention extraordinaire dont l’aboutissement révolutionnerait nos modes de vie, nos modes de pensée, nos manières d’être, l’énergie dégagée serait extraordinaire.