@troletbuse
Il y a effectivement un nombre important de décès liés aux maladies endémiques (cancers et autres), mais contre cela il s’agit d’actions à long terme, alors qu’une épidémie se manifeste de manière « aiguë » et nécessite des mesures spécifiques « à chaud ». Mais je suis d’accord que celles prises pour cette épidémie sont excessives ou inappropriées.
Concernant la Chine, bien évidemment je ne suis pas pour l’instauration de ce type de régime, mais force est de constater qu’ils ont éradiqué l’épidémie par des mesures localisées drastiques, non transposables chez nous (impossibilité d’isoler hermétiquement une région ni même un pays).
Il n’y a pas d’instance occulte qui a programmé des variants,en réalité les mutations de cette famille de virus s’effectuent naturellement dans les gros foyers épidémiques, et parfois chez certaines espèces animales (D Raoult a évoqué les élevages de visons). C’est comme ça que la plupart des dernières épidémies respiratoires ont surgi, et le problème de celle en cours c’est son extension et sa durée (il y a un an, on se croyait sorti d’affaire).
Il ne faut pas croire qu’il existe un traitement miracle, les traitements préconisés par certains experts (HCQ, AZM, Ivermectine, etc.) ont suscité de gros espoirs mais s’avèrent n’avoir qu’un effet partiel, pas suffisant pour endiguer une épidémie. Le Brésil et l’Inde avaient parfois été cités en exemple comme pays utilisant ces médicaments, on voit que ce sont actuellement les régions les plus touchées.
L’économie française est malheureusement très affaiblie depuis 20 ans du fait de la mondialisation (eh non, je ne suis pas supporter de ce modèle), et la présente crise l’enfonce davantage. Les responsables politiques reconnaissent que notre « dépendance » vis à vis de l’extérieur est trop forte, mais n’arrivent pas à sortir de la doxa eurolibérale et mettre en oeuvre un vrai plan de relocalisation, les milliards de la « relance » sont du saupoudrage sur la consommation ...qui favorise les importations.
Je ne vois pas d’alternance autre qu’issue des urnes, une « révolution d’octobre » à la russe ou un putsch militaire à la birmane ne conduisent pas à des solutions.