@cevennevive Et oui, on n’arrête pas le « progrès »... Il y a encore quelques siècles, les « pauvres » ne pouvaient pas s’acheter de produits animaux, mais bénéficiaient d’une alimentation végétale saine (comme l’indiquent les nombreux légumes anciens adaptés aux conditions locales), et d’un indice de masse corporel adéquat. Devant cette « injustice », les décideurs bien en chair instaurèrent la « poule au pot » pour tous le dimanche. Aujourd’hui, les volailles se produisent par centaines de milliers dans une seule installation agricole, risquant la santé de tous, et notamment de ceux qui habitent à côté de ces élevages. Les produits animaux sur-subventionnés par les politiques agricoles et la nourriture ultra-transformée ont démocratisé le surpoids et les maladies chroniques associées, tandis que les « pauvres » n’ont aujourd’hui plus accès aux aliments sains, parfois introuvables dans les magasins d’alimentation ou noyés parmi la multitude de produits industriels « accrocheurs » qui influencent de mauvais choix alimentaires. Et ce n’est pas le nutriscore qui peut améliorer la situation, car tout ce qui a un packaging n’est en général pas véritablement sain ou frais, et peut souvent se trouver dans une forme plus saine, par exemple, des pois chiches en vrac à cuire soi-même (si l’on dispose des équipements nécessaires), sans la surdose de sel qui accompagne généralement les produits en bocaux, qu’il est recommandé, par défaut, de bien rincer à l’eau claire avant de consommer.